"Il est temps de sauver tous ces pécheurs qui n'aiment pas Jésus."
Mercredi 8 novembre 1972 à 4h 35 du matin, à la Haute Butte.
Durant la semaine du lundi 6 novembre, mon mari travaillait le matin à 4h 30.
A cette heure, je ne manque pas de rendre grâce à Dieu en me mettant à ma fenêtre, les
bras en croix, face à l'endroit où j'avais vu cette merveilleuse Croix.
Je pensais d'ailleurs ne plus jamais la revoir.
Le mercredi 8, je me mets à ma fenêtre les bras en croix. Quelques minutes après, alors
que j'étais dans cette position, cette Croix merveilleuse se forme de nouveau devant moi,
comme la fois précédente. Les quatre extrémités de la Croix se formaient en se
rapprochant vers le milieu.
Quelques secondes après, j'ai entendu ceci :
"Pénitence, pénitence."
Quelques secondes plus tard :
"Il est temps de sauver tous ces pécheurs qui n'aiment pas Jésus."
(Alors que j'étais figée d'admiration, j'ai reçu un secret concernant une menace
proche pour l'humanité.)
Cette voix me parlait très doucement, et paraissait très triste.
Cette Croix est merveilleusement belle, d'une clarté, d'une limpidité à laquelle aucune
lumière d'ici-bas n'est comparable, ni la lumière du soleil, ni la lumière électrique
la plus belle qui soit.
Cette Lumière céleste ne fait pas mal aux yeux, elle n'éblouit que l'esprit.
Lorsqu'elle me quitte, je deviens toute triste. Il me semble qu'ensuite je suis dans les
ténèbres, même par un temps ensoleillé.
Je désirerais mourir pour me trouver dans cette Lumière de Dieu, afin de la contempler
à jamais.
Pâques 1998 à Lonlay le Tesson
Ô vous tous qui lirez ces quelques lignes :
Faites pénitence, purifiez-vous, il est temps de sauver son esprit,
il est temps de vous tourner vers Jésus. Je vous en supplie, Jésus vous le demande.
Ne dites pas : "Il est trop tard ".Ne dites pas : "Je suis trop âgé,
j'ai gâché ma vie ".
Ne dites pas : "J'ai trop péché ". Ne dites pas : "Tant pis on verra bien
".
Il n'est jamais trop tard pour se tourner vers Jésus.
Jésus est bon, Il vous pardonnera, même à la toute dernière minute de votre vie. Mais
n'attendez pas.
C'est aujourd'hui, c'est tout de suite, Dieu vous le demande.
C'est presque un S.O.S. que Dieu demande, puisqu'Il dit : "Il est temps de sauver
tous ces pécheurs qui n'aiment pas Jésus. "
Vous, Monsieur le Chanoine (Gires), qui lirez ces pages, prêchez la
pénitence à tous ceux qui vous approcheront désormais, et dites à tous ceux qui ont
la foi, de faire pénitence, pour sauver tous ces pécheurs qui n'aiment pas Jésus,
qui n'ont jamais eu un regard vers Jésus, qui ne voient que les choses superficielles -
l'argent, le luxe, le bien-être.
Dites-leur de faire pénitence pour sauver tous ces gens qui n'ont pas de coeur, pas de
charité.
Mais quand on a vraiment la Foi, tout est si différent.
La vie monotone que je vivais avant avec tous ces soucis s'est transformée en un seul
instant.
Je vois Jésus en tout. Car la plus petite chose sur cette Terre, c'est Jésus qui nous
l'a donnée.
Tout ce qui vit, tout ce qui respire, c'est le Souffle de Dieu, et sans ce Souffle
ici-bas, c'est le néant.
Tout le monde oublie cela. Qui pense à la Croix du Christ ?
Le monde est si bouleversé par les progrès croissants, que l'on en oublie le Créateur :
Dieu.
C'est pourtant par la Croix que Jésus est venu nous délivrer du péché.
C'est bientôt par la Croix, celle que j'aie vue de mes propres yeux, que Jésus viendra
sauver le monde. C'est par cette Croix Glorieuse que prendront fin toutes les tristesses,
toutes les souffrances, toutes les misères.
Alors ce sera la fin, ce sera la Paix, le bonheur immense.
Nous découvrirons toutes ces merveilles de Dieu en la Lumière céleste qui n'aura pas de
soir.
Mais, pour obtenir toutes ces merveilles que Dieu nous a annoncées, il faut se convertir,
il est temps de faire pénitence, pénitence.
Je me demandais comment j'allais raconter ce qui s'était passé à Monsieur le Curé.
Comment allait-il me croire puisque cette fois-ci, je n'avais pas de message pour lui ?
Mais je suis certaine que c'est la Providence qui a agi, et puisque Dieu m'avait dit cela,
il fallait bien que l'Abbé L'Horset le sache. Je suis allée à la messe comme d'habitude
ce mercredi matin, jour où il n'y a pas d'école, et quand je suis sortie de la petite
chapelle du pensionnat Saint-Joseph, Monsieur le Curé est sorti également, chose qu'il
ne fait jamais après la messe.
Il m'a demandé : "Pourquoi êtes-vous triste ?"
Je me suis demandé comment il avait bien pu s'apercevoir que j'étais triste.
Cette Croix est si imposante, si merveilleuse, si impressionnante qu'après je ne peux
m'empêcher de pleurer, et je ne peux m'endormir.
Monsieur le Curé a lu cela sur mon visage. Mais je ne lui ai pas dit aussitôt,
d'ailleurs j'étais pressée de rentrer à la maison pour donner à déjeuner à mes
petits enfants et à ma mère qui est grabataire, pour repartir ensuite faire le
catéchisme à 9h 30.
Je suis allée le trouver le lendemain pour tout lui dire.
Je sais que Monsieur le Curé ne doute pas de ma parole.
Moi-même, si je ne voyais pas cette merveilleuse Croix, je me demanderais si ce n'est pas
un cauchemar, une illusion, un rêve. Mais non, je sais très bien que cette Croix est
présente car ce qui ne trompe pas, ce sont ces paroles si distinctes et si douces :
C'est la Parole de Jésus, la Parole de Dieu.
La Haute Butte vue de Criqueville en Auge |