W |
ilhelm
Reich introduit en 1947 son livre : La
fonction de lĠorgasme [1]
avec cette remarque :
Ç LĠexprience
a dmontr incontestablement que la connaissance des fonctions ÔmotionnellesĠ
de lĠnergie biologique est indispensable pour comprendre ses fonctions
ÔphysiologiquesĠ et ÔphysiquesĠ. È [2] WR p. 9.
Ce mdecin autrichien (1897-1957) devient membre de la Socit psychanalytique de Vienne en
1920.
Communiste
depuis 1927, La lutte sexuelle des jeunes
sĠensuit en 1932. Son livre La fonction
de lĠorgasme de 1947 en seconde
dition, prparera son mouvement de libration sexuelle, Sexpol.
En
1933, il est exclu du communisme.
En
1934, il lĠest de lĠAssociation internationale
de psychanalyse. Il sĠexile.
Et
il publie la Psychologie de masse du fascisme.
Il
fonde aux USA lĠOrgone Institute. Il
est accus dĠescroquerie sur les aliments [3].
Il est enferm dans un pnitencier o il meurt en 1957.
Ç Ce livre
rsume lĠÏuvre mdicale et scientifique que jĠai accomplie sur lĠorganisme
vivant pendant ces vingt dernires annes È dit Reich en introduction,
WR p. 11.
Ç É Le problme
de la sexualit, par sa nature mme, sĠinsinue dans chaque branche de
lĠinvestigation scientifique. Son phnomne central, ÔlĠorgasmeĠ, est situ au
carrefour des problmes ns dans les domaines de la psychologie, de la
physiologie, de la biologie et de la sociologie. Il nĠest pas dĠautre champ de
lĠinvestigation scientifique qui se prte autant une dmonstration de
ÔlĠunit de fonctionnement du vivantĠÉ
ÔLĠconomie sexuelleĠ est devenue une
branche neuve, indpendante, de la science. Elle a ses mthodes et ses
dcouvertes propres. È WR p. 11.
Je connaissais ce livre sans lĠavoir approfondi. Et
aujourdĠhui je trouve le mot orgasme
truculent et bien au-dessous de la ralit plus belle. LĠorgasme est intime et
ce Ç bouillonnement dĠardeur È selon le Larousse, nĠest pas toujours
Ç de courte dure. È Une analysante vcut son premier moi orgastique
pendant trois jours.
Ç LĠconomie
sexuelle naquit dans le cadre de la psychanalyse freudienne entre 1919 et 1923.
Elle se spara rellement de sa source vers 1928. È WR p. 12.
Ç Il ne sĠagit
pas de fausse modestie lorsque jĠinsiste sur le fait que je me sens seulement
un organe excutif de cette logique scientifique. È
Ç LĠconomie
sexuelle est une branche des sciences naturelles. È WR p. 13.
Ç On peut É
craindre que É lĠcole des conomistes sexuels ne vienne se diviser en deux
groupes qui se combattront violemment. LĠun dĠeux maintiendra que la fonction
sexuelle est subordonne la fonction gnrale de la vie et quĠen consquence
Ôelle peut tre carteĠ.
LĠautre groupe dĠconomistes sexuels
sĠopposera radicalement cette affirmation et tentera de sauver lĠhonneur de
la recherche scientifique sexuelle. Dans cette dispute, on oubliera facilement
lĠidentit fondamentale du processus sexuel et du processus vital. È WR p.
13.
L'accord raliser serait que ces deux processus vitaux
concordent. Ils consentent mutuellement sĠaccorder dans le processus sexuel
et vital. La vie commence la conception par lĠunion sexuelle. La pubert
permet lĠunion sexuelle.
Cet accord est cotal, et donc symbolique, mais il peut
tre sublim et non moins sublime.
Ma premire rencontre avec la psychologie humaniste,
Nicole Gegoux de Reims la suscita dans le cadre dĠOptic. Elle dura 5 jours je crois. Ce fut lĠoccasion pour une jeune
femme dĠatteindre son orgasme, secrtement, lors dĠune conversation o
jĠajoutais de lĠhumour aprs la sance de Cri
primal de Janov. Paulette sĠen ouvrit Mathilde qui le dit Genevive,
laquelle mĠembaucha dans Optic six
mois plus tard, puis fonda Spire avec
deux amies, Vronique et Blandine.
Selon moi, le processus vital du soi (0 2 ans) comme le processus sexuel, du moi de 3 12 ans
nĠest pas plus ou moins inhib par la sublimation, pas plus que par la
symbolisation – la sublimation du soi, la symbolisation du moi. La fausse
sublimation nĠest quĠune rptition du moi en sous-moi. La fausse symbolisation nĠest que lĠimitation du moi, du
sur-moi parental.
Le Ç Ôplaisir
– angoisseĠ [4]
est le terrain sur lequel lĠindividu recre les idologies qui nient la vie et
qui forment les bases des dictatures. CĠest le fondement de la peur de vivre
dĠune manire libre et indpendante. Il devient la source o toutes les
activits politiques ractionnaires, o tous les systmes de domination dĠun
individu ou dĠun groupe sur une majorit de travailleurs puisent leur
force. È WR p. 14.
Cette angoisse Ç constitue le problme central de la recherche psychosomatique. È
WR p. 14.
Ç La sexualit
et lĠangoisse sont les directions opposes de lĠexcitation dans lĠorganisme
biologique. È WR p. 16. Ç Ces indications É peuvent sembler trop
simples. Cette ÔsimplicitĠ est la qualit mystrieuse que beaucoup prtendent
trouver dans mon Ïuvre. È
Ç La victoire
des dictatures a t rendue possible par la mentalit malade de lĠhumanit
europenne que les dmocraties nĠont su matriser ni conomiquement, ni
socialement, ni psychologiquement. È WR
p. 17.
Ç LĠconomie
sexuelle nĠa rien voir avec aucune organisation politique ou idologie
existante. È
Je ne crois pas que lĠhumanit, mme europenne, soit
malade faute de matrise des dmocraties, tant conomique que sociale et
psychologique. Non, je crois que les dictatures ont t possibles par le fait
de lĠintoxication psychosociale de lĠconomie, matrise mauvais escient par
les dmocraties, que ce soit la social-dmocratie luthrienne ou les
dmocraties, sans racines autres que le profit, dĠune manire ou dĠune autre.
Or le premier profit physique, psychique et social puis
conomique est bien lĠabus sexuel de lĠautre.
Ç La mauvaise
interprtation sociale de la vie dĠamour ÔnaturelĠ, le parti-pris de la refuser
aux enfants et aux adolescents, reprsentent une situation typiquement humaine
sĠtendant bien au-del des limites dĠun tat ou dĠune collectivit. È Ici
lĠidalisation rousseauiste de lĠenfant naturellement bon ne tient pas devant
lĠexprience scolaire des viols permanents accentus par les tats de guerre.
Ceux Ç qui
reconnaissent lĠidentit scientifique du concept de Dieu avec la loi
naturelle È WR
p. 17 amnent un scientisme naturiste ou naturaliste.
En effet, lĠidentit du concept de Dieu et de la loi
naturelle nĠest identique quĠanalogiquement par image et ressemblance un Dieu
ternel, ĉtre par excellence. Sinon cette loi naturelle induit un inceste-dieu visqueux [5].
Ç Il est temps
de le reconnatre honntement : la dictature autoritaire nĠexiste pas
seulement dans les tats totalitaires. On la trouve dans les glises comme É
dans les rgimes parlementaires. CĠest une tendance humaine gnrale, qui doit
son existence la rpression de la fonction vitale. È WR p. 18.
CĠest bien exact, cette tendance est celle des monomanies
qui refoule chez les autres et les fonctions de lĠme quĠelles tendent
vouloir assujettir et, de mme, les deux fonctions sexuelles.
La dictature totmique atteint les fonctions de lĠme
colonises par les monomanes de ces mmes fonctions. La dictature tabou atteint
les deux fonctions sexuelles, celle de chaque sexe, annexes en une terre
brle. La rpression des six et huit fonctions vitales est le fruit des
monomanies bisexuelles.
Ç La
mystification du processus vital, le dficit vritable dĠnergie matrielle et
sociale, la peur de la responsabilit de diriger sa propre vie, et, par
consquent, le dsir ardent dĠune scurit illusoire et dĠune autorit passive
ou active È WR p. 18, tels sont, selon Reich, les lments
fondamentaux de la dictature autoritaire.
Pour en arriver l, il faut bien mystifier pour exploiter
et
la pense des autres
et
le sentiment de lĠautre
et
lĠintuition dĠautrui
et
la sensation des individus.
Sans oublier la sexualit fminine et la maternit, la
sexualit virile et la paternit.
Ç LĠamour,
le travail et la connaissance sont les sources de notre vie.
Ils
devraient aussi la gouverner. È [6]
Oui,
cĠest vrai : lĠamour nous sort de la premire vexation de Freud dĠtre ou
de se croire le centre du monde.
Le
Dr Judith me tlphone du Caire : Ç Je dcouvre que le bonheur est
simple È dit-elle ! [7]
Le
travail nous sort de la deuxime vexation de Freud comme quoi nous descendons
du singe. Je dis que moi, je suis fier de descendre de lĠours et de
travailleurs insignes que furent mes parents, ma famille largie. Le travail,
qui viendrait de la torture par emphase, en fait, vient de trabs, poutre qui a donn trave
et entrave pour qui travaille le
bois et troba pour les lithuaniens.
La
connaissance nous fait quitter lĠinconscient, cette mmoire qui stagne et fait
notre troisime vexation freudienne.
La
connaissance est le fruit de lĠme qui connat selon les quatre horizons
psychiques.
-
Elle connat, tels la plante et
lĠanimal, par la sensation. Elle le fait par ses cinq sens que veulent ignorer
les avorteurs lgaux puisquĠils se forment les cinq premiers mois de la
grossesse.
-
Elle le fait par le 6me sens,
celui de lĠintuition dont la libert intrieure existe selon notre esprit
humain ancestral, mais chez dĠautres esprits aussi. Cette intuition se
dveloppe et se situe depuis lĠutrus o elle pousse lĠenfant vouloir venir
au monde et natre. Notre monde moderne actuel est hmiplgique en notre me,
au nom dĠune science matrialiste et objectivante.
-
La connaissance quoique dvalorise
tire son premier jugement du sentiment qui sĠappuie sur le premier sentiment,
lĠexprience de son intuition personnelle. Quand il ne sĠappuie que sur la
sensation, il est dit instinctif et animal. Ce sentiment personnel, inter-subjectif,
affectueux, amoureux, social, professionnel, cosmique, politique, religieux ou
spirituel, est lĠorigine de toute sagesse qui est lĠart de savourer [8]
le rel quĠon apprhende, imagine ou invente, au sens dĠinventorier.
-
La connaissance, dont la Tour Eiffel de
1899 Paris est le symbole, se veut objective. Elle est acte mental et le
fruit de la pense notique, intellectuelle.
LĠÇ abme apparent È quĠvoque Wilhelm
Reich en sa prface, p. 11 de
lĠdition 1970 de lĠArche, quand il a dit passer du domaine de la psychologie
celui de la biologie, est d lĠhmiplgie psychique actuelle.
Science sans conscience nĠest que ruine
de lĠme exprime bien ce ravin, cette ghenne ou
valle des poubelles Jrusalem, o lĠon sacrifiait les bbs au dieu Moloch.
Cette hmiplgie cause bien des fausse-couche, des morts subites du bb et des
carrires perdues.
Wilhelm
Reich achevait en 1940 son introduction en ces termes : Ç Nous pouvons trouver nous consoler dans le
fait que les racines de la science poussent infiniment plus en profondeur que
celles du dsordre fasciste dĠaujourdĠhui. È WR p. 24.
Les
racines de la science sont quatre donc : la sensation, lĠintuition :
nos fonctions dĠexprience ; le sentiment, la pense : nos fonctions
de jugement.
Ajoutons
notre sexualit ces quatre mouvements de lĠme, du corps et de la libert
intrieure.
Et
nous dcouvrons deux incisions qui gnrent quatre fonctions sexuelles. La
petite incision sminale de la verge virile, la grande coupure de la vulve
fminine. Ajoutons lĠouverture du col de lĠutrus dĠo surgira le bb de la
mre. Mais aussi le col de lĠurtre gniteur du pre.
Les
quatre fonctions sexuelles sont quatre ouvertures du don de soi, alors que les
quatre fonctions de lĠme sont quatre apprhensions, saisies ou prises du rel
quĠon ramne soi pour son exprience, pour sa comprhension de lĠautre et du
monde, du cosmos. Les fonctions sexuelles sont dons au monde.
_____
3 janvier 2007
Ç C |
ertains psychanalystes voudraient que
je retourne la psychanalyse. Les sociologues dsirent me relguer dans les
sciences naturelles, et les biologistes dans la psychologie.
Le problme de la sexualit, par sa
nature mme, sĠinsinue dans chaque branche de lĠinvestigation scientifique. Son
phnomne central, ÔlĠorgasmeĠ, est situ au carrefour des problmes ns dans
les domaines de la psychologie, de la physiologie, de la biologie et de la
sociologie. Il nĠest pas dĠautre champ de lĠinvestigation scientifique qui se
prte autant une dmonstration de ÔlĠunit de fonctionnement du vivantĠ, ou
qui nous prserve aussi srement contre lĠhorizon rtrci du
spcialiste. È WR p. 11. Je crois entendre
le docteur Autin.
Ç LĠconomie sexuelle est devenue une branche
neuve, indpendante, de la science. Elle a ses mthodes et ses dcouvertes
propres. CĠest une Ôthorie scientifique de la sexualit fonde sur des
recherches exprimentalesĠ. È WR
p. 11.
JĠai
remarqu que les femmes sont plus lĠaise et plus ouvertes la sexualit et
la sexologie que les hommes, parce que plus conscientes de leur sensualit.
Moi-mme
jĠai travaill Laforgue avant Reich. Et le mot orgasme me semble toujours peu adquat. JĠai pu reprendre cette
tude en posant une hypothse de diffrenciation entre lĠorgasme ractif physique habituel et cette liesse, de laetitia en
latin, qui ne se vit quĠ deux et parfois que trois fois dans une vie. Cette
liesse jaillit dĠun Ç lieu intrieur È
qui inonde lĠtre tout entier.
Ç Le lieu nous marque plus expressment la
situation que la grandeur ou la figure É de sorte que si nous disons quĠune
chose est en un tel lieu, nous entendons seulement quĠelle est situe de telle
faon lĠgard de quelques autres choses ; mais si nous ajoutons
seulement quĠelle occupe un tel espace ou un tel lieu, nous entendons outre
cela quĠelle est de telle grandeur et de telle figure quĠelle peut le remplir
tout justement È. [9]
DĠaprs
Alain Rey, dans Le Robert,
Dictionnaire historique de la langue franaise, liesse est un Ç mot de la langue rustique signifiant
fertilit, fcondit, driv de laetare É
fumer la terre È. JĠai vu, trois femmes enceintes en une seule fois,
malgr leurs prservatifs et lĠune fut sre de lĠtre ce mme jour.
Allgresse et liesse seraient lies Ç aux
sentiments dĠune socit rurale et religieuse È. Je crois que cette
allgresse correspond effectivement ce sens sublime de lĠorgasme. LĠorgasme
est dĠailleurs li aux Ç organes È
comme nous disons. Organ veut dire
plein de sve, en parlant dĠune terre fertile pleine de plantes, de fruits
mrs ; il signifie dborder dĠardeur, de dsir amoureux.
Org est
rapproch du sanskrit Urja vigueur.
En
1777, lĠorgasme, cĠest le Ç point le plus haut de lĠexcitation
sexuelle È employ Ç dĠabord propos de lĠrection masculine, puis
de lĠmission de sperme, et ensuite en parlant de la femme dans Ôavoir un
orgasmeĠ È. [10]
Orgie eut dĠabord
le sens de Ç transports de lĠamour È, puis driva dans les
dbordements sexuels enthousiastes, en groupe.
Les
orgasmes, comme lĠorgue des ftes de carnavals, comme les grandes orgues des
clbrations, sont des ftes de la nature fminine et masculine.
La
liesse comprend encore la fcondit, la fertilit, la grandeur, la figure,
lĠimage et ressemblance de tout amour en ce mme espace de lĠunion qui devient
grce et plnitude. Il y a dans cette liesse le monde entier, une union
cosmique, une analogie lĠacte crateur jusquĠen la procration.
LĠorgasme,
cĠest une motion sexuelle spcifique de lĠtre humain qui donne et se donne
avec plaisir.
La
liesse, cĠest une joie o le don et sa rception se dpassent dans une
relation, tant au pass gntique quĠ la gnration qui vient.
Tout
ramener lĠorgasme nĠimplique pas un couple stable, et certaines femmes
vitent lĠorgasme par exigence de la liesse qui, amour, est ce qui dure.
Ç Le travail de plusieurs
gnrations sera ncessaire pour obtenir que la sexualit soit prise au srieux
aussi bien par les savants officiels que par les profanes. Selon toute
probabilit, elle ne le sera pas avant que des problmes de vie et de mort ne
contraignent Ôla socit elle-mmeĠ en venir comprendre et approfondir le
processus sexuel, et non seulement protger ceux qui lĠtudient mais
entreprendre elle-mme cette recherche. LĠun de ces problmes de vie et de mort
est le cancer. Un autre est cette Ôpeste psychiqueĠ qui suscite les dictatures.
LĠconomie sexuelle est une branche des
sciences naturelles. En tant que telle, elle ne doit pas avoir honte de son
objet, et tout savant incapable de surmonter lĠanxit sociale de la
diffamation qui peut lĠatteindre parce quĠil tudie les faits sexuels mrite
dĠtre rejet, car elle est invitablement lie lĠducation actuelle. È
WR p. 13.
Certes,
lĠanxit dĠune personne quoique mature, et au dernier stade de la nvrose,
reste dpendante du sur-moi parental.
LĠorgasme
touche la fois lĠaction de fcondation de lĠadulte et la rencontre de
lĠovule avec le spermatozode choisi.
La
liesse qui engendre des liesses populaires, dont le souvenir est propre aux
gnalogies des peuples, est union cosmique et divine que seuls devinent ceux
qui lĠont vcue. Et tous la dsirent au-del des sursauts de lĠorganisme, des
grandes orgues des organes, des ressacs de lĠamour, des ressauts de la
tendresse, des resserrements de lĠaffect et du ressort puissant de la passion.
Hier
Vauhallan, un juriste me parle des trsors du pays. L, sur la hauteur,
devant nous, un officier norois du roi Childric fut dpos dans la crypte de
lĠglise. En partance depuis ce lieu pour le Walhallah des Vikings, il sera des
hros reus par les Walkyries au ciel des Norois.
Certes
lĠattendit le nectar de lĠOlympe et lĠambroisie de lĠEden.
Palaiseau
viendrait, sous le rgne du fils de Clovis, du Petit Palais de Clodomir, et Vauhallan du Walhallah d'un de ses officiers vikings enterr l.
Ç Il est bon dĠcrire des
biographies scientifiques quand on est jeune, un ge o lĠon nĠa pas encore
perdu certaines illusions sur la disposition de ses contemporains accepter
une connaissance rvolutionnaire. LorsquĠon a encore ces illusions, on peut
creuser jusquĠaux vrits fondamentales É È WR p. 12. Quand
on entend une Edith Piaf, ce nĠest pas une
illusion :
Ç Quand il me prend dans ses bras,
il me parle tout bas, je vois la vie en rose. Il me dit des mots dĠamour, des
mots de tous les jours É Il me lĠa jur pour la vie É des nuits dĠamour nĠen
plus finir, un grand bonheur qui prend sa place É en mourir. Une part de
bonheur dont je connais la cause É È
Ç LorsquĠon a encore ces
illusions È, dit Reich, on peut Ç rsister
toutes les tentations de ... sacrifier les vrits dcouvertes la paresse de
la pense ou au besoin de prserver sa tranquillit dĠesprit. È
Ç La 'sexualit', selon lĠattitude
dominante dĠaujourdĠhui, est une offense. Il est trop facile de relguer dans
lĠoubli sa signification pour la vie humaine. È
WR p. 12-13.
Je
participai un congrs europen sur Gabriel Marcel o je rencontrai lĠacteur
Alain Cuny. Le prsident Henri Gouhier eut, vers nous autres jeunes, ce regard
qui reconnut la flamme cratrice.
Ce
fut notre baptme du feu. De mme, la parole donne Copenhague en 1980 par
Ada Abraham propos de la mort, fut notre circoncision bien applaudie. Depuis,
nous nĠavons jamais vgt, gardant la Ç rue de notre amour È au-del
des pestes de lĠAdfi qui nous salissent et atteignent en devenir endmiques.
Si
lĠorgasmothrapie de Reich nĠest quĠun pas de clerc et nĠest pas si clair,
Reich a ouvert une porte sur un seuil, comme disent les philosophes, le seuil
de la pubert et donc des Dplacements
nvrotiques adolescents, adultes et matures.
Ç Les hommes dĠaujourdĠhui sont
ainsi faits : ils ragissent avec un rire gn ou par un ricanement
lorsquĠon aborde ce qui est au cÏur de leurs dsirs et mme de leurs sentiments
religieux. È WR p. 13.
CĠest
la dfense des agaptes et des priscopales, ples images du nom de lĠEpoux et de lĠEpouse. Craignant
tant la hirogamie des hystro-mystiques, elles s'y talent.
Ç Ce nĠest pas le pipi de nĠimporte qui È
chantait Bourvil. Et par la science des cathos qui ont la colique, ils sont
trop universels, comme la Tour Eiffel rige en lumire cartsienne qui pense
et sait tout, sauf le doute constructif et ces illusions utopiques qui restent
stables, comme le Mont Blanc et lĠEverest ou les fosses du Pacifique.
Va-t-on
Ç sauver lĠhonneur de la recherche
scientifique sexuelle È ? ou bien chantera-t-on : Ç Je lĠaime trop mon gigolo È ?
Mon phallus sera mon fantasme endormi des chercheurs qui cherchent toujours,
quitte ne rien trouver. Ils seront les gigolos de la pense unique.
Ç Car lĠunivers fasciste pourrait triompher de
nouveau, comme il le fit en Europe, et menacer dĠanantissement notre dur
travail, le parti des politiciens et des psychiatres moralisateurs de lĠcole
de lĠhrdit aidant. È
Ç La thorie de lĠconomie sexuelle peut
sĠexpliquer en quelques phrases :
La sant psychique dpend de la
Ôpuissance orgastiqueĠ, cĠest--dire de la capacit de se donner lors de lĠacm
de lĠexcitation sexuelle, pendant lĠacte sexuel naturel. È WR p. 14.
Cette
capacit de se donner reste fondamentale, si lĠon veut bien ne pas barrer la
route de la source et du torrent.
Ç Sa base est lĠattitude caractrielle non
nvrotique de la capacit dĠaimer.È WR p. 14.
La
nvrose de caractre, cĠest de
vouloir tout seul tre le pre, la mre, lĠenfant, dans chacun des trois lits.
CĠest encore de siger sur le sige du pre, celui du fils, de la mre, et de
manger aux cuelles de la mre, du pre et de lĠenfant.
Or le bonheur est le
fruit de la castration triple, aprs la sortie par la fentre de notre Boucle
dĠor, qui ainsi est accouche par forceps.
Quant
Peau d'ne, en tuant symboliquement lĠne du pre adorateur de sa fille, elle
rgle son Ïdipe.
Ses trois relations
narcissiques dĠtre le soleil : lĠenfant ; la lune : la mre ; le ciel : le
dieu, ncessitent un Ïdipe ici sur le meilleur ouvrier du pre, lĠne aux cus
dĠor quĠelle imite au travail comme fille de ferme.
Ç Les troubles psychiques sont les effets des
perturbations sexuelles qui dcoulent de la structure de notre socit. È
La
structure de la socit surgit du binme parental masculin – fminin, qui
se donne en amour et se redonne en amiti, puis en amour ducatif. Les
perturbations sexuelles seront de mettre parents, beaux-parents, grands-parents
puis enfants et adolescents dans une participation au consentement sexuel
mutuel, excitant certes, mais vain et culpabilisant.
Ç Pendant des milliers dĠannes, ce chaos a
favoris lĠentreprise qui tendait soumettre les individus aux conditions
existantes par lĠintriorisation de contraintes extrieures imposes la vie.
Son but est dĠobtenir ÔlĠancrage psychiqueĠ dĠune civilisation mcanise et
autoritaire en tant aux individus leur confiance en eux-mmes. È CĠest
pourquoi dans notre socit de consommation orale, voire fÏtale, nous avons
institu la restauration du nom de la
mre, donc lĠinstauration de la confiance en soi dĠo nat le premier
dsir, la naissance de Vnus, et la premire objectivation qui chappe la
pense unique de type paranoaque.
Ç Le comportement antisocial nat de Ôpulsions
secondaires qui doivent leur existence la rpression de la sexualit
naturelleĠ. È WR p. 14.
CĠest
ainsi que naissent les quatre psychopathies
de lĠobsession sociale ocanique ou mtaphysique par rpression de la sexualit
naturelle par les bisexuels dominants.
Je
connais plus de gens qui quittent lĠamour pour le pouvoir que le contraire, et
lĠon commence par lĠamour, on finit par le pouvoir, disaient La Bruyre et La
Rochefoucauld.
Ç LĠindividu lev dans une atmosphre de
ngation de la vie et du sexe acquiert un Ôplaisir-angoisseĠ (la peur de
lĠexcitation de plaisir) qui est reprsent physiologiquement par des spasmes
musculaires chroniques. È WR p. 14. Il sĠagit l, me semble-t-il, dĠangoisse
mtaphysique qui touche les bisexuels, seconds en leur socit.
Ç Ce Ôplaisir-angoisseĠ est le terrain sur
lequel lĠindividu recre les idologies qui nient la vie et qui forment les
bases des dictatures. È
Toutes
les ttes sociales secondaires par leurs envies du pouvoir cherchent
lĠidologie qui captera la vie et sera la base de la dictature ocanique.
LĠangoisse de tous les grands cadres !
Ç CĠest le fondement de la peur de vivre dĠune
manire libre et indpendante. Il
devient la source o toutes les activits politiques ractionnaires, o tous
les systmes de domination dĠun individu ou dĠun groupe sur une majorit de
travailleurs puisent leur force. CĠest une angoisse bio-physiologique. È CĠest propre lĠhystrie dĠangoisse paralysante de lĠadolescence.
Ç Elle constitue le problme central de la
recherche psycho-somatique. È
En
effet, lĠapparition de la sexualit sur terrain infantile nvrotique,
caractriel et angoiss, a des rpercussions sexuelles qui, refoules par le
trop du phallus omnipotent, vont se somatiser chez les mres inconditionnelles
de ces phallus. [11]
Ç La structure caractrielle de lĠhomme
dĠaujourdĠhui (qui perptue une civilisation patriarcale et autoritaire vieille
de quelque quatre six millnaires) est marque par une Ôcuirasse contre la
nature en lui-mme et contre la misre sociale extrieure lui-mmeĠ. È
WR p. 15. Ne serait-ce que lĠattitude de diviser pour rgner, cĠest bien l
une des sources de tous nos clivages, voire de la dsertification du monde
producteur oral et fÏtal, proltaire et sous-proltaire.
Par
ailleurs Ç cette cuirasse du
caractre Ôcontre la natureĠ est la base de la solitude, de lĠinscurit, du
dsir ardent dĠautorit, de la peur de la responsabilit, de la qute dĠune
mystique, de la misre sexuelle, de la rvolte impuissante, de la rsignation
un type de comportement pathologique et contraire la nature. È WR p. 15.
CĠest l ce Ç mur È, ce Ç mur autiste È qui ne veut rien
entendre de la socit quĠ travers son cocooning utrin. Quant aux structures
caractrielles, elles viennent de ce fameux noyau
caractriel urtral qui prpare toutes les formes de bisexualits et de
totalitarisme sexuel. [12]
Enfin
la civilisation patriarcale et autoritaire tient, semble-t-il, du phallus
paranoaque : Ç Les tres
humains ont adopt une attitude hostile contre ce qui, en eux-mmes, reprsente
la vie, et se sont loigns dĠelle. È WR p. 15. Le paranoaque est hostile lĠimage de sa mre qui,
justement, reprsente la vie et dont il se nourrit.
Ç Cette alination nĠest pas dĠorigine
biologique, mais dĠorigine sociale et conomique. On ne la trouve pas dans
lĠhistoire humaine avant le dveloppement de lĠordre social patriarcal. È
WR p. 15.
En
fait, lĠenfant puis lĠadulte tente dĠentrer dans la petite socit du couple
parental et de sa petite famille, et il le fait avec une nergie pulsionnelle
qui augmente, diminue, se met en opposition, sĠinvestit. Dans lĠordre social
patriarcal, lĠenfant passera de la relation bipolaire enfant-mre la relation
triangule enfant, mre et pre.
JĠavais
not dans mon analyse un sentiment abandonnique, vite repr grce au rcit de
ma mre prostre devant les baonnettes allemandes fouillant le foin o taient
les soldats franais, quand je nĠavais que huit jours et que son lait tourna en
sang. Mais ce nĠest que lĠan pass, devant Huong Tam qui venait de quitter son
orphelinat du Vietnam et prcisment son mdecin, que je fus confront une
motion puissante,
justement abandonnique et irrpressible. Je ralisai
alors que je vivais un rel abandon lors du dpart de Louis Boulon, le dernier
franais quitter la ferme. Cela eut lieu lors de lĠouverture de la ligne de
dmarcation entre la zone occupe et la zone libre.
De
mme le Ç lchage È de
l'vque de Versailles, me refusant dĠtre parrain de Valrie. [13] Elle a 30 ans, trois enfants et ce
refus est donn sous le prtexte des diffamations ordurires transmises par Mme
le Her, [14] chef de personnel dĠAigrefoin, un
centre d'handicaps. Ce me fut trs pnible et augmente mon arythmie, qui
culmina ce Nol quand Mgr Aumnier alla passer Nol Aigrefoin, corroborant
les dires de la chef qui refuse de sĠexcuser et mme de pardonner Valrie,
a-t-elle affirm devant elle et leur cur.
Je
pense aujourdĠhui que cette Mme le Her a fait part sa catchise de ce
quĠelle avait reu des Ç Hautes instances È du diocse, comme elle
lĠa dit.
Ainsi
lĠvque la remercie de ses bons services et de son infamie mon gard.
Je
ralise que nos Ç focos È
parisiens refusent notre nature et nos fonctions dĠexprience au nom de leur
culture Ç catho È et
rationnelle. Ils refusent notre recherche et leur propre instinct au nom de
leur morale culpabilisante calomniatrice, dont est manifeste la drive
homosexuelle que jĠai, chez 40 cas, soigne et gurie. Quant la pdophilie,
je ne lĠai apprise que lĠan pass. Ils refusent notre travail, comme le dclarait
vers 1980 Mgr Lustiger, palliant de son autorit judo-chrtienne un amour
quĠil nĠa gure eu notre gard, ni lĠgard de ceux qui sont dans le pathos, savoir la douleur psychique de
cette homosexualit qui est soit hrite de l'Ïdipe
du 2me ou du 1er type,
soit choisie aprs la rsolution des trois Ïdipes.
LĠon
peut encore refuser la sexualit au nom dĠun accomplissement de soi suprieur
en ambition. Les gens, encore dans les nbuleuses des psychoses latentes,
introjectent un amour christique. Et par une Ç humilit È autoritairement impose, ils promeuvent leur phallus de la mre. DĠo les drives
inverties lesbiennes et homosexuelles et pdophiles ou pdrastes.
En
effet, lĠenfant, identifi la mre aimant la seconde mre de lĠÏdipe des ethnologues,
risque de glisser vers Lesbos chez les filles et lĠinversion chez les garons,
avec la dcouverte de lĠamour qui est certes une bonne nouvelle. Puis dans lĠÏdipe du 3eme type, la
fille reste entre les deux mres devient le phallus, le poulain de ses
ducatrices, donc homosentimentale, et, lĠoccasion faisant le larron, elle
dcouvre lĠexprience de Lesbos et des Amazones, sacrifiant la moiti de leur
fminit ou attirant ainsi les garons invertis lĠimage de leurs mres.
Le
garon, lui, devient soit une bonne mre, un papa poule ou un petit jouet
sentimental pour les phallus des mres
et des couples symboliques. On le retrouvera dans ceux qui quittent lĠamour
pour le pouvoir, tel le grain dĠorge qui se bouge et monte dans la manche. Ils
seront les chouchous dans les manches des suprieurs religieux, dont lĠesprit
nĠest pas si saint ni sain mais trop animiste.
Enfin,
la conscience morale tant libre de ses actes, o lĠamour de couple est
reconnu, certaines personnalits aprs symbolisation des trois Ïdipes (
Thbes, Corinthe et Colone) opteront pour lĠhomosexualit proprement dite en
connaissance de cause de lĠhtrosexualit elle-mme.
Une
revue est tombe dans ma bote lettres. Je lis : Ç Acquiers la paix intrieure et des milliers autour de
toi trouveront leur salut È de Sraphin de Sarov. CĠest la rponse
la nvrose obsessionnelle sociale o
la bisexualit est duelle et dfi permanent lĠintrieur de soi. Je lis encore
sous lĠimage dĠune femme au chle vert et aux yeux bleu-vert :
Ç Quelle direction prendra notre me ?
Celle que nous lui aurons donne sur la terre È remarque Jean-Marie
Vianney, le cur dĠArs.
LĠhtrosexualit
aprs Ïdipe, comme lĠhomosexualit sexue, est un choix, un projet de lĠme
capable dĠtre libre.
Ç Cette Ôunit de la culture et de la nature,
du travail et de lĠamour, de la morale et de la sexualitĠ, que lĠhumanit
attend depuis toujours, cette unit restera un rve aussi longtemps que lĠhomme
ne permettra pas la satisfaction des exigences biologiques de lĠaccomplissement
sexuel naturel (orgastique) È, crit Reich. JĠajouterai mme :
lĠexigence de liesse personnelle et sociale.
Ç Jusque-l, la vraie dmocratie et la libert
responsable demeureront une illusion. È WR p. 15.
En
effet, il y a toujours des gens plus gaux que dĠautres. Ce qui diffrencie
lĠhtrosexualit et lĠhomosexualit, cĠest non pas la diffrence anatomique
mais pour lĠhtrosexualit, cĠest lĠgalit dans la libert et la diffrence,
et pour lĠhomosexualit cĠest lĠingalit par la domination et la soumission.
Une
jeune schizophrne catatonique, mre dĠun enfant, cria aprs des semaines de
silence prouvant et de prostration : Ç Jsus ! È
Puis : Ç Baise-moi ! È puis :
Ç Encule-moi ! È. Le langage social populaire le dit bien :
Ç Tu as couch avec le patron È ou bien : Ç Tu tĠes fait É
entuber È, tu es une Ç pdale È, tantt en haut tantt en bas.
Ç É
Et la soumission sans espoir aux
conditions sociales existantes caractrisera la vie humaine. È WR p. 15. CĠest lĠesclavagisme ou le
servage de la socit de consommation, voire des producteurs que lĠon impose
aujourdĠhui.
Ç LĠanantissement de la vie
prvaudra È. Et cĠest l lĠobjet de la 3eme guerre
mondiale o toute ethnie peut tre en danger,
Ç É ne ft-ce que dans lĠducation obsessionnelle, dans les institutions
sociales obsessionnelles, ou dans les guerres È. LĠobsession
sectaire-antisectaire en est une ; et cĠest une guerre.
Nous
voil loin de Ç lĠconomie du salut È
de lĠglise et dĠune vraie catharsis qui nettoierait les effets dĠune nvrose
de guerre et de ses traumatismes qui durent depuis 20 ans.
MM.
Laplanche et Pontalis propos de la nvrose traumatique dclarent : Un
traumatisme, cĠest Ç un choc trop
intense, un afflux dĠexcitation excessif eu gard la tolrance du sujet È,
lequel provoque des troubles. [15]
Les
traumatismes sont bien plus sociaux que sexuels. Donc ils relvent de cette
bisexualit inhrente toute perversion, inconsciente ou non. Ceci est propre
certains Ç cas rebelles È, qui font invoquer la force respective
des instances en prsence, notamment la force constitutionnelle ou actuelle des
pulsions.
Et
ceci arrive au moment o je reste en faiblesse dans mon contre-transfert de
groupe. Valrie veut se former tre analyste. Avec elle, je me retrouve en la
position initiale de ma vie quand, en position fÏtale automutique, donc Ç masochique
utrine È, je portais ma mre ds ce dbut de la guerre de 40, car
elle avait vcu elle-mme difficilement le dbut de la 1ere guerre
mondiale en naissant le 17 juillet 1914.
Freud
dit que la pousse de la pulsion se dfinit comme Ç la quantit dĠexigence de travail impose au psychisme È[16]. Ce
fut pour ma part un traumatisme tel que depuis le jour o lĠon mĠa dit Ç niet È pour tre parrain ce
baptme, je ne pus ces quelques semaines-l continuer mon travail de recherche.
Je me reposai et continue, lisant des bandes dessines et un livre imag sur
les croisades, enfin lĠhistoire des Conciles Ïcumniques. Or, jĠai perdu mes
notes sur les huit premiers dĠOrient et, au 6 juin 2007, ne les retrouve plus,
les ayant confies taper le jour o un Archevque byzantin vint chez moi.
Depuis
lĠordre patriarcal, dit Reich, Ç le
devoir a remplac le plaisir naturel de travailler et dĠagir È WR p. 15.
CĠest le monde de lĠapprentissage nvrotique.
Ç La structure caractrielle moyenne des tres
humains sĠest modifie dans la direction de lĠimpuissance et de la peur de
vivre, de sorte que les dictatures ont pu, non seulement trouver un terrain
pour sĠy tablir, mais se justifier en mettant lĠaccent sur les attitudes
humaines existantes, telles que le manque de responsabilit et lĠinfantilisme.
La dernire catastrophe internationale est lĠeffet ultime de cet loignement de
la vie. È
Le
noyau caractriel, centre de la 3me
Ç toute-puissance È, aprs celle du noyau paranoaque dchan la
premire guerre mondiale, et aprs celle du noyau autiste cach, masqu, lors
de la seconde guerre mondiale, amne vivre lĠimpuissance et la peur devant
les caractriels des coles primaires o de futurs dictateurs sĠexercent dj,
rendant dpressifs, irresponsables leurs instituteurs, et infantiles leurs
ducateurs. Voir les talibans du Pakistan. Taleb
signifie instituteur en cole coranique.
Ç La formation du caractre sur un mode
autoritaire a pour point de dpart, non pas lĠamour parental, mais la 'famille
de type autoritaire'. Son principal instrument est la suppression de la
sexualit chez lĠenfant et chez lĠadolescent. È WR p. 15.
LĠamour
parental coupable peut gnrer la faiblesse nvrotique, jugule par le sur-moi.
Mais
Ç la famille de type autoritaire È
est la famille o svit le phallus de la
mre.
Dans
lĠÏdipe du 2me type,
cĠest la famille o quelquĠun est le centre du monde, avec son phallus maternel
autiste. CĠest le complexe de Nut qui gale la vote terrestre et dont
lĠautoritarisme est envotant car maternant en fausse sublimation. Le complexe de Nut est manifeste dans lĠempire
grec dĠAlexandre le Grand.
Dans
lĠÏdipe du 2me type, cela
peut tre aussi la famille o quelquĠun descend du singe, pour Ç singer È
sa mre et imposer le phallus de Gleb la desse gyptienne du ciel. Ici, le
complexe infantile est de type paranoaque et phallique. LĠautoritarisme du
phallus de Gleb se dresse vers cette mre pose en dsquilibre et en dmesure comme la vote atmosphrique.
Le complexe de Gleb est vident dans lĠempire napolonien.
Aprs
le phallus maternel autiste du type hitlrien de la dernire guerre mondiale de
1940-45 et le phallus infantile paranoaque du type de la premire guerre
mondiale de 1914-18, il y a le phallus du couple parental et des mres
archaques la fois, qui capte les six horizons triphalliques et ambivalents.
Avec lui, il y a fausse symbolisation.
Tout le sexe pour un seul sacrifie lĠaffect de lĠenfant et la passion sexue de
lĠadolescent.
On
retrouve les Ç trois noyaux È dans les bisexualits o se brisent les
couples.
Ç En raison de la cassure qui sĠest produite
dans la structure caractrielle de lĠhomme dĠaujourdĠhui, on tient pour
incompatibles la nature et la culture, lĠinstinct et la morale, la sexualit et
lĠaccomplissement de soi. È WR p. 15.
Certes,
le sens de ce mot chez Reich diffre du ntre dans la nvrose caractrielle mais nĠy est ni contraire ni contradictoire.
Je
trouve ici la clef de la fameuse incompatibilit que les focolarini nous
reprochent avec eux et avec Ç leur È glise. La toute-puissance
archaque de la paranoa nĠest pas vertu ecclsiastique, ni la rgle dĠamour et
du respect des parents, mme nvross.
Loupiac
aussi croyait incompatible mon analyse personnelle et lĠexercice du Cri primal, reichien en quelque sorte.
Il est mort. Et il ne le serait pas, dira sa femme, sĠil avait travaill avec
notre groupe.
Ç La sexualit et lĠangoisse sont les
directions opposes de lĠexcitation dans lĠorganisme biologique : ÔlĠexpansion du plaisirĠ et la Ôcontraction de lĠangoisseĠ. È WR p. 16. Ç LĠexpansion du plaisir È se fait dĠautant mieux que
lĠouverture de la fminit et lĠouverture de la virilit sont concomitants et
sĠajoutent et mme sĠamplifient avec le bonheur amoureux. A la bonne heure,
lĠangoisse est bien oppose au dsir, vu que lĠun et lĠautre sexe deviennent
obstacles lĠautre et rciproquement. LĠangoisse suppose deux partenaires
affectifs, parents, ou frre et sÏur qui rivalisent, ou encore deux partenaires
sociaux ou sexuels qui eux aussi rivalisent.
Ç La victoire des dictatures a t rendue
possible par la mentalit malade de lĠhumanit europenne que les dmocraties
nĠont su matriser ni conomiquement, ni socialement, ni
psychologiquement. È WR
p. 17. La bisexualit sociale est un dfi : ïte-toi de l que je mĠy mette ! de mme sur le plan psychologique, donc sexuel ; et encore
sur le plan conomique o le fort domine le faible.
Ç Le refoulement sexuel, la rigidit biologique, le moralisme et le
puritanisme ne se limitent pas certaines classes ou certains groupes de la
population. È
Ç LĠlucidation de la fonction du vivant ne
constitue une menace que contre Ôune seuleĠ attitude, contre Ôun seulĠ ordre
social et moral : Ôle rgime dictatorial autoritaire de toute espce qui,
par sa morale obsessionnelle et par son attitude obsessionnelle envers le
travail, tente de dtruire la dcence spontane et lĠauto-rgulation naturelle
des forces vitales.Ġ È WR p. 18.
Ç É
La grande tche consiste substituer au
chaos sexuel, la prostitution, la littrature pornographique et la
dbauche sexuelle, le bonheur naturel en amour, garanti par la socit. Cela
nĠimplique aucune intention de Ôdtruire la familleĠ ou de Ôminer la
moraleĠ. È
Ç La connaissance, le travail et lĠamour
naturel sont les sources de la vie. È WR p. 19.
Ç ÔLe gouvernement du peuple par le peuple,
pour le peupleĠ ou Ôlibert, galit, fraternitĠ É Ôïtez tous les obstacles
qui se trouvent sur la voie de leur ralisationĠ É Ne simulez pas la dmocratie !
Autrement le fascisme gagnera partout !Ġ È
6 janvier 2007
Ç La nvrose collective È est Ç telle quĠelle se matrialise dans les
dictatures de toute espce et dans les incohrences politiques. È WR p. 20.
Ç É levs pour devenir mcaniquement
obissants, les hommes 'volent' la libert pour eux-mmes, ils 'tuent' ensuite
le champion de leur libert et se la font enlever par un dictateur. È WR
p. 21.
Ç La dictature est enracine dans la peur
irrationnelle de la vie chez la plupart des individus. È WR p. 22. CĠest la puissance de lĠAdfi
et dĠautres aveugles similaires.
Ç LĠhomme est faible l o lui manque le
savoir. È Mais science sans
conscience nĠest que ruine de lĠme car lĠintelligence porte savoir. Mais
la vraie libert porte agir en conscience.
Ç ÔLa libert du culteĠ demeure une dictature
tant quĠil nĠexiste pas en mme temps de Ôlibert pour la scienceĠ. È
La
monomanie atteint autant le sacr-profane
de lĠintuition, en effet, que lĠart de
la pense ou lĠamiti du sentiment,
voire la libert morale de la
sensation.
Mai
1968 en France ouvrit cette porte.
Ç Nous devons dcider si 'Dieu' est une figure
barbue toute-puissante dans le ciel ou la loi cosmique de la nature qui nous
gouverne. CĠest seulement lorsque Dieu et la loi naturelle se rencontrent que
la science et la religion peuvent se rconcilier. Il nĠy a quĠun pas sur la
voie de la dictature entre ceux qui reprsentent Dieu sur terre et ceux qui
veulent le remplacer sur terre ...
É
ÔLe comportement moral naturel suppose la
libert du processus sexuel naturelĠ. Rciproquement, la morale obsessionnelle
et la sexualit pathologique vont de pair É
É La dictature est toujours plus facile
que la ÔvraieĠ dmocratie È WR p. 23. Au premier abord !
Ç ÔCe qui est vivant est en soi raisonnable'.
Si on ne lui permet pas de vivre, il devient une caricature É
É Lorsque la vie est une caricature,
elle ne peut que crer la terreur. È WR p. 23-24.
Ç Les racines de la science poussent
infiniment plus en profondeur que celles du dsordre fasciste dĠaujourdĠhui. È
[17]
WR (1940), p. 24. Et en 2007, ce
dsordre au nom de lĠordre de la pense unique sĠest aggrav.
________
Chapitre I
La biologie et la sexologie avant Freud
6
janvier 2007
Ç M |
a position scientifique actuelle É a eu
son origine dans le sminaire de sexologie de Vienne (1919-1922) ...
É
Affam par le dsÏuvrement de quatre
annes de guerre (1914-1918) É je
bondissais vers tout ce qui valait la peine dĠtre connu sur mon chemin É
É
Par hasard É je fis connaissance avec la
psychanalyse. En janvier 1919, un bout de papier circula É On y expliquait la
ncessit dĠun sminaire sexologique É Je me rendis une runion É Ce sujet É
tait nglig par lĠUniversit. È WR p. 25.
Ç
Dans mon journal la date du 1er
mars 1919 : ÔPeut-tre ma morale objecte-t-elle contre cela. Nanmoins,
dĠaprs ma propre exprience et mes observations sur moi-mme et les autres, je
suis maintenant convaincu que la sexualit est le centre autour duquel tourne
toute la vie sociale, aussi bien que la vie intrieure de lĠindividuĠ. È
WR p. 26.
Anne
Brenier approuva une de mes rflexions : Ç Dom Guranger, le fondateur de Solesmes, disait que le dsir fait les
saints È. CĠest tout fait vrai, dit-elle !
Oui,
le dsir appelle ce quĠil nĠest pas et nĠa pas encore. Or il y a trois dsirs
sexus et deux sexes.
LĠun
attire le fminin ! LĠautre attire le masculin ! Et les deux sexes
sont attirs par le Trois fois Saint.
Ajoutons
que lĠenfant attire la maternit. Et que les enfants suscitent la paternit.
La
sexualit nĠest pas un centre mais un appel lĠautre.
Les
Ç premires confrences auxquelles
jĠassistai posaient la sexualit comme un phnomne bizarre. È WR p. 26.
A lĠInstitut de la Ç Chapelle prs Ses È au pr-sminaire, jĠeus le
mme sentiment devant lĠangoisse du professeur É je ne sais plus lequel.
Etait-ce le fils de la chef de gare de notre village sur le tronon
Paris-Bagnoles de lĠOrne ? En tout cas, le lundi, jĠavais rgulirement
mal au ventre cette anne de sixime É Le suprieur me demanda de laisser la ceinture
et de mettre des bretelles. CĠtait humiliant car jĠavais lĠair dĠun vieux. En
ralit, cela tait d au professeur dĠanglais É
Ce
que ma mre mĠavait appris 5-6 ans sur la sexualit reste heureux encore. Et
en 6eme, nous nous amusions des fils des villes qui confondaient les
bÏufs et les vaches.
Ç La littrature sexologique
semblait se diviser en deux catgories : la srieuse et la
moralisatrice-salace. È WR p. 26.
Ç La question : ÔQuĠest-ce que la
vie ?Ġ se trouvait derrire tout ce que jĠapprenais. La vie paraissait
caractrise par une ÔrflexitĠ et une finalit de lĠaction involontaire et
instinctive. È WR p. 27.
Reich
suit Driesch. Ç Et pourtant son
explication de la fonction vivante par le concept ÔdĠentlchieĠ, [18] ne me
paraissait pas convaincante non plus. JĠeus lĠimpression quĠon ludait un
problme gigantesque au moyen dĠun mot É Les trois preuves É de la diffrence
spcifique entre lĠorganique et le non-organique É paraissaient justes, mais la
qualit mtaphysique du principe vital me laissait insatisfait.
Dix-sept ans plus tard, je pus rsoudre
cette contradiction par la formule de la fonction nerg-tique
É
É
JĠeus plus de chance avec Bergson É Je
sentis instinctivement la validit de son effort pour rejeter aussi bien le
matrialisme mcaniciste que le finalisme. È WR p. 27.
Le
matrialisme mcaniciste est une Ç thorie
... admettant quĠune classe de faits ou mme tout lĠensemble des phnomnes
est susceptible dĠtre ramen un systme de dterminations ÔmcaniquesĠ È[19].
Elle fut utilise par les nazis pour la slection de la race. Ma future
belle-mre vit sa meilleure amie, professeur de sport, partir en Allemagne, car
rappele pour servir dans les haras humains [20].
Elle ne la revit plus aprs la guerre.
Le
finalisme lui, est Ç une doctrine
qui attribue un rle important la finalit dans lĠexplication de lĠunivers et
spcialement É (le) providentialisme
É (le) volontarisme È É
Cela
suppose une Ç adaptation des moyens
des fins ; une adaptation des parties un tout È. [21]
La
slection artificielle serait une Ç causalit
de lĠide È [22],
une simplification illumine de la simplification cartsienne : Ç Je pense donc je suis È.
CĠest
le fruit paranoaque de la pense monomane des bisexuels. LĠon choisit, lĠon
dsire, lĠon ralise pour lĠautre. Mais lĠon choisit comme maman (petit
miroir), lĠon pense comme maman (grand miroir des dmesures) et lĠon est comme maman, soit monomane.
Quant
Bergson, Ç son explication de la
perception du 'temps' et de la Ôdure' dans la vie mentale et de lĠunit du moi
me confirma dans ma conviction intime quant la nature non mcaniciste de
lĠorganisme. È WR p. 27, crit Reich.
Ç Ma thorie actuelle sur lĠidentit et
lĠunit psychophysique a son origine dans la pense de Bergson, bien quĠelle
soit devenue aujourdĠhui une nouvelle Ôthorie fonctionnelle psycho-somatiqueĠ.
Pendant quelque temps je fus considr
comme un Ôfou bergsonienĠ É incapable É de dire exactement o sa thorie
laissait une lacune. È WR p. 27-28.
Bergson
comme le doute prliminaire de Descartes se fonde sur lĠintuition vraie ou
fausse, donc vrifier selon quĠelle est cratrice ou nihiliste.
Ç Il tait impossible de nier le
principe dĠune force cratrice rgissant la vie.È WR p. 28.
Or Reich deviendra fou la fin de sa vie. Selon Freud il Ç vnre dans lĠorgasme gnital le
contre-poison de toute nvrose È. [23]
Ç Seulement je ne pouvais tre satisfait tant
que cette force nĠtait pas tangible, tant quĠelle ne pouvait tre dcrite, ni
manie dans la pratique. Car cĠest l le but suprme que sĠassignent bon
droit les sciences naturelles. È Cette force quĠil ne peut toucher,
dcrire ni manier dans la pratique, nĠest-elle pas justement lĠintuition
cratrice de Bergson ? Reich aurait cliv son intuition du rel,
emprisonn dans un autisme qui, indirectement, fut lĠoccasion du suicide de sa
mre. En effet, il rvla lĠaventure de sa mre son pre, ce qui lĠamena
elle-mme se suicider.
Ç Dans mes tudes mdicales, jĠtais
mcaniciste. È CĠest le matrialisme de Reich Ç É et plutt trop systmatique dans ma
pense È ou dmesur en sa paranoa.
CĠest
ce systmatisme Ç trop parfait È que je reprochai un jour au Dr Loupiac,
avant quĠ mon insu, il ne dlire, puis, parat-il, se suicideÉ
Pourquoi
Andr Loupiac nĠavait-il pas dcel lĠilluminisme de son meilleur ami qui le
fit placer Sainte Anne ? Cet ami clivait la psychologie et la religion. M.
Loupiac nĠavait pas vu non plus la perversion dĠune analysante, secrtaire en
hpital psychiatrique.
Il
mĠavait quasiment Ç interdit È
de travailler avec Dan Miller selon Janov et avait exig les honoraires dĠune
quatrime sance, la semaine o je fis le 1er groupe de Cri primal avec Optic. JĠavais menti, selon lui ! Car jĠavais dit chercher du
travail ! Six mois aprs je fus embauch par Genevive Franois Optic.
Revenons
Reich qui, au congrs de Lucerne de 1934, fut exclu de lĠInternational Psychoanalytical
Association pour son bolchevisme.
En
1936, trait de schizophrne, [24]
Ç Reich sĠcarta dfinitivement de
la psychanalyse É pour une nouvelle mthode, la vgtothrapie, future
orgonothrapie É En 1940 Reich demanda un rendez-vous Albert Einstein
(1878-1955) qui le reut pour un entretien de cinq heures É È. En
1942, Reich sĠenfona dans la folie.
Ç Accus dĠescroquerie pour avoir
commercialis ses accumulateurs dĠorgone, Reich fut emprisonn aprs un
lamentable procs et mourut dĠune crise cardiaque au pnitencier de Lewisburq
le 3 novembre 1957 en Pennsylvanie È [25].
Ç Il est difficile, parfois, note
Reich, lorsquĠon approche ttons
lĠinconnu et lorsquĠon commence le saisir, de ne pas tre effray jusquĠ la
fuite devant une confusion possible de concepts. Heureusement, je reconnus
assez tt en moi-mme le don de plonger dans une exprimentation complexe de la
pense et dĠarriver ainsi des rsultats pratiques. È WR p. 28. Reich
lui-mme situe sa Ç confusion È
des Ç concepts È dans Ç lĠexprimentation È.
Or il y a deux fonctions dĠexprience pour arriver des Ç rsultats pratiques È, la sensation
et lĠintuition.
Sa pense se cliva entre la fonction exprimentale de la sensation et
celle de lĠintuition.
Il
a pris ses intuitions pour la ralit.
Si
lĠon sait quĠen hbreu le o et le a se confondent dans la prononciation, la
confusion entre orgone et organe peut-tre un lapsus intressant.
On
aurait ainsi distinguer, pour comprendre Reich, la sensation physique de
lĠAphrodite Pandea de la terre et lĠAphrodite Ourania du ciel. Donc il y
aurait dceler une fausse sublimation
de la libert morale avec autisme intuitif fusionnel la mre automutique
sensationnelle. Et le remde en cas similaire serait une coupure symbolique du
cordon ombilical.
Ç Il est facile de penser correctement dans
les limites du ÔconnuĠ È : pour la psychose fÏtale automutique, seule la sensation de sa propre mre est connue !
Ç Il est difficile, parfois,
lorsquĠon approche ttons lĠinconnu et lorsquĠon commence le saisir, de ne
pas tre effray É È WR p. 28. Car la fixation
fÏtale a justement t bloque par la frayeur de la mre ce stade.
Ç LĠclectisme de mes sympathies me mena plus
tard ce principe : ÔTout le monde a raison de quelque manireĠ. È Reich
vrifie ainsi son identification fusionnelle des mres diverses qui,
dĠexpriences diverses, mnent des raisons diverses.
Ç Chacun
sa vrit È est signe ou principe dĠautisme.
Ç Dans les manuels de biologie, je trouvai un
ample matriel aussi bien pour une science fonde sur la preuve exacte que pour
une rverie idaliste. È WR p. 29.
Toute
science qui ne distingue pas lĠintelligence intuitive de lĠintelligence
spculative et de lĠintelligence pratique fera des robots ou des rveurs.
Ç Plus tard, je compris mieux
comment on est maltrait lorsqu'on fait un bon travail scientifique. Kammerer
finit pas se suicider. È WR p. 29.
CĠest
le complexe de Socrate. Quand son gnie ne parle plus (ici son
intuition !), il se soumet la vindicte inconditionnelle. On ne se
suicide que par erreur, jamais par amour, mme lĠamour de la science. Socrate
pouvait quitter Athnes selon la loi de lĠostracisme.
En
1919, raconte Reich, Ç je fis É une
communication sur le concept de libido de Forel Jung É Quelle montagne
dĠerreurs psychologiques et sociologiques se trouvait derrire cette ÔseuleĠ
notion fausse È. Car, dit Reich :
Ç Ils identifiaient sexualit et procration. È WR p. 30.
Ç Ils ne sĠtaient pas demand pourquoi se
dveloppait chez les eunuques un si fort sadisme. È WR p. 33.
Ç Il nĠexiste pas de symptmes nvrotiques
sans troubles dans le caractre total comme le pressent Reich ds 1920,
alors que lĠÇ on concevait É le
systme nvrotique individuel comme un corps tranger dans un organisme
psychique par ailleurs sain È WR p. 35.
Ç Freud tait diffrent. Pour commencer, il
tait simple et direct dans son attitude É
É Freud me parla comme un tre humain
ordinaire É Sa manire de parler tait rapide, prcise et vivante, les
mouvements de ses mains taient naturels. Tout ce quĠil faisait et disait tait
teint dĠironie. JĠtais entr chez lui dans un tat de trpidation. JĠen
sortis avec un sentiment de plaisir et dĠamiti. Ce fut le point de dpart de
quatorze annes de travail intensif dans et pour la psychanalyse.
A la fin, jĠprouvai une dception
amre au sujet de Freud, une dception qui, je suis heureux de le dire, ne
sĠacheva pas en haine ou en abandon.
Au contraire, aujourdĠhui jĠai une
meilleure et plus haute estime pour la valeur de Freud quĠ lĠpoque o jĠtais
encore son disciple adorateur.
É Un dvouement total une cause est
la meilleure condition requise pour gagner lĠindpendance
intellectuelle. È WR p. 36.
Ç Je vis beaucoup de personnages apparatre
sur la scne É
Les uns furent comme des comtes qui
semblent promettre beaucoup, mais qui, en fait, ne ralisent rien. DĠautres
furent comme des taupes, creusant dur É sans jamais atteindre la vision de
Freud É
Mais, en vrit, il nĠtait pas
question de rivaliser ou dĠinventer une profession. Il fallait continuer une
dcouverte gigantesque É donner un fondement la thorie de la libido par
lĠexprimentation biologique.
É Il tait ncessaire de consentir
lutter seul, mme si lĠon devait perdre ses amis. È WR p. 37.
Cela
est juste. Encore faut-il de vrais amis pour baliser la recherche et la
vrifier, ce qui permet de rester dans son petit Lir et ne pas djanter dans
un vrai dlire. [26]
PS.
24 fvrier 2010. A la suite de Mgr Maupu de Verdun, le R.P. Dortel-Claudot
propose mes amis de rflchir et discerner sur la pdophilie commerciale
internationale quĠon me prte et la thrapie pratique soi-disant mienne qui
consisterait initier des lesbiennes lĠhtrosexualit et sur mon approche
de lĠinceste divin ou cleste, messianique comportant les trois noyaux autiste
fÏtal, paranoaque oral et caractriel urtral. Mon mdecin va rpondre sur ces
insinuations monstrueuses et criminelles.
Disons
que la perversion de la prostitution pdophile suppose une protection politique
certaine. M. Joseph Bozzi, ancien de la Rsistance, en 1977 mĠassura que le
gnral de Gaulle, son insu, tait financ par la prostitution, mme sĠil
aurait t furieux de le savoir.
Et
puis, pour ne pas entendre les enfants victimes, il faudrait bien une fixation
proprement autiste. Sans parler du retrait paranoaque qui aveugle la
conscience. Enfin, ce genre de proxntisme nĠest possible que par la sduction
caractrielle des papas ours, des mamans ours et des petits ours qui permet de
sduire, squestrer et prostituer ces milieux.
Mgr
Ratzinger la Doctrine de la Foi et Benot XVI la tte de lĠglise romaine
devrait, avec la lucidit de sa pense, percer le mystre de ma Ç croix
rouge È marque au Vatican depuis 1999 et du Ç secret
pontifical È impos en 2009 mon sujet. Libre de tout soupon de
comportement et de culpabilit en ce sens, libre soit-on de ne pas me
croire !
_____
8 janvier 2007
Chapitre II
Peer Gynt
Ç V |
ous tiez É offens quand vous avez appris que vous
descendiez des singes, et que la terre sur laquelle vous rampiez nĠtait pas le
centre de lĠunivers, comme vous lĠaviez cru autrefois È
WR p. 38, dit Reich en sĠadressant au
lecteur.
Ç É Le Peer Gynt dĠIbsen le sent
bien lorsquĠil dit :
'Je
ne suis pas plus avanc.
De quelque ct que
je tourne,
CĠest toujours la mme chose.
Il est ici ! et
l ! et autour de moi !
Je me crois sorti du
cercle et jĠy suis en plein.
Nomme-moi !
Fais-toi voir ! Qui es-tu donc ?'È
Il
ne peut sĠagir ici que de lĠutrus maternel et du tourbillon utrin dans le
pareil au mme des fausses sublimations.
Il
ne voit lĠart quĠen lui-mme et en sa sensation foetale. Est-il autiste et sa
mre parano ? Qui le dira? Avant la coupure de Ç son È cordon et
de Ç son È sevrage, lĠart est-il l'intuition de sa mre ou sa pense
dsaxe sur le sentiment de sa mre fusionnelle ?
Est-il
autiste et sa mre schizode ? Qui le saura avant lĠarrt de la fusion
ombilicale de Ç ses È sentiments. LĠamiti y est serait vue comme non-moi !
Est-il
autiste ? Est-il sa mre autiste ? Est-elle son autisme ? Qui
est sacr ? Lui ? Qui est profane ? Elle ? Elle est le
dehors, lui le dedans ! Comment le vrifier ? CĠest tout un.
Est-il
autiste ou automutique ? Ses sensations sont-elles les siennes et les
siennes celles de sa mre. Elle est frigide et lui chaleureux de sa sensation
inexprime. O est la libert morale ? La sienne ? Celle de sa mre.
Son intuition est-elle juste et sa sensation fausse ? Et lui l-dedans,
dĠo viennent ses deux expriences ?
Ç La dviation du connu, du familier, de
lĠhabituel, peut signifier le chaos et le dsastre. È WR
p. 39.
Hier,
Batrice du Bnin me prpare une surprise. Elle a vu Elodie et Marie-No et
appellera. Elle fut protge par son pre cur, au nord du Bnin, du sacrifice
par touffement en une amphore aprs lĠaccouchement par le sige. Elle a revu
sa mre. Elle a 23 ans. Sa mre adoptive est morte il y a 15 ans. On mĠa
diffam pour lui voler, elle et Sbastien et Anne-Claire et Remy, ses petits
comptes dĠenfant. Sbastien fut plac Aigrefoin o il est libre, et heureux,
dit Jean Vanier, et squestr en ralit. En tout cas si je vais le voir il
sera chass ! JĠentends sa voix encore : Ne dis pas que je tĠappelle
et que je vous vois car mon avenir est en danger. È
Il
est arriv du Liban bb, survivant dĠun bombardement. Il marchait comme un
chien et reniflait le caniveau. Le centre Impro
de Palaiseau lui a confisqu le crucifix en jade apport de Chine par Olivier
Deur que je lui ai donn la mort de sa mre. Celle-ci, agonisante, me
tlphona : Ç Je te demande pardon È. Je ne sus que dire !
Sa famille mĠavait insult, sali, injuri. Je fus le premier lĠinviter au
restaurant, lui et Remy (ex Valdo, du Brsil) son quatrime enfant adopt.
Tout
finira par se savoir, comme le fait que Palaiseau tient son nom du Petit Palais
de Childric, fils de Clovis, qui lgua, semble-t-il, la cape de saint Martin
rcupre en Espagne, lĠabbaye Saint Germain-des-Prs. Je lĠai appris
Vauhallan par M. Schluppe.
Vauhallan
est bti sur une crte. Et sur ce tumulus fut btie une crypte, puis une
glise, pour un valeureux capitaine viking des troupes de Childric II, lĠpoux
de Bathilde. Ce tumulus devint son Walhallah. D'o Vauhallan serait issu du
paradis viking, le Walhalla.
En
tout cas cet enfant, Sbastien, cra lĠamiti entre moi et sa mre
Marie-Thrse Descat. Il se couchait sur mon tapis et elle traduisait quĠil
mĠadoptait. Il me demanda : Ç Tu es fort ? È Et je le
portai pour lui faire toucher le plafond.
Anne-Claire,
sa sÏur, filleule de mes amis et voisins Marie-No et Jean-Paul, fut place la
DASS.
Je
revois Batrice lors de son arrive en France. Sa mre lui avait dit que son
parrain allait venir chez eux. Elle arrivait du Bnin. Elle se prcipita pour
ouvrir la porte et se jeta dans mes bras, sre que cĠtait moi le parrain. Elle
tait jolie et discrte. Elle prpare un master.
Et
Valdo-Remy, quant lui, souriait toujours. Il aurait pu marcher. Jocelyne
Guimon avait propos de lĠlever. LĠAdfi et la tante, unis, ont tout bris.
Ç La peur prouve par lĠhomme devant
lĠincertain, devant ce qui est infiniment profond, devant le cosmos, est sinon
justifie, du moins comprhensible. Celui qui se dtourne du chemin frquent
peut devenir un Peer Gynt, un rveur, un fou. È WR p. 39. CĠest quĠil
est encore au fond de la chaussette aux premiers mois de sa grossesse, au fond
utrin de ses tout premiers mois de sa vie fÏtale. LĠespace et le temps, ce
sont les lieux de toute exprience. DĠtre rest fix au fond du sein ds le
dbut de la vie fÏtale change toutes les expriences.
Ç Il est incompris È, Ç cĠest lĠhistoire dĠun individu
insuffisamment arm È, ou trop aim par sa mre dficiente.
Ç Peer Gynt semblait devoir me rvler un
grand secret, sans y parvenir compltement. È Il Ç sort du troupeau humain È lui Ç dont le pas nĠest pas accord celui de la colonne en
marche. È Il nĠa pas quatre
pattes mais bien cinq, voire huit, si lĠon compte celles de sa mre au mme ge
prnatal.
Ç Les autres se rient de lui quand il est
faible. Ils tentent de le dtruire quand il est fort. È WR
p. 39. A lĠcole primaire, je me battis car on se riait de mes cheveux
longs, blonds et boucls. Et je vainquis, gardant rancune jusquĠ ce que je
revis 60 ans mon adversaire, lui mon ami Jean. AujourdĠhui Pierre Gavroche
continue me moquer et me dtruire le moral et justement lĠglise o lui et
ses amis prennent la premire place [27].
Ma destruction serait bien mrite É quand il protge un Mouvement rpandu en
120 pays, en me mettant la place de leur pdophile dont je nĠai appris le
fait que lĠan pass. Prescription il y a !
Ç SĠil ne saisit pas lĠinfini dont ses penses
et ses actes font partie, il est perdu. È
JĠai
toujours cru en Dieu, parfois en lui seul. Cela mĠa sauv ! Ma mre, ds
lĠenfance, mĠavait protg de la tentation de me venger. Le pardon mĠa sauv
une deuxime fois. Sachant que le sexe nĠest pas tout, cela me sauva une
troisime fois.
Ç Je me sentis un tranger È É toute
ma vie moi aussi.
Ç Si la thorie de lĠinconscient de Freud
tait exacte É alors on pouvait approcher lĠinfini psychique, intrieur. On
devenait un petit ver dans le flot de ses propres sentiments. È
JĠavoue ne pas comprendre cette phrase. Mme si jĠai toujours su faire partie
de la poussire du monde et mĠattendre une mort rapide et prochaine. [28]
Quant
moi, les plus grandes choses au monde quand je les dcouvrais, je les
trouvais toujours moindres que prvues. Ainsi Saint Pierre de Rome mes 15
ans.
Si
Ç lĠinconscient envahit la
conscience È WR p. 40, je nĠai pas tout fait fini dĠvacuer la
grosse bte qui remplissait bord bord, en un de mes rves, le port de
Marseille et avalait un monstre grand comme un immeuble. Ce port de plaisance
abrite beaucoup de bateaux voiles ou moteur.
Ç JĠcrivis une pice o je montrai le
dsespoir dĠun malade mental qui ne peut matriser les forces vitales en lui et
qui cherche aide et charit. È Heureux sĠil le peut encore.
JĠai
moi-mme crit mes quatre pices grecques sur la dernire descendance
dĠÎdipe-Roi : Les pigones et Le Trsor dĠHarmonie sur les dmesures mentales des quatre paranoas
qui subsistent au-del de lĠÏdipe classique. Puis ce fut les quatre fausses sublimations de lĠautisme avec
les Katagonies dĠArgia II et Libre Europa, la pice satyrique. Plus
tard jĠcrirai la Saga des normands
de ses quinze Ducs, pour illustrer les fausses
symbolisations de lĠÏdipe du 3eme
type. Et puis ce fut les trois popes de Dame Jeanne (dĠArc Reims, prisonnire et libre). Enfin le Chant des chants et Les enfants de la guerre [29]. Et je
prpare en 2007 Les enfants de lĠAmour.
Ç Considrez les strotypes dĠun catatonique,
des gestes tels que celui dĠappuyer É un doigt sur le front, comme dans un
effort de rflexion, ou le regard profond, lointain, scrutateur ÉÈ WR p. 40.
Qui dirait quĠil cherche par ses cinq sens situer son intuition lui ?
Un juge vient dĠinterner vie en Alsace Mulhouse un jeune homme avec la
mthode dcrite ici ! Honte ! Ç ÔQuel ge avez-vous ?Ġ ÔQuel
est votre nom ?Ġ ÔCombien font
trois fois six ?Ġ ÔQuelle
diffrence y a-t-il entre un enfant et un nain ?Ġ Il trouve un manque
dĠorientation, un ddoublement de la conscience, un dlire de grandeur É et il
sĠen tient l. Le ÔSteinhofĠ Vienne contenait vingt mille de ces
individus. È
Ç Je pus trs bien comprendre le
sens attribu par Freud au dlire, qui devenait une tentative de reconstruire
le moi perdu É Il me parut que sa notion de la schizophrnie sĠenlisait dans la
rduction de la maladie une rgression auto-rotique. Il pensait quĠune
fixation dans la priode du narcissisme primaire pendant lĠenfance constituait
une disposition la schizophrnie. Cela me sembla exact mais incomplet É Je
crus discerner que ce que le bb absorb en lui-mme et lĠadulte schizophrne
avaient en commun cĠtait Ôleur manire dĠprouver lĠunivers comme une
exprience vcueĠ. È WR p. 40-41. Or, lĠexprience
vcue du bb se vit travers les sensations, les intuitions de la maman. Et
le sentiment qui en juge discerne travers le sentiment fusionnel de la mre.
De mme, lĠexprience et le sentiment et la pense du schizophrne est vcue
travers son exprience datant du stade oral, dans son narcissisme primaire
dĠalors fix en fusion avec la mre.
N.B. :
Ce 9 janvier 07, baptme du Christ. Ma premire filleule, Isabelle Blanchard,
mĠa montr lĠatelier de fonderie Meudon, l o elle a coul le bronze quĠelle
mĠa offert hier, Ç Approche È. DĠhier, aussi, je sais que ma filleule
bninoise Batrice a quitt la DASS 18 ans et demeure 23 ans Meudon. Elle
me prpare la surprise de sa visite.
Ç Pour le nouveau-n, le monde extrieur
avec ses stimuli infinis ne saurait tre quĠun chaos dont les sensations de son
propre corps feraient partie. ÔLe moi et le monde extrieur sont prouvs comme
une unitĠ. Au dbut, pensais-je, lĠappareil psychique distingue entre les
stimuli agrables et dsagrables. Tout ce qui apporte du plaisir appartient
un moi dilat. Tout ce qui contient du dplaisir est attribu au
non-moi. È WR p. 41.
Pour
le nouveau-n, le monde extrieur mais toujours fusionnel est celui de la mre.
Or le chaos des sensations nĠa pas t interprt par le premier sentiment
utrin qui est lĠintuition propre du bb non encore n.
Au
stade oral, le moi (sous-moi
disons-nous) et le monde extrieur (de la mre) sont toujours prouvs comme
une unit. Tout le plaisir agrable venant de lĠextrieur appartient au Ç moi dilat È de Reich.
CĠest le moi idal des dmesures qui nĠest autre que le phallus de la mre archaque, mais aussi
le dplaisir du phallus de perscution, dĠinterprtation douloureuse et de
grandeur contestes par la mre et son monde que lĠon voudra Ç tuer È dans un te-toi de l que je (ou que mon je idal) mĠy mette.
Ç Tout ce qui contient du dplaisir est
attribu au non-moi. È Comme par hasard, notre concept existentiel est
dj utilis par Reich. Car, pour nous, le non-moi
est le propre de lĠautiste fÏtal fix en fin de grossesse , qui ne peut
sortir de la fusion avec sa mre utrine. Son dplaisir certes demeure, mais
aussi le plaisir le plus fanatique qui euphorise dans les fausses sublimations, sous la peau de brebis, dĠne ou de loup de
la mre.
Sous
la peau ou dans la peau du loup de la mre stagne le plaisir qui installe et
maintient fix notre inconscient.
Ç A mesure que le temps passe, cela
change. È
Ç Certains lments des sensations
du moi qui taient localiss dans le monde extrieur É È
car le sous-moi vit dj en partie
ses propres sensations, malgr le non-moi
pathologique de la mre fÏtale qui lĠy noie, sinon lĠenfant avorterait ou
natrait infirme.
Donc
Ç É certains lments des sensations
É sont maintenant reconnus comme faisant partie du moi. È
Ç De mme, des lments du monde
extrieur qui apportent du plaisir, comme le mamelon maternel, sont maintenant
reconnus comme appartenant au monde extrieur. È
Le sous-moi
schizode est dj un moi qui, telle
la petite sirne, reste dans la fusion maternelle, mais en mme temps merge
dj et se vit comme reconnaissant le monde extrieur.
Ç De cette manire, un moi unifi
se cristallise peu peu partir du chaos des perceptions internes (fÏtales) et externes (orales). È Ce chaos nĠest pas si puissant
car lĠon voit bien le bb passer du plaisir aux cris, peurs et rages bien et
fortement exprims.
Ç Il commence prendre conscience de la
frontire entre le moi et le monde extrieur. È Quand cette frontire
est faible ou mise en brche, la schize et le clivage en sont une protection
imaginaire compensatoire.
Ç Si maintenant lĠenfant prouve un choc
violent pendant cette priode o il sĠoriente, les limites demeurent confuses,
vagues ou incertaines. Les stimuli du monde extrieur peuvent alors tre perus
comme des expriences intrieures. È Et par peur du retour du refoul
oral et fÏtal, il fait le choix du cocooning pour dissimuler sa peur, sa phobie
du traumatisme du dbut de l'Ïdipe. Il le fera enfant et continuera adulte.
Ç É
Etablir un rapport entre ce qui est
prouv comme moi et ce qui est prouv comme monde extrieur. È CĠest
travail dĠobjectivation. CĠest la naissance du moi par son premier choix et
dsir dĠamour, de la maman en principe.
Ç Le dbut de la perte du sentiment du rel
dans la schizophrnie se trouve dans lĠinterprtation errone du patient des
sensations issues de son propre corps È.
Ici,
ce patient est la fois fix un sentiment schizode oral et une sensation
automutique fÏtale. Et il en sortira par la grande voie du syndrome schizode,
chemine obligatoire pour lĠaccs au dbut de lĠÏdipe classique. Donc son
dsir propre et dans le mme mouvement la naissance de son objectivation de
soi.
Ç Dans le premier cas È, vu que Ç les stimuli du monde extrieur peuvent É
tre perus comme des expriences intrieures,É nous pouvons avoir des
auto-accusations mlancoliques qui furent vcues un moment donn comme
des remontrances reues du dehors. È WR p. 41. Reich ici voque un sur-moi,
selon nous adulte sadique, fait de remontrances personnalises par lĠimage dĠun idal du moi de pre mlancolique.
Nous
reportons les Ç auto-accusations
mlancoliques È
lĠidentification pour le pre adulte classique (position 14) ou pour le pre mlancolique - mre-poux paranode - de lĠoedipe
du 3eme type (position 38).
Ç Dans le deuxime cas,
(Ç inversement des perceptions intrieures prouves comme venant du monde
extrieur È),
le patient peut se croire perscut avec de lĠlectricit par un ennemi obscur,
alors quĠen ralit il peroit ses propres courants bio-lectriques. È
Ç LĠennemi obscur È serait un moi idal oral paranoaque (position 4). Les Ç courants bio-lectriques È seraient, selon nous, ceux
du sentiment schizode en sous-moi
(position 3). Et lĠanalysant peut
passer alors au stade anal en position 5
phobique, grce une mre symbolique. Et donc de l, il pourra se confronter
au nom du pre par accs au stade
urtral en position 7 hystrique.
Ç É
A cette poque-l, jĠignorais tout de la
ralit des sensations corporelles chez les malades mentaux. È WR p. 41. Ce sera sans doute la
forclusion de sa sensation au stade fÏtal en fixation automutique qui va
gnrer son dlire et sa condamnation abusive de chercheur vrai.
Ç Les sensations corporelles È
forcloses sont issues du dbut de la grossesse et fixes sur la mre dĠalors,
au lieu dĠtre vcues comme une structure propre du moi et se trouver Ç en action conjugue avec
lĠnergie de lĠunivers È.
Tous
les voyants, toucheurs, sorciers, magiciens comme Harry Potter cherchent
rguler cette conjonction dans le rel, donc rguler la relation mre-bb de
leur pass. Ils veulent Ç postuler
une harmonie entre le monde extrieur et le moi È.
Ç Je sais que les malades mentaux prouvent
cette harmonie sans aucune limite entre le moi et le monde extrieur. È
La maladie mentale : la paranoa, permet
de fuir soit dans la dmesure du jugement soit dans le retour faussement
sublim de lĠexprience autiste.
É Suite le 9 janvier aprs le point du jour.
Ç La profondeur de certains malades mentaux
les rend, du point de vue de la qualit humaine, plus valables que les Babbits [30] avec leurs
idaux nationalistes ! Les premiers possdent au moins un soupon de ce
quĠest lĠunivers. Les ides de grandeur des autres sont concentres autour de
leur constipation et de leur impuissance É È WR p. 42.
Ici,
Reich aborde les dpressions victorieuses
qui gagnent en profondeur sur les monomanies. Celles-ci taient atteintes
et furent perdues car vaincues par dĠautres. Les dpressions victorieuses en sont la vengeance, comme la terre
brle des Russes devant Napolon et Hitler. Ces dpressions gardent leurs
grandeurs illumines et leurs structures de bisexualits anales. Ces obsessions
les rendent constips se garder leur mre. Ils se donnent comme rivaux de
leurs propres conjoints. Les monomanes deviennent souvent impuissants force
de se dsirer eux-mmes plutt que ceux pour qui ils se prennent : leurs poux
ou pouses. Un sexologue connu faisait des thrapies en croisire É mais il
tait connu comme impuissant.
Ç Ibsen avait simplement dpeint la misre de
lĠindividu non conventionnel. Au dbut, on est plein de fantaisies, on a un
grand sentiment de force. On est exceptionnel dans la vie quotidienne. On est
rveur ... Ils sont Peer Gynt dans le ngatif É
É
Peer Gynt est sr quĠil aura le cou tordu
cause de sa curiosit É Et le monde veille ce quĠil se torde le
cou ! É
É Il quitte sa mre et la jeune fille
quĠil entendait pouser. Il est li affectivement toutes les deux et il est
incapable de couper ces liens. È WR p. 42. CĠest
le double lien, la relation paradoxale aux deux mres de lĠÏdipe du 2me type.
LĠt
1920, au Congrs international de La Haye de la Socit psychanalytique,
prsid par Freud, Ç Freud
donnait un bref rsum fort pertinent. Puis, en quelques phrases, il formulait
sa propre opinion. CĠtait vraiment un rgal de lĠentendre. Il tait excellent
orateur, sans motion, mais intelligent, mordant, ironique. È WR p. 44.
Ç Tausk avait raison : ce que le
schizophrne prend pour le perscuteur est en vrit lui-mme. È En
ralit cĠest son moi-idal
paranoaque !
Ç Il doit ncessairement har quiconque tente de
le remettre en contact avec lui. È WR p. 44. La communication de Reich
sur Ç Le conflit de la libido et le
dlire chez Peer Gynt È est bien accueilli et il devient membre de la
socit.
Ç Le conseil des vieux collgues tait
maigre : ÔContinuez toujours analyser avec patience, disaient-ils, a
viendraĠ. Ce qui devait venir, et comment, on ne le savait pas tout fait. Un
des points les plus difficiles consistait traiter des patients qui taient
affreusement inhibs ou qui demeuraient mme silencieux. È
La
technique de Ç ÔlĠanalyse des
rsistancesĠ, bien que formule thoriquement, nĠtait pas encore mise en
pratique. È En ralit il faut toujours distinguer la rsistance au changement, qui est
auto-protection du moi, et dfense du
dominateur qui est suffisance du phallus profiteur.
Ç Tcher de É convaincre (le patient) que son silence ou que sa rsistance
taient absurdes, quĠils indiquaient une mfiance ou une angoisse, tait un peu
plus intelligent, mais gure plus fcond. Et pourtant : ÔContinuez toujours
analyserĠ ne cessaient de rpter les vieux collgues. È WR p. 46.
Ç JĠallai voir Freud É DĠun point
de vue technique ses solutions nĠtaient pas satisfaisantes. Analyser,
disait-il, signifie avant tout tre patient. LĠinconscient tait en dehors du
temps. Il ne fallait pas tre trop ambitieux en thrapeutique É
JĠen vins la conclusion que lĠeffort
thrapeutique pouvait tre authentique la seule condition de chercher
patiemment ÔcomprendreĠ le processus de la gurison elle-mme. È
A
Copenhague, Nanna Maria fut gurie de son isolement lors de notre sociodrame É
Je mis six ans comprendre la coupure de ses sensations, donc son automutisme. Et ce nĠest quĠaprs ma
considration de ce que jĠappelais le Ônoyau
caractrielĠ faussement symbolis de
Boucle dĠOr !
Ç Le problme du ÔcommentĠ et du
ÔdĠoĠ des incrustations et des rigidits dans la vie affective tait la
lumire qui me guidait en me conduisant vers lĠinvestigation de la
bio-nergie. È
_____
10 janvier 2007
Les lacunes de la thorie de la sexualit
et de la psychologie
Ç P |
endant les prliminaires sexuels, il se
cre une tension qui serait ressentie comme dsagrable si elle nĠtait suivie
de satisfaction. Nanmoins, lĠanticipation du plaisir de satisfaction ne produit
pas seulement une tension, mais dcharge aussi une ÔpetiteĠ partie dĠnergie
sexuelle. Cette satisfaction partielle, ajoute lĠanticipation du grand
plaisir final, lĠemporte sur le dplaisir de la tension initiale. Cette
interprtation fut le commencement de ma thorie fonctionnelle ultrieure sur
lĠactivit sexuelle. JĠen vins voir dans lĠinstinct rien de plus que
ÔlĠaspect moteur du plaisirĠ. La psychologie moderne a renonc au concept
suivant lequel nos perceptions ne sont que des expriences passives. Elle lĠa
remplac par le concept É selon lequel chaque perception est fonde sur une
attitude ÔactiveĠ du moi lĠgard de la sensation et du stimulus É Ce fut un
progrs important. Dsormais, il tait possible de comprendre comment le mme
stimulus qui dans un cas produit une sensation de plaisir, peut, dans un autre
cas - avec une attitude intrieure diffrente - ne pas tre peru du
tout. È WR p. 48.
Reich ici distingue lĠinstinct qui, de fait, est une
tension comme tout instinct et lĠaspect moteur du plaisir qui relve du
stimulus sexuel.
Le
dsir amoureux est la fois le dsir sexu et son expression sensuelle.
Ç Ce fut le dbut de la diffrenciation entre
le plaisir orgastique total et les pures sensations tactiles. È WR p. 49.
Ici jĠattribuerais lĠorgasme la sensation centre sur les parties rotiques
sensuelles et tactiles, et lĠorgasme total au stimulus qui est de lĠordre dĠune
passion et du dsir, soit virils soit fminins.
Ç JĠavais
atteint directement les limites de la pense mcaniciste, (de
lĠordre de lĠinstinct, de la
sensation) qui statuait que les opposes
sont les opposs et rien dĠautre, et quĠils sont incompatibles (de lĠordre
des deux sexes irrductibles mais trs compatibles). È
Les
focolarinis [31] ont dclar
notre groupe incompatible avec eux, donc avec toute l'glise catholique. Si
cĠest vrai, cĠest que notre htrosexualit nĠest pas comprise.
Ç Ainsi le plaisir est lĠamalgame
dĠune composante motrice active et dĠune composante sensorielle passive. È
En fait, il y a deux composantes actives motrices et
complmentaires, lĠune virile motrice active, lĠautre fminine active aussi.
Ç La composante motrice du plaisir est
ressentie passivement dans le mme temps o la composante sensorielle est
perue activement. È En ralit, cela est vrai dans la sensation
fminine qui ressent passivement le sexe masculin moteur. Mais cela est aussi
vrai dans la sensation virile qui reoit passivement le sexe fminin moteur. En
ralit, il y a deux sensations, lĠune chez la femme, lĠautre chez lĠhomme. Et
il y a deux dsirs, et le fminin et le masculin.
Ç Restait le problme de la ÔnatureĠ du
plaisir.
É
Je prononai un Ôsemper ignorabimusĠ. Je
nĠen continuai pas moins me battre avec le problme du rapport entre le
concept quantitatif de ÔpulsionĠ et le concept qualitatif de ÔplaisirĠ. È
La
quantit sensuelle est augmente par la qualit sexuelle É
Ç Selon Freud, la pulsion tait
dtermine par la quantit dĠexcitation É Cependant, jĠavais trouv que le
plaisir relevait de la nature des pulsions, et que cĠtait l une 'qualit'
psychique È. CĠest exact. Il y a bien deux
plaisirs, lĠun sensuel quantitatif, relevant du temprament fÏtal et oral, et
lĠautre sexuel qualitatif, relevant du caractre Ïdipien confront aux deux
sexes, ou aux deux eros encore
nvrotiques.
Ç É
JĠavais trouv le point de dpart de ma
doctrine ultrieure : lĠunification fonctionnelle du concept quantitatif
dĠexcitation et du concept qualificatif de plaisir. È ĉtre en lien de
cot amoureux, cĠest unir la sensualit stimule mais non coupable de la
fonction de lĠme qui est la sensation, et le dsir de qualit qui est dĠordre
sexuel et parfois coupable, car Ïdipien.
Ç LĠobservation
clinique rigoureuse ne peut jamais nous garer. Mme si la philosophie est
fausse ! È WR p. 50. Ce nĠest pas tout fait vrai. La personne
clive peut sentir lĠinverse de ce quĠelle vit et le corps peut mentir car ce
nĠest pas le sien quĠon ressent.
Ç Un jeune garon de caf É souffrait dĠune
incapacit totale dĠrection ; il nĠavait jamais connu dĠrection dans sa
vie. LĠexamen organique fut ngatif É LĠabsence chez lui de toute fantaisie [32] gnitale
dirigea mon attention sur les diverses activits masturbatoires chez les autres
patients. Ce qui me frappa, ce fut la manire de se masturber de beaucoup dĠentre
eux ; elle dpendait de certaines fantaisies pathologiques. Chez aucun
patient lĠacte masturbatoire nĠtait accompagn par la fantaisie de ressentir
du plaisir dans lĠacte sexuel normal. Au mieux, ils imaginaient quĠils avaient
des rapports sexuels. Un examen plus serr faisait apparatre quĠils ne se
reprsentaient ni ne ressentaient rien de concret dans cette fantaisie. È
WR p. 51.
Ç Avoir des rapport sexuels ... En
somme cette expression pouvait signifier nĠimporte quoi, sauf le plaisir sexuel
gnital. È Dans le 1er groupe Ç la fantaisie dĠun viol produisait
lĠjaculation. È WR p. 52. Ce sont les gens viols psychiquement ou
physiquement qui doivent repartir de lĠexprience malheureuse pour
lĠapprivoiser, la dpasser.
Ç Dans le second groupe É Les patients
É pressaient leur pnis Ô flasqueĠ. Ils stimulaient leur anus É Ils tchaient
de prendre leur pnis dans leur bouche, ou ils le chatouillaient par derrire,
entre leurs cuisses É
Ils se voyaient, battus, ligots,
torturs ou mangeant des fces. Ou ils se reprsentaient leur organe gnital
suc. È
CĠest
lĠeffet du viol maternel quĠon ne se figure plus.
Ç Le but de mon travail
aujourdĠhui est le mme quĠil y a vingt ans : cĠest Ôle rveil des
expriences infantiles les plus anciennesĠ. La ÔmthodeĠ pour atteindre ce but
a nanmoins chang si considrablement quĠon ne saurait plus lĠappeler
psychanalyse. È
Freud,
en 1922, un congrs psychanalytique international runi Berlin sous la
direction de Karl Abraham, Ç parla
sur 'Le moi et le a' É Ce fut un rgal clinique. È WR p. 53.
Ç LĠide de base tait la
suivante : JusquĠici nous nĠavons port notre attention que sur les
instincts refouls. Ils taient plus facilement accessibles que le moi. Cela
paraissait assez curieux, puisque le moi, pouvait-on penser, tait plus prs de
la conscience. Paradoxalement, cependant, il tait dĠun accs moins facile que
la sexualit refoule. È
En
ralit, ici, lĠon aborde les racines mme de lĠÏdipe lors de la naissance du
moi phobique. CĠest la sexualit coupable.
Ç La seule explication possible rsidait dans
le fait que les parties essentielles du ÔmoiĠ lui-mme sont inconscientes,
cĠest--dire ÔrefoulesĠ. Non seulement le dsir sexuel dfendu, mais aussi les
forces dfensives du moi sont inconscients. De l Freud en vint postuler
lĠexistence dĠun Ôsentiment inconscient de culpabilitĠ. È WR p. 53.
Cette acuit dĠobservation nous renvoie la position phobique de lĠÏdipe du 3emz type o la
position 25 possde ce retrait narcissique.
Ç Il ne lĠavait pas encore mis en quation,
avec un Ôbesoin inconscient de punitionĠ. È
Ç Freud discuta
galement dĠun phnomne curieux appel la Ôraction thrapeutique ngativeĠ. È
Elle est propre ce retrait narcissique. Je la retrouve en finale dĠanalyses
longues.
Ç Il y avait, concluait Freud, dans le moi
inconscient une force qui sĠopposait la gurison du patient. CĠest huit ans
plus tard seulement que cette force se rvla moi. È
Hier,
jĠai revu Batrice, ma filleule du Bnin arrive en France 3 ans. Elle
mĠavait alors ouvert la porte de sa mre adoptive et se jeta dans mes bras sans
me connatre. Elle perdit sa nouvelle mre, il y a dix ans, dĠun cancer. Mise
alors la DASS par la famille adoptive, je la retrouve hier pour la premire
fois, prparant un master dĠconomie. JĠeus lĠintuition cette nuit de la force
phobique et de la perte de mmoire propre au retrait narcissique pour se
protger de la premire sparation de sa mre bninoise, puis de celle de sa
mre franaise. Cela me fit un effet trs fort. Je la revois dimanche. Elle est
passe par mes amis et voisins.
Ç Cette force se rvla moi comme une
Ôfrayeur devant lĠexcitation du plaisirĠ (plaisir-angoisse), et comme une
Ôincapacit organique pour le plaisirĠ. È WR p. 53-54. Cette frayeur
semble bien phobique, peur de perdre le plaisir de maman si je vais vers papa
et retour lĠinstinct fusionnel rendant incapable le plaisir par retrait
narcissique (fixation 26-25).
Ç Du sminaire de Vienne [33] sortit
cette jeune gnration dĠanalystes qui participrent aux premiers
dveloppements de lĠanalyse caractrielle. È
WR p. 55. Comme je lĠai dit ici,
Reich pressentait lĠÏdipe du 3me
type Ç noyau caractriel. È
Ç
Une jeune fille fut admise lĠhpital,
avec une paralysie complte et une atrophie musculaire des deux bras É JĠappris
de la patiente que la paralysie sĠtait installe la suite dĠun choc. Son
fianc avait tent de lĠembrasser. Elle avait pris peur et avait tendu les
bras en avant, Ôcomme si elle avait t paralyseĠ. Aprs cela elle tait
devenue incapable de remuer ses bras et peu peu lĠatrophie sĠtait installe
É Je ne mentionnai pas cet pisode sur la fiche. Cela et suscit la moquerie
ou la colre de mes chefs É È WR
p. 56-57.
Ç Plus tard, jĠappelai ce
phnomne ÔlĠancrage physiologiqueĠ dĠune exprience psychique È.
Une exprience psychique peut produire une altration durable dans un
organe.
Ç Les recherches de lĠconomie sexuelle
propos du cancer, prirent aussi leur dpart avec ce concept de lĠancrage
physiologique des conflits de la libido. È
Une
jalousie sexuelle mort rend le cancer ingurissable.
Ç CĠest un fait bien connu que les
catatoniques stupfis, chez qui la maladie sĠest dclare soudainement et qui
sont capables de dchanements de rage, possdent dĠexcellentes chances de
gurison. È
Vronique
Lesay et moi avons fait cette exprience inespre par mon travail dĠanalyste
et la psychiatre-chef ds 1980, chez une maman de 20 ans qui gurit et eut un
autre enfant.
Ç LĠexplication de la Ôcomplte rgression du
catatonique au sein maternel et lĠauto-rotismeĠ ne paraissait pas
suffisante. Le ÔcontenuĠ psychique de la fantaisie catatonique Ône pouvait tre
la causeĠ du processus somatique. È WR p. 58.
Quel
est ce Ç contenu É activ par un
processus gnral de nature spciale È ? La tendance faire de
la Ç psychologisation du
somatique È , Ç cĠtait de la mtaphysique È.
Certes, la rgression du catatonique (position 48) somatise jusquĠau fond du sein
maternel et nous est apparue dans sa faon de forclore la sensation et
lĠauto-rotisme É Pour y chapper elle nĠest pas suffisante. Il faut encore le
librer de la bisexualit du faux-pre
sublime (position 44).
Nous
avons dcouvert que cĠtait lĠeffet du viol bisexuel du pre sublime, admirable sous tous rapports sexuels, mais ne faisant
quĠannuler jusquĠ lĠanaclitisme, en
le portant lĠextrme somatique et lĠun et lĠautre sexe de sa victime. La
jeune victime catatonique cria en revivant : Ç Baise-moi, encule
moi È.
Ce
processus spcial que note Reich nĠest autre que la surenchre bisexuelle, ici
du pre, en fausse sublimation de la
sensation et de la libert de choix sexuel double. Ç La psychologisation du somatique È est une projection
nvrotique dĠune dpendance Ïdipienne classique sur ce qui est un authentique
viol sexuel, par ralit bisexuelle et non pas par fantasme oedipien.
Mon
contrle lors du travail sur les perversions monomanes me fit
entendre : Ç Ce nĠest pas votre impuissance, cĠest de la
destruction. È DĠo la violence de la dcharge. LĠnergie du catatonique
est bien ncessaire pour faire une brche et rompre le Ç cuirassement musculaire (de) tout le systme È. WR p. 57.
Quant la justesse de la qualification Ç mtaphysique È des Ç interprtations
psychologisantes È WR p. 58,
elle est bien un cache-angoisse mtaphysique de ceux qui ne peuvent confronter
la bisexualit dont ils vivent et quĠils envient dans le sentiment ocanique de leurs matres-experts. Celui-ci induit
lĠannulation du problme social du ct du praticien et de lĠaspect
psychopathologique du ct du malade.
Ç Mais mme le mysticisme a
Ôraison de quelque manireĠ. Il y avait mystique dans la seule mesure o lĠon
ne pouvait dire exactement de quelle manire cĠtait vrai, ou quel endroit
des choses exactes taient exprimes inexactement.
Certes, aucun ÔdsirĠ dans le sens
courant quĠon donnait alors ce mot, ne pouvait vraisemblablement produire des
changements organiques profonds. Il fallait entendre le mot ÔdsirĠ un niveau
plus profond É È Reich parle plus loin dĠune Ç inhibition gnrale du
fonctionnement neuro-vgtatif. È WR p. 60.
Or
il y a vrai mysticisme l o un lien est reu de Dieu par une intuition
profonde dĠamour pour lui et de lui. Et il y a un faux mysticisme auto-rotique
et bisexu comme si lĠun tait tout, donc lĠun et lĠautre. Il y a dsir surfait
et dominateur et dsir simple et partag. Les guerres fratricides certes sont
terribles. Car les dplacements fraternels sont sans feu de leur propre dsir,
ni lieu de leur propre fcondit, sans foi en la mre, ni loi du pre.
Mais
les guerres religieuses sont, quant elles, sans Dieu ni matre. Et lĠautorit
en est monomane.
Ni
Bush, ni Saddam Hussein, qui se donnaient la victoire de Dieu, nĠont donn la
paix de Dieu. La fausse illumination, la fois projective et introjective,
nĠest quĠun Ç comme si È.
Par
contre, lĠidal du moi des
dplacements est de supplanter les parents sur leur terrain amoureux, celui de
leur couple.
Ç Il nĠy a pas
un seul cas de schizophrnie qui ne prsente de toute vidence des conflits
sexuels, mme si on se contente dĠun contact trs superficiel avec le patient.
Le contenu peut varier considrablement, mais lĠlment sexuel non dilu sĠy
trouve toujours au premier plan. È WR p. 60. L
il faut sĠentendre.
LĠanalyse
existentielle a gard ce mot pour le masochisme oral anobjectal, sans objet
dĠamour, et amoral, donc psychotique. Les autres schizophrnies selon Bleuler
reviennent toujours sous formes de fausses
symbolisations et dĠÏdipe du 3me
type.
Ç Les autres sont des Ôpervers
polymorphesĠ, de mme que sont ÔperversesĠ de cette faon leurs morales et
leurs institutions. È. Elles sont toutes
bisexuelles, triomphantes ou dpressives, voire dpressives victorieuses, de la position 41 60.
Ceci
dit, il y a quelque chose de sexuel dans la schizophrnie simple, tant donn lĠempreinte
sexuelle de par sa rduction masochique orale sur trois ou quatre gnrations,
depuis la bisexualit monomane et les dmences. Les quatre psychoses sont les
rsidus des viols sexuels de toute bisexualit faussement sublime et dmesure
la fois É
Ici
Reich affirme que lĠhomme moyen Ç normal È
pense lui aussi sa sexualit en termes de perversit et dĠune faon qui nĠest
gure naturelle. On peut le remarquer travers des expressions
comme Ç peloter une femme È,
(se) Ç faire une femme È, Ç tirer un coup È.
NB. :
Reich nĠest pas celui quĠon dit et pense souvent.
Ç Les nvroses de la classe laborieuse ne se
diffrencient des autres que par une absence de raffinement culturel. È La
nvrose Ç chez les individus de la
classe laborieuse É prend lĠaspect de la tragdie grotesque quĠelle est en
ralit É
É Une É patiente souffrait de
nymphomanie. Elle nĠarrivait jamais dclencher lĠorgasme É Finalement, elle
se masturba avec un manche de couteau, et mme avec la lame jusquĠ ce que son
vagin saignt É
Dans de telles familles, la mre nĠa
pas le temps dĠlever ses enfants avec soin. LorsquĠelle remarque que lĠenfant
se masturbe, elle lui jette un couteau, tout est dit. LĠenfant associe le
couteau avec la crainte de la punition pour ce comportement sexuel et y attache
le sentiment de culpabilit ; elle nĠose pas se satisfaire, et, plus tard,
le sentiment inconscient de culpabilit la poussera chercher lĠorgasme grce
ce mme couteau.
Des cas de ce genre se distinguaient
fondamentalement des nvroses communes et des psychoses. Ces caractres
impulsifs semblaient reprsenter Ôun stade de transition entre la nvrose et la
psychoseĠ. È WR
p. 68.
Ç Le moi tait encore sain, mais il tait
cartel entre lĠinstinct et la morale. È CĠest le moi de lĠÏdipe du 3me type avec son
sur-moi. Mais aussi, avec son sous-moi psychotique, elle ne rsistait
pas un moi idal, exprim dans
des instincts compulsifs. Ç Alors
elle couchait avec tous les hommes disponibles, sans obtenir
satisfaction È vu quĠelle tait alors dans une relation sans objet
dĠamour. Le symbole du couteau lanc par la mre et repris contre elle et sa
sexualit est bien symbolique du Ç meurtre de la mre È, savoir la
mort de lĠidentification la mre psychotique.
Ç Le moi semblait rager contre sa propre
conscience, et sentait de sĠen dbarrasser en exagrant les actes
impulsifs. È CĠest ici lĠexpression suicidaire du non-moi auquel elle sacrifiait le dsir de son moi. CĠest le non moi de la fausse sublimation qui se fixe en un noyau dur autiste.
Ç La conscience (nvrotique du 3me type) se rvlait clairement comme le rsultat
dĠune ducation brutale (moi idal des dmesures au noyau
paranoaque), pleine de contradictions
(du non-moi de la fausse sublimation au noyau
autiste). È
Certains,
Ç les nvross obsessionnels et les
hystriques ont t levs dans une atmosphre anti-sexuelle. È En
ralit ces obsessionnels (27) et ces
hystriques (28) du 3me type sont refouls vers
leurs noyaux paranoaques ou autistes, par la bisexualit dĠducateurs aduls,
car apparemment plus puissants, lesquels reprsentent leur anti-moi, rprimant leur dsir en position anti-sexuelle.
Ç CĠest avec le caractre de ces
patients que jĠeus lutter le plus. Les difficults quĠils prsentaient
Ôfluctuaient en proportion directe de leur degr de tension sexuelle ou de
satisfactionĠ. È WR p. 68-69. Certes, pour passer
de lĠÏdipe du 2me type
psychotique, lĠoedipe du 3me
type, il faut une forte tension sexuelle emprunte l o elle est la
rsistance du noyau caractriel. CĠest
la peur de retomber en tat de psychose, qui fait sĠaccrocher davantage sa
propre nvrose de caractre.
Ç On nous rend parano È, Ç ils nous
rendent fous. È CĠest le retour de la position 30 la 29 par retrait
narcissique, voire le retour au noyau 4,
en passant par les positions phobiques 26
et 25.
Cette
Ç rsistance caractrielle È
WR p. 65, est en inflation dans nos
banlieues parisiennes et elle est ne pas confondre avec les dfenses
paranoaques.
Ç Chez ces caractres impulsifs,
la stase de lĠnergie sexuelle tait beaucoup plus prononce et ses effets
beaucoup plus vidents que dans les nvroses pulsions inhibes. CĠest avec le
ÔcaractreĠ de ces patients que jĠeus lutter le plus. È WR p. 68-69.
Le phallus de lĠÏdipe du 3me
type se pose dans une nvrose de transfert difficile rsoudre, vu son
double support et classique et du 2me
type.
Ç
Ces patients montraient tous les lments
qui É contriburent former ma thorie fondamentale : la rsistance
caractrielle, le rle thrapeutique de la satisfaction gnitale et le rle de
la stase sexuelle dans lĠaugmentation des impulsions sexuelles perverses et
antisociales. È WR p. 69. Cela touche aux nvroses sociales obsessionnelles et ocaniques et mtaphysiques et
aux psychopathies dpressives antisociales.
Ç Il tait impossible de douter du rapport
entre lĠintensit du comportement pervers et anti-social et la perturbation de
la fonction gnitale. È
Le
comportement pervers est bisexuel et donc antisocial, par imposition litiste
dĠune part de la suprmatie quĠoffre la bisexualit, laquelle induit la
perte de son propre sexe par les assujettis. Le bisexuel heureux a la prime des
deux sexes. Le bisexuel malheureux a la dprime de sa double sexualit et de
son conjoint, lui aussi assujetti.
Ç Si le garon avait aim sa mre un niveau
anal, cĠest--dire pervers É È WR p. 70. Cela donnerait selon notre Analyse existentielle la forclusion du
nom du pre. Mais il nĠy a pas perversion, seulement obsession !
La
mre en effet qui sduit au niveau anal son garon, forclot chez le garon tout
dsir dĠidentification au pre ou tout autre homme reprsentant le nom du pre. Et de deux choses
lĠune : ou bien elle est reste fixe ce niveau, cĠest le complexe de
Jocaste avec Îdipe-roi, ou bien elle choisit de ne supporter dans sa sexualit
que le rapport infantile o elle peut vivre avec le garon un rapport
dominateur mre-enfant du 2me
type. Et ici la position 27, dans
un rapport autiste et obsessionnel la fois, induit le simulacre dĠtre un
pre pour lui. Dans cet Ç Ïdipe È,
elle peut se satisfaire comme fausse-mre
sublime de son garon obsessionnel (27).
La mre est bien alors perverse par fausse-sublimation
pre-mre avec son garon obsessionnel d'Ïdipe
du 3me type, donc enfant-mre.
Ç É LĠtablissement ultrieur
dĠune relation gnitale avec dĠautres femmes tait beaucoup plus difficile pour
lui que sĠil avait eu un fort attachement gnital envers sa mre. È
WR p. 70.
Ç Cette diffrenciation entre le plaisir
pr-gnital et le plaisir gnital fut le point de dpart du dveloppement
indpendant de lĠconomie sexuelle. È WR p. 71. LĠÏdipe gnital de type classique se superpose l'Ïdipe du 2me type,
lesquels sont concomitants dans lĠÏdipe
du 3me type. Celui-ci prpare ainsi deux choix, lĠun dans la
diffrenciation sexuelle entre le plaisir pr-gnital et le plaisir gnital,
lĠautre en un retour au cocooning archaque, ici autiste (2).
Ce Ç dpart du dveloppement indpendant
de lĠconomie sexuelle È correspond bien notre dcouverte des fausses symbolisations qui mĠont valu,
avec les jeunes Drs Bral et Lambert de lĠAdfi, l'appellation contrle de secte.
Ç Sans elle, aucune phrase de ma thorie ne
tiendrait debout. È
En
effet, pour nous aussi, la thorie elle-mme de notre bisexualit perverse
nĠaurait pu tre inventorie sans cet Ïdipe
du 3me type, dcouvert entre Piacenza et Genova. Le noyau caractriel de type Boucle dĠor et
les trois ours nous est venu en effet l'vidence dans ce petit restaurant
bordant la route des lacets italiens entre ces deux villes.
______
12 janvier 2007
Chapitre IV
Le dveloppement de la thorie de lĠorgasme
Ç E |
n dcembre 1920, Freud mĠenvoya un jeune tudiant É Le cas
semblait plutt dsespr É Pour la premire fois le patient se masturba en
obtenant une Ôsatisfaction finaleĠ. Ds ce moment, tous les symptmes
disparurent (obsession, masturbation excessive, symptmes neurasthniques
graves : maux de tte, douleurs dans le dos, manque de concentration,
nauses.) Au bout dĠune semaine, ils revinrent progressivement. Lorsque le
patient se masturba une deuxime fois (avec rsultat), les symptmes
disparurent de nouveau, pour revenir quelques jours plus tard. Ces mcanismes
se rptrent sur le mme modle pendant plusieurs semaines.
Enfin, il me fut possible dĠanalyser les
sentiments de culpabilit É Il sĠensuivit une amlioration visible de lĠtat du
patient que je renvoyai au bout de neuf moisÉ capable de travailler. Il resta
en contact avec moi pendant six ans. Il se maria et demeura en excellente
sant. È WR p.
72.
Ç A la mme poque, jĠavais en traitement le
garon de caf dont jĠai dj parl et qui souffrait dĠune absence totale
dĠrection É Je rattachai tout simplement lĠabsence dĠrection lĠimpression É
de lĠorgane gnital É ĠchtrĠ È, Ç un grand trou sanglant entre les
cuisses de sa mre È car
Ç alors qu'il tait dans sa deuxime anne, sa mre avait eu un autre
enfant. Il avait pu voir lĠaccouchement de la pice voisine. [34]È WR p.
72-73.
Ç Il tait calme, placide, ÔsageĠ, et faisait
tout ce quĠon lui demandait. È WR p. 73. Je fus ainsi jusquĠ ma
premire colre lĠcole primaire.
Ç Comme le patient tait travailleur et
Ôadapt au relĠ, aucun dĠentre nous ne fut frapp que par le fait que cĠtait
prcisment son manque dĠmotivit, son aspect tout fait imperturbable qui
constituait 'le' terrain caractriel pathologique sur lequel son impuissance
rective pouvait persister É Si tout tait comme cela devait tre, pourquoi
lĠimpuissance nĠtait-t-elle pas gurie ? De toute vidence, il y avait
ici une la-
cune É
LĠobservation de ce patient me fit
comprendre un concept important de lĠanalyse caractrielle, celui de Ôblocage
affectifĠÉ la liaison essentielle entre la structure caractrielle rigide
actuelle prdominante et ÔlĠengourdissementĠ gnital. È
Reich
travaille alors lĠombre de Freud. Celui-ci, dit Reich Ç nous avait mis en garde contre
lĠambition thrapeutique È WR p. 74.
Ç Je ne regrette É pas la
souffrance que mĠinfligea plus tard ce manque de confiance en moi-mme. Cette
attitude tait la pr-condition requise pour mes dcouvertes futures. È WR
p. 75.
Ç A la base de chaque
psycho-nvrose, il y avait la fantaisie de lĠinceste et la peur de la
mutilation de lĠorgane gnital. CĠtaient en effet des ides sexuelles
infantiles et inconscientes qui sĠexprimaient dans le symptme
psycho-nvrotique. Freud avait donc trac une distinction rigoureuse entre les
nvroses actuelles et les psycho-nvroses. È WR p. 76. [35]
Ce
terme de nvrose fut propos en 1769 par le mdecin cossais William Cullen
(1710-1790). Pour Freud, la Ç nvrose
actuelle È comprend la nvrose
dĠangoisse ; avec Oedipe comme modle dans Les sept contre Thbes.
Ç É
On estimait gnralement que chaque
espce de trouble nerveux ou de symptme dĠangoisse tait dĠorigine ÔpsychiqueĠ
et non dĠorigine ÔsomatiqueĠ comme Freud le prtendait pour les nvroses
actuelles. Freud ne rsolut jamais cette contradiction. È
En
ralit, nous pensons, comme les gens en gnral, que lĠorigine psychique est
bel et bien celle de ce stade de latence o, selon Freud, il ne se passe rien.
La nvrose actuelle couvrirait lĠaprs-Ïdipe freudien, donc le stade de latence
et le stade fraternel adolescent. De plus, en situant la Ç nvrose actuelle È selon son origine somatique, il ne
nous reste quĠ lĠattribuer la somatisation de la sensation en dbut de
grossesse. Nous la retrouvons dans les fausses
symbolisations, fixation 28.
Ç La distinction nĠtait pas aussi tranche
que Freud lĠavait cru. È WR p.
77.
Ç Des nvroses actuelles ÔpuresĠ taient rares. È Etaient-ce les
fixations automutiques, autistes, schizo et paranodes des fausses symbolisations ?
Ç Il ne pouvait y avoir aucun doute : les
psycho-nvroses possdaient un noyau de nvrose actuelle. È Est-ce le
noyau dur autique et sa pulpe automutique ou le noyau paranoaque et sa
mre porteuse schizode ?
Ç É
Et les nvroses actuelles possdaient une
superstructure psycho-nvrotique. È On retrouve l plus nettement les
nvroses du 3eme type des syndromes autiques et automutiques,
fixations 27 et 28 ; 31 ; 35-36 ; 39-40.
Ç Il nĠy avait pas de pont cette poque
entre le quantitatif (objet des fonctions dĠexprience) et le qualitatif (objet des fonctions de
jugement). È
Donc,
pas de lien entre lĠÏdipe archaque et lĠÏdipe classique qui a port les Drs
Lambert et Bral me fourguer dans les nbuleuses sectaires et leurs chasses
aux sorcires abortives, suivis en cela par le Grand Orient, puis l'tat et
l'glise.
En
ralit, il sĠagit de la fausse
symbolisation que m'attribua Anne Brenier. Ceci m'amena inventer le
Ç noyau caractriel È que
je dcouvris en descendant les Apennins entre Piacenza et Genova. Je pus faire
alors ce lien qui mĠouvrit plus tard la structure propre de lĠÏdipe du 3me type et m'introduisit la structure
bisexuelle des perversions relles de la sexualit.
Le
double sexuel est origin dj par les deux mres archaques de lĠoedipe du 2eme type et par
lĠoedipe triphallique, type Boucle dĠor, de la nvrose de caractre.
Je
crois que mon analyste A. Loupiac me crut vou la perversion de la
psychologie humaniste, et donc passible de dlire mystique, quand il me mit en
garde contre la Bionergie et ce Cri primal de Janov Optic de Dan Miller et Genevive
Franois. Me faisant payer quatre sances cette semaine o je les rencontrai.
Lors
de lĠan 2000, et des attaques et authentiques viols sociaux, professionnels,
religieux et artistiques de mes anciens amis d'Alsace lĠAtelier de
psychanalyse, je suis devenu impuissant. Mon sexe devint comme un petit doigt.
Il a repris sa taille mais est rest inapte une rection. Dans le mme temps,
les meilleurs rgimes nĠont peu prs rien chang une corpulence passant de
120 125 kg. Pour moi, il me reste une Ç nvrose actuelle È rsoudre, fixe au stade fÏtal et au
stade oral. Mes positions masochiques automutique et schizode demeurent [36].
Le Ç taureau È est mascul et le coq a perdu des plumes. Ce dbut
2008, un urologue libanais, form aux USA, mĠassure que cette perte dĠrection
et d'jaculation est lie au diabte.
Et
cette castration Ç diabolique È nĠa rien de celle, symbolique, que je
prpare, que j'attends et que jĠespre imminente.
Au
Congrs de groupe Copenhague en aot 1980, je me situais clairement du ct
des artistes plus que des scientifiques [37].
Ç Les motions ont leur origine dans les
instincts et, par consquent, dans le domaine ÔsomatiqueĠ. ÔDĠautre part, les ides sont sans conteste
ÔpsychiquesĠ, Ô non somatiquesĠ. Quel est dans ce cas le rapport entre lĠide
Ônon somatiqueĠ et lĠexcitation ÔsomatiqueĠ ? È WR p. 78.
Ç Je conclus que la nvrose de
stase [38] est un
trouble ÔsomatiqueĠ, d une excitation sexuelle dvie, parce que frustre.
Nanmoins, Ôsans une inhibition psychique, lĠnergie sexuelle ne peut jamais
sĠgarer dans une fausse directionĠ. Je fus surpris que ce fait et chapp
Freud. È [39]
WR p. 79.
Ici,
prcisons donc bien que lĠmotion est somatique et relve avec son excitation
de la fonction de lĠme des cinq sens : la sensation ! Elle a son
origine dans les instincts. Et la fixation douloureuse est hrite du stade
fÏtal automutique. Tandis que lĠide est non-somatique et psychique au niveau
des fonctions de jugement : soit le sentiment soit la pense qui
sĠacquirent au stade oral puis anal. Cela devient anal quand sĠveille la
sexualit de dsir, aprs la sortie du miroir.
Ç Les expriences infantiles É peuvent, grce
une inhibition actuelle, tre brusquement dotes dĠun excs dĠnergie
sexuelle. Lorsque cela se produit, elles deviennent revendicatrices.
Comme elles sont en conflit avec
lĠorganisation psychique adulte, elles doivent tre tenues refoules. È
Mon
inhibition actuelle vient certes du parti pris des 20 % des thrapeutes forms
par moi É qui ont port appui lĠAdfi
et aux vques de Paris et Strasbourg et ceux de la Confrence piscopale, dj
manipule et soudoye, parat-il. Il est tonnant quĠun vque de Troyes, ami
de Myriam L., analyste existentielle de la premire heure, me reoive
normalement, accepte mon invitation, me la retourne cordialement et la veille,
me fait dire par Myriam que je ne suis plus invit !
Et
lui crit le 3 septembre 2004 : Ç Myriam,
les raisons de mon trouble se trouvent dans ÔDvoilements Dozul : la
nature crieĠ, livre V p. 230, 231 et 300 È. Notons que jĠenvoyai ces
livres tous les vques de France et de Francophonie. Ces pages touchent au
principe de subsidiarit prn au Concile Vatican II et que je ne trouvais pas
appliqu par lui dans la relation nos jeunes adultes.
LĠvque
crit :
Ç Je mĠaperois que jĠai eu tort
de toujours essayer de parler en vrit, de toujours faire confiance. Pendant
que je cherchais dsesprment comment faire avancer la question laquelle je
me suis intress (nouer un dialogue entre lĠpiscopat et nous), parce que vous mĠen avez parl, comment
ouvrir une brche dans le mur qui tait dress entre un groupe (un homme
surtout) et beaucoup dĠautres, pendant que je cherchais sincrement des chemins
de dialogue, tout ce que je disais, tout ce que je faisais tait relu,
interprt, condamn.
JĠai en fait le sentiment quĠon attendait de
moi (quand je dis Ç on È, vous voyez bien de qui je veux parler) que
je me mette au service É Et comme je nĠtais pas le bon serviteur quĠon
esprait, il ne restait plus quĠ me clouer au pilori.
Si je prends comme repre chronologique
la premire rencontre que jĠai eue avec Daniel Blanchard, je dois dire que je
nĠai jamais entendu dire du bien É (en ralit de lui, pourquoi le
cacher ?) JĠai lu beaucoup de choses quĠil a crites. JĠai souvent dit que
cela me posait des questions. Mais jĠai essay de le respecter et de ne jamais
dire du mal de lui lĠextrieur de nos rencontres. Quoique dans toutes mes
investigations et mes dmarches je me sois toujours heurt un mur, je nĠen ai
pas moins continu mĠaccrocher, chercher les voies pour faire advenir une
autre vrit, celle dont vous et dĠautres dans votre famille tiez porteurs.
JĠignorais que pendant ce temps ma
condamnation tait prononce. È [40]
Ç Je continuerai vous voir. Si
vous le souhaitez. Mais je ne veux rien avoir faire avec É Je rpondrai
Daniel Blanchard lorsque jĠaurai pans la plaie quĠil a ouverte chez moi. La
page qui me blesse plus que toute autre est la page 231 È :
Ç Les jeunes et le principe de subsidiarit È.
Voici
cette page : Ç Ce principe [41] est bien
en place entre les Evques et le
Vatican. Il nĠexiste pas entre les lacs et lĠpiscopat qui fonctionne par ses
commissions multiples. Quand Mgr S. est venu vers nous par lĠamiti de notre
amie juive et lĠinter-religieux, nous avons cru son avance ouverte,
chaleureuse, pleine de promesses. Aucune nĠa t tenue É Peu peu ce furent
attaques personnelles et malveillantes, des piques, des colres essuyes par
notre amie (juive). Peut-tre parce
que personne dĠentre nous ne sĠest nerv ni plaint É Daniel nĠtait pas humble
et en danger de mort É comme si les Ôpas humblesĠ devaient tre abattus. La
vache folle aurait-elle contamin le taureau dĠIsral ? Et la fivre
aphteuse la pourpre violette ou lĠcarlate ? En ralit cette technique de
dlation progressive est prne dans les restructurations commerciales l o le
dfi est duel de ÔkillersĠ.
On prtend aider les jeunes, peut-tre les
seuls qui se soient organiss en dehors des structures clricales dites
paroissiales, l o ils taient confis lĠEvque national de lĠaumnerie
militaire.
Et lĠon ngocie pour eux qui seraient
incapables dĠexister et dĠtre fconds par eux-mmes et cela par
lĠintermdiaire dĠune femme en ge dĠtre leur mre dont lĠamour pour lĠvque
est sr et certain, et lĠamiti pour lĠEglise catholique authentique, en
rendre jaloux son rabbin et sa communaut.
On rencontre cette femme tous les mois
pendant deux ans pour faire É attendre la fin du Jubil, puis le dbut du
millnaire É enfin la dmission proche de lĠArchevque de Paris cet t. Les
jeunes se marient et vieillissent. Ils sont docteur, professeur des coles,
docteur de recherche, technicien de mdias, ergothrapeute É
Les mouvements de jeunes, cĠest
pratique, a sĠen va en quelques printemps. Et les aumniers, on les change
volont. Reste lĠvque de droit divin caractre ternel qui prne lĠhumilit
de tous. Pourtant, selon le principe de subsidiarit devenu le dogme pastoral
pratique, Mgr Stenger nĠaurait pas d se substituer aux jeunes, ni substituer
son amie Myriam ces mme jeunes.
De mme Mme Sall, en rponse
la demande des jeunes dĠoffrir une colombe de la paix au Saint Pre, sĠest
substitue eux et au Saint Pre en disant : Je ne sais quoi leur
rpondre. L o lĠEglise nĠa pas de rponse, cĠest l o lĠon ne rpond pas de
sa place mais la place de lĠautre. Cela ne fait pas le lien.
Mais ne rvons pas ! Les jeunes ne
sont pas plus rductibles un diocse, que les juifs, les protestants, les
musulmans lĠEglise.
Mgr Stenger dira : Ç Je ne puis me
substituer l'vque de Paris, celui de Dozul, ni celui de Pontoise ou
dĠEvry ou de Strasbourg ou de Zurich ni au Rabbin de Nancy É ni Mme Sall,
aucun Evque du lieu. Vous ne rentrez pas dans les cadres de lĠEglise È.[42] Or, qui
peut sduire tous les endroits ou tre exclu hors cadre ? Car lĠallgeance
psychique alors tiendrait lieu de territoire. Ce serait une idologie ou une
vraie nvrose obsessionnelle sociale. Que faire ? Il nous reste
confirmer que nous existons comme fcond et construisons pour lĠavenir. 22 mars
2001. È
LĠvque
crit :
Ç É
La page 231. Elle est odieuse et me
semble lĠexpression dĠun esprit habit par un orgueil sans mesure ou une
perversion extrme ( moins que ce ne soit les deux). JĠai t maladroit dans ma manire de mĠadresser aux jeunes [43].
Je le regrette, je regrette de les avoir dus. Car je les
avais trouvs habits et jĠavais tmoign pour eux, puisque cĠest ce que vous
me demandiez. È
Je
lui ai rpondu : Ç Bien cher
Pre. Je comprends votre colre. Je vous demande pardon. Il est vrai que je
nĠavais pas vraiment confiance au dbut. Mais vous lĠavez gagne. Il est
certain que je ne me mettrai pas entre vous et Myriam jamais. Respectueusement.
D.B. È.
Depuis,
cette amie lui a dit attendre le jour o, la cathdrale d'vry, il me serrera
la main. Il a rpondu : Jamais ! L'glise ne pardonne-t-elle
plus ? Elle ne pardonne pas en effet le mal qu'elle projette et vous fait.
CĠest une loi bien paranoaque. [44]
Revenons
Reich : Ç La question
suivante fut : lĠattitude antisexuelle habituelle et lĠinhibition sexuelle [45], qui sont
responsables de toutes les nvroses chroniques, sont-elles ÔnvrotiquesĠ ou
ÔnormalesĠ ? Personne nĠabordait cette question. È WR p. 79. Nous avons appel le nÏud des nvroses obsessionnelles sociales : le grand tout et celui de la bisexualit
: lĠanti-moi.
En
fait, cĠest lĠeffet des perversions et des dmences, si on ajoute lĠilluminisme
monomane qui gnre toutes les nvroses et les psychoses. Or tant chez les
psychanalystes juifs que chez les bons chrtiens ou chez les vques, on ne
parle pas vraiment de ces perversions dont les Prophtes dĠIsral taient les
veilleurs et mettaient en garde.
Freud
et les autres ont vu les perversions dans les distorsions physiques et
sexuelles qui nĠen sont que des consquences parfois lointaines.
Un
cur disait mon pre : Ç Votre fille adolescente (devenue mdecin
et agnostique) est orgueilleuse ! È Mon pre rtorqua :
Ç CĠest normal : elle ressemble son pre ! È De quoi
sĠagit-il ? DĠhrdit ? De morale ? De projection ?
DĠnergie sexuelle insatisfaite ?
Ç Personne ne souponnait que ces
questions taient le dbut dĠun mlange dangereux de vues scientifiques
fondamentalement incompatibles. È WR p. 80.
Ce
mot dĠincompatible fustige, selon les Focolarini, ma relation avec eux et
l'glise. Or, quand je soignais une quarantaine dĠentre eux, leur suprieur
propos de lĠun de leurs diteurs, me dclara : Ç Celui-ci est
orgueilleux ? È CĠtait entre la porte et la rue. Interloqu par
cette question-rponse, je ne dis rien ! Je fis savoir ce responsable
national que, dans mon mtier, je ne me posais pas cette question dĠordre moral
ou spirituel, mais seulement comment radiquer la souffrance psychopathologique
de chacun.
Du
jour au lendemain, je fus mis au banc de lĠEglise et finalement jusquĠau
Vatican o le Cardinal Ratzinger ou ses assesseurs me marqurent de la croix
rouge, enleve seulement Ignace de Loyola et Catherine de Sienne, selon une
responsable du Conseil pontifical des lacs.
Depuis,
quand on me demande ou dit que je suis orgueilleux, je pense et je dis
franchement que je ne sais pas et suis incapable de juger de cela en mon for
intrieur.
Je pense la Pucelle de Rouen ! Si jĠy suis,
Dieu mĠen retire ; si je nĠy suis pas, Dieu mĠen garde.
Drle
dĠpoque o lĠon taxe dĠorgueilleux qui que ce soit et o lĠon nie pourtant le
pch originel. Or jĠai retrouv cette pulsion originelle dans la compulsion
aux trois toutes-puissances.
Le 14 janvier 2007
Religions morceles et
disloques.
D |
ieu a pous
lĠhumanit. et Jsus a pous son pouse qui est lĠglise une, sainte,
catholique et apostolique.
Les
prtres catholiques ont confisqu lĠglise au peuple.
Les
saints moines orthodoxes autocphales se sont attribus lĠglise.
Les
glises rformes ont exclu prtres et moines au profit des lacs.
Les
glises nationales ont refus la communion oecumnique au profit des aramens
(Syrie), des chaldens (Irac), des armniens (Armnie), des assyriens (Iran),
des coptes (gypte), des thiopiens (thiopie), des syro-malabars, des
syro-malankars (Inde), des anglicans (Grande-Bretagne).
Les
musulmans ont confi lĠUmma, la
communaut, aux hommes et aux chefs dĠtat et prn le jene.
Les
protestants sont ns du mariage dĠun vicaire gnral, Luther, et dĠune
religieuse.
Les
anti-sectes des vques ont nomm expert un Mgr Vernette qui se mariera une
psychologue la fin de sa vie.
Les
vieux catholiques sont assimils aux protestants. Jean Hus de Prague, brl vif
par lĠEmpereur germanique, est rhabilit par Benot XVI.
Les
catholiques intgristes misent tout sur les prtres, sur Saint Pie V et Saint
Pie X.
Les
vques catholiques ont confisqu lĠglise leurs fidles.
En
France, les protestants, juifs, et maintenant musulmans, ont leurs associations
but culturel. Elles sont rserves aux vques chez les catholiques.
Les
vques et prtres progressistes prnent leurs aventures sexuelles et leurs
concubinages.
LĠtat
lac de conserve avec les vques dsigne les groupes dits sectaires et refuse
aux pingls dĠtre parrains, marraines (trois exemples).
La
Franc-maonnerie, en accord avec certains vques, exclue les bons chrtiens,
savoir les chrtiens fidles.
Les
athes excluent Dieu.
Les
modernistes disent : Dieu est mort. O est le corps ?
Le
Bouddhisme nous relaxe en attendant le Nirvana
ou la rincarnation.
LĠhindouisme
nous rincarne selon notre karma.
LĠanimisme
se dsertifie en mme temps que le Sahel.
La
prostitution, la pdophilie, la bisexualit sĠaffichent. Et les vques
catholiques sont harcels.
Les
Infidles sont des stars, les fidles se cachent.
Les
Juifs sont avrs incroyants pour la plupart.
_____
15 janvier 2007
La puissance orgastique
Ç F |
reud É rapporte comment il
entendit Charcot dcrire É le cas dĠune jeune femme souffrant de symptmes
graves, dont le mari tait impuissant ou en tout cas trs maladroit dans lĠacte
sexuel É
Charcot sĠexclama soudain avec une
grande vivacit : ÔMais dans des cas pareils, cĠest toujours la chose
gnitale ! Toujours ! Toujours ! Toujours !Ġ
ÔJe sais, ajoute Freud, que pendant un
moment je fus presque paralys par la surprise. Et je me demandai : ÔMais
puisquĠil sait cela, pourquoi ne le dit-il jamais ?ĠÉ
É
Mon opinion est que tout individu qui
sĠest arrang pour conserver un peu de naturel sait quĠil nĠy a quĠun seul mal
chez les nvross : Ôle manque de satisfaction sexuelle totale et
rpteĠ.È WR p. 80.
La
chose sexuelle nĠest pas gnitale avec la maman o lĠhomme fait lĠenfant, o la
femme fait lĠenfant avec le papa- poule. CĠest de la psychose latente.
La
chose sexuelle nĠest pas gnitale avec le papa o la fille fait la femme et le
fils fait le pre avec sa sÏur ou sa fille. CĠest de la nvrose.
La
chose sexuelle nĠest pas gnitale chez lĠhomme qui fait la femme pour sduire
les admirateurs de son pouse. Elle nĠest pas gnitale chez la femme qui fait
lĠhomme pour sduire les admiratrices de son conjoint. CĠest de la perversion
toujours, toujours, toujours perpte !
Ç Le fait que les organes gnitaux
de lĠhomme ne fonctionnent pas toujours normalement, quĠ cause de cela une
satisfaction relle est impossible pour les deux sexes, que cela soit le plus
souvent la base de la misre psychique existante, que cela conduise mme
des consquences pertinentes touchant le cancer, tout cela tait trop simple
pour tre reconnu. Voyons si je tombe dans une exagration monomaniaque. È
WR p. 81.
Ç Cette incapacit dĠobtenir une satisfaction
gnitale - qui devrait tre la chose la plus naturelle du monde -, tait un
symptme toujours prsent chez les patientes et rarement absent chez les
patients. È
Reich
observe ainsi Ç des attitudes
sadiques ou vaniteuses chez les hommes, de lĠangoisse, de la rserve ou de la
masculinit chez les femmes È É WR p. 84.
Ceci
est d au fait quĠen tat de psychose, le patient masculin peut se projeter
dans le sentiment de lĠÏdipe du 3eme
type et son phallus de la mre.
Tandis
que chez les femmes, la relation fusionnelle la mre stimule la sensation
mais nĠveille pas le dsir de lĠhomme, sinon par identification au phallus de la mre É pour tre lĠenfant
prfr de la mre archaque.
Ç JĠappris ainsi, petit petit, reconnatre
les signes de lĠĠimpuissance orgastiqueĠ. Il me fallut dix autres annes avant
que je comprisse ce trouble É
É
Celui qui ne le comprend pas tout fait
ne pourra jamais tre considr comme un conomiste sexuel É Il ne comprendra
pas la nature du plaisir-angoisse É Il ne comprendra ni la nature pathologique
du conflit parent-enfant, ni le fondement des malheurs conjugaux. Il pourra
devenir un Ôsex-reformerĠ, mais il ne changera jamais vraiment la misre
sexuelle É Il ne fera jamais de vraies recherches dĠconomie sexuelle sur des
processus de vie. Il ne comprendra jamais lĠextase religieuse et certainement
pas le ct irrationnel du fascisme. Il continuera croire lĠantithse de la
nature et de la culture, de lĠinstinct et de la morale, de la sexualit et de
la russite. Il sera incapable de rsoudre au sens rel la moindre question de
pdagogie. Il ne saisira jamais lĠidentit du processus sexuel et du processus
vital. Voil pourquoi la thorie de lĠconomie sexuelle sur le cancer lui
chappera É Enfin il ne saura pas interprter la recherche É du bonheur chez
lĠhomme et il ne remarquera pas non plus la ÔpeurĠ humaine du bonheur.È
Le
1er fondement conomique de la sexualit, cĠest lĠgalit dans le
couple dĠamour consenti naturellement en toute libert et diffrence.
Le
2me fondement conomique du couple, cĠest lĠgalit en amiti dans
la sexualit mme et dans lĠamiti avec les amis du couple.
Le
3me fondement conomique de la sexualit, cĠest que les parents ne
jouent pas les enfants ou les adolescents pour que leurs enfants apprennent
leurs dsirs propres et ajustent leurs ambitions sans tre les phallus ou les
bouche-trous des couples.
Le
4me fondement conomique, cĠest la distribution du bonheur ajuste,
prudente, forte et temprante, sans fausse pudeur sexuelle ou fausse modestie
ambitieuse.
Le
5me fondement de la sexualit, cĠest que si la souffrance est trop
lourde, cĠest quĠelle doit tre rendue autrui et nĠappartient pas soi, ni
forcment lĠautre immdiatement.
Le
6me fondement conomique du couple, cĠest que le refoulement
favorise les prdateurs des couples et leurs bisexualits.
Le
7me fondement du couple, cĠest que le plaisir, la joie et la liesse
sont humains et possibles.
Le
8me fondement de la sexualit, cĠest que, plus la douleur touche
lĠamour, plus elle est pnible et cruelle.
Le
9me fondement de lĠconomie sexuelle, cĠest que Ç lĠhomme doit de souffrir au fait
quĠil est la seule espce biologique capable de dtruire sa propre fonction
sexuelle naturelle È WR p. 85 et de dtruire sa propre vie.
Le
10me fondement de lĠconomie sexuelle est que lĠextase mystique ou
religieuse, si elle est rellement aimante de Dieu et relie sa ou ses trois
personnes, exclut les trois toutes-puissances et sĠexprime avec bonheur.
Le
Ç ct irrationnel du fascisme È
WR p. 84 est du ct de la
bisexualit, dĠune part. Et dĠautre part, du ct de lĠilluminisme des
fonctions de lĠme. Ç LĠantithse de
la nature et la culture È est dans la dpression monomane
destructrice ; cĠest une dmence qui dtruit la nature sexuelle ou une
psychose qui dtruit la nature des fonctions de lĠme. Ç LĠantithse É de lĠinstinct et de la morale È touche aux
fonctions psychiques primaires et la libert sexuelle de dsirer et dĠaimer.
Ç LĠantithse ... de la sexualit
et de la russite È tient au clivage monomane illumin,
qui privilgie la russite, et au clivage dpressif
victorieux qui souffre de la sexualit sacrifie.
La
Ç pdagogie È qui refuse
lĠgalit en amour adulte et en amiti adulte gnrera toute forme de
pdrastie post-adolescente et de pdophilie pr-adolescente.
Ç LĠidentit du processus vital et
sexuel È coule de source. Dtruire lĠun, cĠest dtruire lĠautre. Et le
cancer, dont les cellules immortelles dtruisent la vie, a des origines
sexuelles et vindicatives par refus de la libert de lĠautre ou de soi. LĠamour
du bonheur et la peur dĠtre heureux chapperont qui renonce ainsi la
libert !
Reich
prsente alors une Ç description É
de lĠacte sexuel orgastiquement satisfait È
WR p. 85. È LĠrection est agrable, et non douloureuse comme dans le
priapisme. È Priape tait le dieu des jardins. Il semait tous vents,
en fils dĠAphrodite et de Dionysos ; et il protgeait du mauvais Ïil.
Il tait proche des silnes et des satyres et la nymphe Lotis et la
desse Haestia lui chapprent cause dĠun ne qui se mit braire. Son sexe
hrit de Zeus tait norme et dmesur, signifiant la froideur de ceux qui, en
manque de dsir, hypertrophient leur sexe rig.
Ç Selon lĠunanimit des tmoignages des hommes
et des femmes orgastiquement puissants, les sensations de plaisir sont dĠautant
plus intenses que les frottements sont plus doux, plus lents et sĠharmonisent
dĠavantage entre les partenaires. È WR p. 87.
Ç Des individus orgastiquement puissants ne
parlent ni ne rient jamais pendant lĠacte sexuel, lĠexception de quelques
mots tendres. È L je mĠtonne car tout ce que les tres humains
aiment est propre lĠunion et lĠenrichit dans la libert. Ce nĠest pas un acte
part de la vie.
Ç Une augmentation, gnralement
soudaine, de lĠexcitation gnitale sĠinstalle (en) la seconde phase É Dans cette phase un
contrle ÔvolontaireĠ du cours de lĠexcitation nĠest plus possible. È É
WR
p. 88. CĠest possible mais pas gnraliser.
Ç LĠaccroissement de lĠexcitation ne peut plus
tre contrl volontairement. È LĠidal, cĠest quĠun homme puisse
vivre lĠunion sans jaculer. Et cela devient bienheureux pour les deux. Je
conseillerais de lĠapprendre au dbut et les premiers mois de lĠunion. Alors
les amoureux peuvent arriver sĠunir autant quĠils veulent. Car lĠhomme
matrise son jaculation. Il la donnera quand la femme voudra le bb ou bien
offrira son orgasme.
Ces
unions sont dĠun tel repos que les amoureux peuvent se reposer, se refaire et
nĠtre pas du tout fatigus la fin de la nuit ou du partage de la semence
dsire.
Au
dbut, en effet, lĠivresse auto-rotique surprend lĠhomme ou la femme et
acclre le plaisir qui lĠemporte avant mme dĠtre partag. JĠai connu une femme
jamais satisfaite. Elle vcut lors de sa premire satisfaction, je dirais
communion des orgasmes pendant trois jours.
Ç Le reflux complet de lĠexcitation vers le
corps tout entier est ce qui constitue la satisfaction. È WR p. 89.
Alors,
Ç immdiatement aprs, la femme
saine dsire recevoir compltement È
Au dpart, cĠest lĠhomme qui ne peut se refuser son
dsir ; la femme lĠapaisera en attendant le sien. Or la fin, quand elle
est prte, elle ne le peut son tour et cĠest lĠhomme de rester dans lĠaccord
conclu au pralable. Sinon il dira leur enfant qui survient : Tu nĠtais
pas dsir. Ce qui est faux car ils nĠont pas pu se retenir. Et lĠon peut
percevoir cela chez lĠenfant adulte qui, trop dsir, croit ce quĠon lui dit,
ce qui cre des contradictions incomprhensibles.
JĠai
connu une femme mdecin qui sola, sur le conseil dĠune amie, son mari qui,
apais par lĠalcool, conut un fils É Celui-ci vcut sa vie comme dans une
ivresse et ses consquences telles qui lĠamenrent tuer celle quĠil aimait,
tre emprisonn et faire de lĠhpital psychiatrique. Ç Je nĠtais pas un
salaud. Je ne lĠai pas fait exprs. Je lĠaime toujours. È Et cĠest
vrai !
Ç En nous penchant plus attentivement sur les
deux phases É de lĠacte sexuel, nous voyons que la premire phase É est
caractrise É par lĠexprience ÔsensorielleĠ et la deuxime phase É par
lĠexprience ÔmotriceĠ de plaisir. È WR p. 89-90.
Selon
Reich Ç il y a des librations de
tension partielles qui sont ÔsemblablesĠ un orgasme. On avait accoutum de
les prendre pour la libration relle de la tension. LĠexprience clinique
montre que lĠhomme - par suite du refoulement sexuel gnral - a perdu la
facult de ÔlĠabandon volontaire vgtatif ultimeĠ. È WR p. 90.
Cet Ç abandon volontaire É
ultime È est la liesse. LĠadjectif Ç vgtatif È de Reich couvrirait la
faille par laquelle il sĠest retrouv en prison et lĠhpital psychiatrique,
puis dcda.
Le
Ç vgtatif È selon le
Larousse [46] Ç assure lĠentretien de la vie et de la
croissance des animaux et des plantes, sans concerner les phnomnes de
reproduction ni la vie psychique. È
JĠavais
remarqu que, lors de ma rsistance difficile la perversion depuis 2000, mon
ressourcement dans la valle de la Mrantaise, la petite Suisse plutt
normande, avec ses chevaux et autrefois son taureau, ses vaches et son bouc, ne
donnait plus son plein. Seule lĠamiti un peu la Ç Trinit È au
Ç Christ de Saclay È, au Ç Mdival È, la Brasserie de
Vauhallan et Paris au Ç Borrome et au Ç For Ever È, mĠa
redonn les forces perdues au combat. De mme, les centaines de lettres des
voyantes qui surenchrirent : Samantha puis Maria, Sarah sont restes sans
effet selon toutes mes hypothses. Ce serait du fait, je crois, que la bataille
nĠtait plus au niveau dĠun apport fusionnel sensoriel donc magntique, ni
intuitif donc divinatoire, mais bien passionnel, au-del de lĠÏdipe archaque du 2eme type,
puis nvrotique du 1er et
du 3eme type, et donc
bisexuel. Mais en fait, ces voyants-voyantes ont Ïuvr face la dmence que jĠai
porte au contre-transfert (positions 59, 60, 61).
Les
meilleurs magntiseurs mĠont affirm qu'une mre de famille disparue, Madame
Faure de Magny-les-Hameaux, est bien vivante, mais quĠils ne pouvaient la
situer. Le Dr Falconnet, le plus prcis, parle dĠenvotement, non pas sur
lĠmotionnel sensitif ou intuitif, mais sur les trois sources de chaleur, dont
la troisime nĠest pas lie un organe prcis ce que,
selon lui, connaissent bien les Chinois et les Tibtains. Ce serait de lĠordre
vgtatif É et donc propre lĠorgasme instinctif de la sensation qui ragit
la diffrence [47].
Ç Le reflux complet de lĠexcitation vers le
corps tout entier est ce qui constitue la satisfaction. La satisfaction
signifie deux choses : le dplacement de la direction du flux de
l'excitation vers le corps et le dlestage de lĠappareil gnital É
É LĠexcitation va en diminuant suivant
une courbe douce et se trouve immdiatement remplace par une Ôrelaxation
corporelle et psychique agrableĠ É Les relations sensuelles sĠapaisent. Seule
une attitude tendre et reconnaissante persiste vis--vis du partenaire. È
WR p. 89.
Si
cet orgasme relaxe et le corps et lĠme, cĠest que lĠinstinct nĠtait pas seul
engag, mais bien dj la tendresse et la reconnaissance qui demeurent aprs
lĠacte venu les corroborer, les souligner. Or la tendresse est un sentiment
pour lĠautre et pour soi. Et la reconnaissance est lĠobjectivation gratifiante
de cet change et de ce partage heureux, donc objectivement sans profiteur. Le
repos du sommeil devient alors la joie de lĠabandon et du bon choix, voire la
liesse, si la libert intrieure est de plus offerte et donne.
Ç Les fantaisies auxquelles lĠaccs de la
conscience est interdit ne sauraient quĠapporter des troubles. È WR p. 90.
LĠinconscient est de retour quand la mmoire des peurs, culpabilits ou
violences reviennent, issues de lĠimaginaire, pour ramener lĠamoureux dans le
pass douloureux.
Ç Parmi les fantaisies qui peuvent
accompagner lĠacte sexuel, il faut distinguer entre celles qui sont en harmonie
avec le vcu sexuel actuel et celles qui le contredisent. È
Il
y a dĠune part lĠimagination amoureuse qui relve de sa posie.
Il y a dĠautre part lĠimagination douloureuse qui relve de sa
pathologie, ou du couple rel actuel.
Ç Le partenaire peut runir tous les intrts
sexuels sur lui-mme, au moins tant que dure lĠacte dĠamour. È CĠest
lĠamour monomane.
Ç LĠactivit imaginaire inconsciente devient
inutile. È Elle ne sert de rien ou plutt rduit rien tout ce
qui est amour et mme lĠamiti, voire la vie.
Ç Le transfert des intrts sexuels a lieu Ôen
dpit du faitĠ que le partenaire Ône correspond pasĠ dans ses traits
fondamentaux lĠobjet de la fantaisie, lorsque lĠamour est n dĠune recherche
nvrotique de lĠobjet originel sans que lĠindividu soit capable intrieurement
dĠtablir un transfert ÔauthentiqueĠ. Dans ce cas, aucune illusion ne peut
extirper un sentiment vague dĠinscurit dans les relations. È WR p. 91.
Ainsi,
dans lĠÏdipe du 3me type,
le choix peut se faire selon le principe altaque. Ainsi, le dominateur choisit
le domin, le matre : lĠesclave, le phallus : le cunus,
lĠcrasant : lĠcras, lĠamour : le dsamour, le mprisant : le
mpris.
Ç Ici nous pouvons prsumer que lĠactivit
imaginaire inconsciente pendant lĠacte ne fut pas absente, mais quĠelle servit
maintenir lĠillusion. Dans le premier cas, le partenaire a pris la place de
lĠobjet originel, et lĠobjet originel a perdu son intrt en mme temps que sa
facult de crer des fantaisies. Dans le transfert authentique, il nĠy a pas de
surestimation du partenaire È, ni
de sous-estimation.
Ç A lĠinverse, dans le cas du faux
transfert nvrotique, il y a idalisation excessive et les illusions
prdominent. Les qualits ngatives ne sont pas perues, et lĠimagination est
soumise une activit sans repos pour maintenir lĠillusion.
Mais plus lĠimagination doit travailler
pour obtenir lĠquivalence entre le partenaire et lĠobjet idal, plus
lĠexprience sexuelle perd en intensit et en valeur dĠconomie
sexuelle. È Ainsi, la bonne conomie sexuelle est lĠgalit pour et
dans le couple, tant pour lĠamour de lĠautre que dans lĠamiti pour soi. Et le
plus dĠamour jaillit de lĠheureuse maternit et du bonheur dĠtre pre qui
donnent plus au plus petit. Ce devrait tre la mme chose dans lĠconomie
sociale.
Ç JusquĠ quel point les incompatibilits -
qui se prsentent dans toute relation sexuelle de quelque dure -
diminuent-elles lĠintensit de lĠacte sexuel, cela dpend entirement de la
nature de ces incompatibilits. Elles sont dĠautant plus portes conduire
un trouble pathologique que la fixation lĠobjet originel sera plus forte, que
lĠincapacit pour un transfert authentique sera plus grande et que plus grand
sera lĠeffort qui doit tre fait pour surmonter lĠaversion envers le partenaire. È
JĠai
t sidr, tonn dĠabord, et finalement cÏur de
Ç lĠincompatibilit È que les focolarini de France, vers 1983 jusquĠ
maintenant, et bientt la Confrence piscopale des vques, et dernirement la
communaut nouvelle de lĠArche et les Bndictines du Temple, nous ont
manifeste puis exprime par lĠAdfi et rciproquement. LĠAdfi se sert dĠeux
dans lĠostracisme le plus cruel et destructeur. Dois-je dire, comme Reich en
1920 :Ç le trouble de la
gnitalit nĠest pas comme on lĠavait suppos auparavant, un symptme parmi
dĠautres mais le symptme de la nvrose È ? WR p. 91.
PS
ce 18 juin 2007. Hier soir, j'ai rencontr ma jeune mdecin juive, 38 ans, une
forte personnalit joyeuse. L'vque de Lisieux, l'Archevque orthodoxe Ath.,
l'Archevque et vque copte, en ce moment Venise, l'Evque ami de Troyes,
deux curs de son domicile et de son travail, deux curs coptes de Vire et de
Sarcelles, lui refusent tous le mariage religieux avec un grand copte A.M. du
nom de Vainqueur ou Conqurant. Ceci fait qu'elle n'a pas le droit un mariage
religieux juif, ni copte, ni orthodoxe, ni catholique. Elle se marie civilement
la mairie ce samedi. Ce qui m'tonne, c'est la rptition des rendez-vous
religieux, huit, qui d'abord dit oui, qui dit non ensuite, sauf l'vque de
Troyes É pour le moment. Quel est ce double tabou sexuel sur les fiancs d'ge
tout fait adulte et de maturit culturelle plutt excellente ? Serait-ce le
tabou de l'inceste-dieu et l'effet de la Ç viscosit de mes coreligionnaires È,
disait feu le philosophe judo-chrtien aux parents juifs de cette femme. Ici
la nymphomanie de ces reprsentants des quatre diverses hirarchies religieuses
serait projete sur la doctoresse, dans des variantes faussement sublimes et
judaques (le conservateur de la Yeshiva) et coptes (les monophysites coptes
d'gypte) et orthodoxes (le grec-ukrainien autocphale) et les catholiques (qui
refusent s'il n'y a pas Ç totale communion È).
Pour
les juifs, une juive ne peut pouser religieusement qu'un juif.
Pour
les coptes, une juive ne le peut qu'en devenant copte.
Pour
les orthodoxes, elle ne le peut qu'en tant orthodoxe.
Et
les catholiques actuels demandent une complte communion psychologique ... ce
qui est nouveau.
Selon
Reich Ç la nvrose ne rsulte pas
seulement dĠun trouble ÔsexuelĠ dans le sens plus large de Freud, mais bien
dĠun trouble ÔgnitalĠ dans le sens strict de ÔlĠimpuissance
orgastiqueĠ ! È WR p. 91-92. Si je traduis, l o lĠon fait
profession de vraie sublimation de la sexualit, je pourrais dire que
lĠincapacit gnitale dans le sens strict de lĠimpuissance aimer et tre
heureux de donner son bonheur, voire celui de Dieu, est bien lie au vide de
lĠamour, soit par autisme utrin faussement sublim, soit par illuminisme qui aime
bisexuellement la place de lĠautre.
Ç Si chaque trouble psychique a un noyau
dĠnergie inhibe, il ne saurait tre caus que par un trouble dans la
satisfaction orgastique. È Disons que le trouble du plaisir serait
qu'il y a plus de plaisir donner qu' recevoir, et donc moins recevoir qu'
donner. Ce maximum de plaisir est obtenu quand les conjoints donnent chacun
plus qu'ils ne reoivent.
Ç ÔDonc, lĠimpuissance et la frigidit sont des
clefs de la comprhension de lĠconomie des nvrosesĠÈ dit Reich en le
soulignant.
En
analyse existentielle, nous ne connaissons comme Ç noyau dĠnergie inhibe È que deux noyaux. Ce sont les deux
noyaux, autiste et paranoaque, fixs dans la priode du miroir, savoir du
tout ou rien.
Dans
lĠun, cĠest la fixation autiste o lĠenfant fanatiquement se croit toute la
mre ! Les Ç talibans È seraient toute lĠUmma ; les Ç cathos È toute lĠAlma Mater, voire lĠEcclsial
Mater. CĠest alors lĠimpuissance frigide recevoir, dans le non-moi fÏtal autique. Ce furent les nvropathies nazies fascistes et
sovitiques.
Dans
le cas paranoaque, cĠest lĠimpuissance froide donner lĠautre et la
dmesure imposer son don de faon prcoce et trop rapide. On nĠaime que pour
soi qui est le moi-idal et on
nĠattend de lĠamour et de lĠamiti que lĠamour mpris et soumis de la mre. Le
mpris et la soumission de la femme nĠest celui que de la mre de tous des
phallocrates et femmes phalliques. DĠo lĠexhibitionnisme sexuel autosuffisant
pour soi et mprisant pour lĠaventureuse É dĠun Abb Pierre, voire dĠun vque
qui le confie une amie commune, ainsi que mon soi-disant orgueil sans mesure
et dĠune perversion extrme Ç
moins que ce ne soit les deux È. La dernire, dite perversion extrme,
relverait alors des fausses sublimations !
LĠextrme serait celle de la fausse
sublimation de la libert morale.
Il
y a l un transfert qui interpelle sur la paternit et la maternit de qui se
dit le 3 septembre 2004 Ç jug,
interprt, condamn È Ç et comme je nĠtais pas un bon serviteur
quĠon esprait, il ne restait plus quĠ me clouer au pilori È. En
ralit, ce Monseigneur victime va tre de ceux qui vont bientt Ç discerner È notre
sujet. Du moins avertit-il : Ç JĠaurai
pans la plaie quĠil a ouverte chez moi È[48].
Qui a ? Daniel Blanchard bien sr Ç (un
homme surtout) et beaucoup dĠautres pendant que je cherchais sincrement le
dialogue É JĠai en fait le sentiment que lĠon attendait de moi (quand je dis
Ç on È vous voyez bien de qui je veux parler) ÈÉ Et le site
des Evques de France sur les sectes en affiche lĠabbaye bndictine de Limon
o je vais pour, au dernier rang ou derrire une colonne, ne pas tre vu. Mais
je suis repr et lĠon va jusquĠ refuser que le public ne se Ç donne la
paix È si je suis l. Mesdames Combes prcisent : Ç CĠest pour vous mettre les points sur
le i ! È Quel i ? Quel point ?
Mgr,
relevant mon choix et mon crit, conclut : Ç Il nous reste confirmer que nous existons comme fconds et
construisons pour lĠavenir. È Et il ajoute : Ç Vous me rendrez la justice de reconnatre que je ne vous ai
jamais dit autre chose. È
Ç LĠappareil psychique du nvros se distingue
de celui de lĠhomme sain par la prsence constante de lĠnergie sexuelle non
dcharge. È WR p. 93.
Disons que celui qui ne donne pas qui il est, ni son
dsir, reste en une incapacit de donner et de se donner.
Selon
Reich, Ç la formule thrapeutique de
Freud est exacte mais incomplte. La premire condition prliminaire de la
gurison est, en effet, de rendre consciente la sexualit refoule. Cependant, bien
quĠ elle seule elle puisse amener la gurison, elle Ône le fait pasĠ
ncessairement. Elle nĠy arrive que lorsque Ôla source dĠnergie, la stase
sexuelle [49]
est limine. En dĠautres termes, Ôil faut que la prise de conscience des
exigences instinctuelles aille de pair avec la capacit dĠune satisfaction
orgastique complte.Ġ Dans ce cas, les croissances psychiques pathologiques
sont prives de leur nergie la source (principe du retrait
dĠnergie). È
La
Ç stase sexuelle È ou le
blocage sensuel de la sensation instinctive, reste fixe au dbut de la
gestation, touche lĠustrie automutique
par retrait de la sensation. En effet, celle-ci coupe lĠnergie de la premire
fonction de lĠme proprement sexuelle, car elle est la plus proche de la
fcondation parentale, qui est plus quĠune scne primitive, mais bien un
rapport physique entre la semence et lĠÏuf, donc le spermatozode et lĠovule.
La capacit orgastique sera exactement tributaire de lĠorgasme parental de
lĠacte fcondant.
Donc,
il y a la Ç naissance du Moi È ou Ç la naissance de Vnus È du
stade anal en la position phobique de Phobos, le premier des quadrupls de
lĠamour dĠAphrodite. CĠest le dbut de lĠÏdipe freudien, celui de Polyboos et
Pribo Corinthe, les Seigneurs-Eleveurs de la ville.
Il
y a aussi la conception et la procration du sous-moi la stase sexuelle-sensuelle automutique du stade fÏtal.
CĠest Oedipe issu de Laos , rejet ds le sein de Jocaste et sacrifi par
les deux parents. CĠest alors un berger de Thbes qui va le pendre par les
chevilles dans la fort.
La Ç satisfaction orgastique complte È
du cot ne peut tre une raction instinctive la source seulement. Elle est
celle dĠAphrodite Ourania, du grand-pre Ouranos dieu du ciel, du septime
ciel. Ce septime ciel, Blanche Neige ne lĠatteindra quĠaprs les sept nains,
avec le prince charmant qui rompra le charme de son retrait dĠnergie, la
rupture de la stase sexuelle de son automutisme.
Ç Le but suprme dĠune thrapeutique
analytique causale est donc lĠtablissement dĠune puissance orgastique, de la
capacit de dcharger une quantit dĠnergie sexuelle gale lĠnergie
accumule. È
Il sĠagit de dbloquer la fonction de lĠme sensitive,
celle de la sensation qui anime le sexe physique. CĠest le travail de la
psychologie humaniste en terrain anobjectal car fusionnel.
Ç LĠexcitation
sexuelle est, par dfinition, un processus ÔsomatiqueĠ ; les conflits
nvrotiques sont de nature ÔpsychiqueĠ. È
Les
Ç conflits nvrotiques È,
eux, sont soumis au sur-moi et sa
culpabilit entre mre et pre, autres enfants, et rgis par le moi moral sĠil
est libre, ou le moi nvrotique sĠil est soumis au sur-moi.
Ç Un lger conflit, en lui-mme normal,
produira un ÔlgerĠ trouble dans lĠquilibre de lĠnergie sexuelle. Cette stase
lgre renforcera le conflit, et celui-ci son tour renforcera la
stase. È
Nous
voil dans lĠÏdipe du 3eme type
dans le syndrome automutique o la
fixation fÏtale de la sensation est bloque. Souvent lĠautomutique croit, comme Dominique me lĠa tlphon ce jour, que
rien ne marche chez lui sauf sa sensation. Or cĠest la sensation de sa mre
fÏtale et de tout autre dont il parle et de qui il sent les sensations pour
ceux-l et non pour lui.
Le
conflit nvrotique hystrique entre pre, mre et enfants va rveiller la stase
automutique ustrique fÏtale et
augmenter la faiblesse sexuelle, souvent renforce par valeurs ustrique et
hystrique ajoutes, savoir par sexe et affects filiaux dĠune part, mais sans
objet dĠamour (amour facile), et dĠautre part avec objet dĠamour (amour
torturant) presque scrupuleux, face au sur-moi
parental ou phallique.
Ç Ainsi le conflit psychique et la stase
somatique se renforcent par action rciproque. È CĠest vraiment la
relation paradoxale du double lien de lĠÏdipe
du 2me et du 3me type.
Le
conflit psychique central en est la relation sexuelle parent-enfant ;
cĠest la nvrose classique qui se superpose a la relation fusionnelle toujours
somatise.
Ç Toutes les
fantaisies nvrotiques (= lĠimaginaire) plongent leurs racines dans lĠattachement sexuel infantile aux parents.
Mais le conflit enfant-parent ne saurait produire un trouble durable de
lĠquilibre psychique sĠil nĠtait nourri continuellement par la stase actuelle
que ce conflit a cr lĠorigine. È
Reich
prtend que lĠorigine des nvroses est fÏtale automutique. Cela ne vaut que dans lĠÏdipe du 3eme type et dans le syndrome automutique. Il ne faut pas gnraliser
sa trouvaille.
Les
nvroses classiques sont celles des quatre enfants dĠAphrodite : phobique
(anale maso), rotique (anale sadique), hystrique maso avec Damos et sadique
de caractre avec Antros.
Ç La stase sexuelle est donc le
facteur tiologique qui É procure la nvrose
(aux fixations : 28 et 32 et 36 et 40)
non pas son contenu, mais son ÔnergieĠ. È
Celle-ci
est le fruit de la fonction de la sensation.
Ç LĠattachement historique et pathologiquement
incestueux aux parents perd sa force É quand la satisfaction orgastique
complte a lieu dans le prsent immdiat. È CĠest le cas du syndrome
automutique des fausses symbolisations
qui affaiblit lĠhystrie de la position 28 et l'angoisse de la position 32,
ainsi que celle de la position maniaque dpressive 36 et anaclitique 40.
Ç La pathognie du complexe
dĠOedipe est donc en raison inverse de la dcharge dĠnergie sexuelle
physiologiquement adquate. Ainsi la nvrose actuelle (nvrose de stase) et la
psycho-nvrose sĠentrelacent. È CĠest vrai que les
trois dparts de lĠÏdipe classique : phobique, obsessionnel et hystrique,
sont nous dans lĠÏdipe du 3eme
type avec le stade fÏtal sexuel autique et paranoaque, les deux noyaux
durs.
Mais
ce nĠest pas vrai quĠelles Ç ne
sauraient se penser comme indpendantes lĠune de lĠautre. È Au
contraire, lĠÏdipe classique existe, indpendant de toute psychose.
Contrairement, certes, notre Îdipe-Roi
de Sophocle, la fois nvros Corinthe, psychotique Thbes et dpressif-victorieux dans la perversion
Colone.
Ç La sexualit ÔprgnitaleĠ
(orale, anale, musculaire etc É), diffre fondamentalement dans sa dynamique de
la sexualit ÔgnitaleĠ. Si on persvre dans un comportement sexuel non
gnital, la fonction gnitale devient trouble. La stase sexuelle qui en
rsulte ractive son tour les fantaisies et le comportement pr-gnitaux.
Ceux-ci, tels quĠon les trouve dans les nvroses et les perversions, sont non
seulement la cause du trouble gnital, mais au moins autant ses effets. È
WR p. 94.
La
diffrence fondamentale est dans la sexualit gnitale face la prgnitale,
lĠapport et la prsence du nom du pre.
Celui
qui persvre donc, aprs un Ïdipe classique, dans les comportements sexuels
non gnitaux, trouble la relation au nom du pre.
Cela
induit la prsence dĠun noyau autiste, pour le moins donc fÏtal, qui bloque la
fonction de la sensation et de lĠintuition, donc lĠexprience, sans parler de
noyau oral paranoaque, qui bloque la fonction du sentiment et de la pense,
donc du jugement.
On
trouve dans les nvroses et les perversions cette Ç stase sexuelle È, mais seulement dans les syndromes
automutique et autique qui comportent des noyaux autistes (fixations 27-28 et 31-32 et 35-36 et 39-40) puis dans les perversions
(positions 43-44 puis 47-48 et puis É enfin 53-54 et 57-58 et 60).
Ç Tel est le dbut de la
distinction entre les pulsions ÔnaturellesĠ primaires É È celles du
narcissisme primaire de lĠamour de soi en sous-moi Ç et les pulsions ÔsecondairesĠ que jĠai formule en 1936 È,
celles sans doute du narcissisme secondaire ?
Ç Cette dcouverte quĠun Ôtrouble
sexuel gnralĠ est le rsultat dĠun trouble ÔgnitalĠ
(oui, au stade urtral !) ou plus
simplement (disons en une fixation plus archaque) la dcouverte de lĠimpuissance orgastique (lie aux dbuts de la
fonction de la sensation fÏtale devenue automutique) fut la plus importante en ce qui concernait la thorie de lĠinstinct et
la thorie de la culture.
La sexualit gnitale, telle que je
lĠentendais, tait une fonction inconnue et se trouvait en dsaccord avec les
concepts ordinaires de lĠactivit sexuelle humaine ; de mme que ÔsexuelĠ
et ÔgnitalĠ ne sont pas la mme chose, ainsi diffrent le ÔgnitalĠ de
lĠconomie sexuelle et le ÔgnitalĠ de la langue familire. È
Si
je comprends bien, le gnital familier, cĠest le sexe comme on imagine Reich
avec son Sexpol, donc instinctif, anobjectal, sans objet dĠamour. Si je saisis
bien, l, il dcouvre la Ç stase
sexuelle È, l justement o nous avons dcouvert la fixation fÏtale du
dbut de la grossesse, quand merge la fonction de la sensation. LĠinhibition
de la sexualit touche donc au sexe fÏtal de la sensation.
La
stase ou blocage sexuel ou plutt blocage de la sensation
demeure
aux positions fÏtales 1-20 et 24
anales 25-26 et 27
et se dveloppe au stade urtral (dit gnital ou phallique par Freud)
en 28.
Ç En outre, un problme qui avait beaucoup
proccup Freud reut ici une solution simple. Les troubles psychiques ne
prsentent que des ÔqualitsĠ. Et pourtant, on sent partout le facteur appel
Ôquantitatif,Ġ cĠest--dire la ÔpuissanceĠ et la ÔforceĠ, lĠinvestissement
nergtiqueĠ dans les expriences et les activits psychiques. Dans une runion
de son cercle intime, Freud nous avait conseill dĠtre prvoyants. Nous
devions tre prpars, nous dit-il, voir surgir un de ces jours, un rival
dangereux pour la psychothrapie de nvrose : une future
ÔorganothrapieĠ. È WR p. 95.
En
ralit, lĠintuition de Freud rejoint celle de Jung et Reich sur lĠaspect
quantitatif, des fonctions dĠexprience qui sont, selon lĠanalyse
existentielle, attaches au stade fÏtal.
Le
sentiment, la pense puis le dsir classique Ïdipien sont de lĠordre
qualitatif, donc du jugement, de lĠambition, du dsir car proprement lis la
nature humaine. Alors que la sensation et Ç lĠintuition È instinctive
sont animales et vgtales.
Ç Personne encore nĠavait la moindre ide de
ce quĠelle allait tre, mais, pensait-il, on pouvait dj entendre les pas de
ses interprtes. La psychanalyse allait devoir tre place sur un fondement
organique È, donc existentiel. Ç CĠtait l une intuition freudienne. È Pour moi, lĠintuition
de lĠanalyse existentielle comme 7eme groupe, que remarqua le Dr
Richard Meyer, reposait sur le niveau sept, symbole spirituel de libert
intrieure et de symbolisation.
Sur
les sept fixations de lĠexprience :
1.
fonction de la sensation
2.
fonction de lĠintuition
au stade fÏtal de lĠexprience
3.
du sentiment
4.
de la pense
au
stade oral du jugement
5.
la fixation phobique du nom de la
mre
6.
la fixation rotique du nom de
lĠenfant
au stade anal du dsir
oedipien
7.
la fixation hystrique du nom du pre, selon les sept nains de Blanche neige et
le septime ciel du dsir en gestation.
au
stade urtral, dit encore gnital ou phallique
JĠavais
rv assister un mariage qui se ftait en sept maisons. Ma mre me disait
tre six places aprs mon parrain Robert Courgenoult, neveu de Marie
Courgenoult, dans la maison de mon arrire grand-mre Vitaline, pouse de
Franois Blanchard. JĠai hrit de cette maison de mon arrire-grand-pre qui
fut dcor de la croix de guerre en 1870, et dont jĠai encore vu la baonnette
au grenier quand jĠai fait restaurer cette vieille maison.
Ç Ce nĠest que depuis cinq ans que les efforts
dploys en vue de rsoudre ce problme ont port leurs fruits sous la forme
des principes de base de la Ôtechnique dĠanalyse caractrielle de la
vgtothrapieĠ. Entre les deux se sont coules quinze annes de travail
pnible et de luttes difficiles. È
CĠest
ici, chez Reich, que Freud puis, de nos jours, Andr Loupiac, ont vu la
perversion, en gnral la perversion infantile et spcialement la perversion
socio-politique de la psychanalyse É si je ne me trompe.
En effet, la nvrose
de caractre, et son dsir triphallique en six directions peuvent tre de
deux sexes diffrents. Les trois phallus de Papa, Maman, Petit ours, ports par
le garon aussi bien que par la fille, donnent lĠobservation de la perversion.
Mais lĠimitation infantile nvrotique, mme polymorphe, nĠest pas pour nous
perversion relle mais bien polyvalence fantasmatique.
Ainsi
lĠpilepsie apparat comme un symptme caractriel exacerb. Et mme le bb
dans ses convulsions, me semble-t-il, reproduit celles de la fixation parentale
ou oedipienne caractrielle calmer pour viter lĠvolution pileptique.
De
mme je dcouvris lĠanorexie comme une fixation mature adulte dpressive de lĠoedipe du 3me type. Donc
ce serait une fixation dĠimitation Ïdipienne du 2me et 1er type
une grand-mre. Ceci nĠempche pas lĠanorexie du bb en fusion avec lĠidal
nvrotique, lui bien anorexique, de sa mre, lĠidentifiant tel un chaperon
rouge sa propre grand-mre [50].
Ç Le travail clinique avec les patients menait
dans ÔuneĠ direction un travail ÔexprimentalĠ É È Nous lĠavons mis
en place dans lĠinvestigation de lĠespace et du stade fÏtal.
Ç É
en conomie sexuelleÉ È, disons
sensuelle, dĠo notre analyse sensorielle avec Vronique Lesay et la mthode du
Dr Vittoz.
Ç É et dans une ÔautreĠ direction
la question : 'O la rpression sociale de la sexualit prend-elle son
origine et quelle est sa fonction ?Ġ È
Cela rpond la demande expresse formule par Vronique
Lesay, psychologue clinicienne, et Ovannhs Rasho, psychiatre, de porter ma
recherche sur la perversion. CĠtait juste devant ma maison du 16 alle des
Bleuets Saint Aubin, prs de la voiture. JĠai dit alors que ce projet tait
impossible car Freud nĠy aiderait pas ! Je puis rpondre aujourdĠhui. Mais
Freud de fait ne rpond quĠ la nvrose classique, non la psychose ni la
perversion du couple.
Ç O la rpression sociale de la
sexualit prend-elle son origine et quelle est sa fonction ? È Elle
prend son origine dans le choix, aprs symbolisation du couple, donc aprs
rsolution des formes dĠÏdipes. Cela sera un projet et un choix mis en Ïuvre
dans les diverses formes de bisexualit. Sa fonction est un moyen dĠarriver au
pouvoir en rprimant les sexualits, les parentalits, les socits, et les
grandes ambitions idologiques messianiques inspiratrices. Les inversions
nĠannulent pas la sexualit mais la doublent. Les bisexualits sĠavrent
sensationnelles en tous les arts et beaux-arts dont la fascination se montre
aveugle. CĠest une fonction slective de la nature la plus leve et la plus
gocentre. Et les drives contemporaines vont jusquĠau clonage. Et jĠai appris
cette semaine que lĠon imagine des clonages du sang du Christ rest sur le saint
Suaire de Jsus Turin. CĠest lĠabomination de la dsolation, de la
profanation du corps humain, temple de lĠEsprit. Un double de Jsus va avec
lĠimage folle de lĠantichrist qui plane sur toute notre re.
Je
comprends mieux maintenant ce que notre ami lĠvque de Troyes a pu dire
notre analyste femme, juive et Cohen. Son mari parle de Ç cohnite È,
qui serait une forme hbraque de la manie grecque hirogamique.
Myriam et Vronique L., un jour o elles ont rencontr cet
vque, me dirent : Ç Il te ressemble. È Or un jour, de colre
blesse, il me dira le plus orgueilleux et le pervers. Quels transferts lourds
porter ! En le voyant, je nĠai pas cru ni reconnu ce fantasme totmique.
Mais vu le transfert tout cru exprim lĠamie commune par lĠvque, je peux
prendre comme hypothse une fixation fÏtale autique ou automutique chez cet
vque et les personnes susdites. M.F.J. aura mon gard, vu le complot
alsacien, le mme rejet coeur, pour se librer de ce que A. Gouhier [51]
appelait Ç la viscosit de ses correligionnaires. È
LĠhistoire des Ç dernier temps du monde È,
selon la lgende viking, est marque par la chute des dieux vikings. Suivra un
bon pique-nique sur lĠherbe ! L'Ç Inquisition È par celui qui
fut le cardinal Ratzinger de la congrgation de la Doctrine de la foi mĠa valu
dĠtre refus comme parrain de lĠEglise catholique dernirement, par
lĠArchevque de Paris et lĠvque de Versailles. Aprs celui, mrite, de
Crteil.
Cela
va loin quand, btement, sans mchancet, lĠon veut dcouvrir comment retrouver
ses cinq sens et le bon sens intuitif et librer les quatre psychoses comme les
animaux de Brme, sans sauter du coq lĠne, en analysant la sorcire qui est
toute perversion, source de toutes psychoses et nvroses.
Reich
conclut : Ç Je suis loin
de prtendre que cette structure de lĠconomie sexuelle pourrait remplacer des
disciplines aussi spcialises que celles qui sont mentionnes l-haut. È
WR p. 96. Moi de mme. Et pourtant
jĠespre donc, jĠen ai une certitude, dĠapporter un certain nombre de pierres
qui se placent bien dans les murs des maisons de notre moi, corps et me, temple et esprit.
Ma
mesure, revoir avec le temps, serait dĠobtenir le prix Nobel de la paix, vu
les consquences de paix que causeraient mes trouvailles pour tant de conflits.
Mon ami Alain, invit la rception du prix Nobel pour les
micro-crdits honors alors, mĠa rapport une mdaille en chocolat
enveloppe dĠaluminium.
Et puis, je crois ma version de lĠme et de lĠros du
monde, et je crois toute ma recherche, malgr mes dtracteurs qui ont mis en
risque ma sant. Je crois que Ç pourtant
elle tourne È, comme aurait dit Galileo Galilei. Ce nĠest pas, ce
que je crois, de la perversion de le dire ou de le penser. Surtout face la
sexualit plus ou moins sublime des gens d'glise [52]
! JĠai toujours respect celle-ci. Cela laisse un psychanalyste et laisse un
tre humain dans une sublimation vivre ! Sursum corda ! A quinze ans, je dessinais aimer ou crever, et ce dernier mot lire par transparence en
retournant la page.
JĠai tenu ne pas mourir btement ! Puis surtout pas
pour les gens btes et mchants ! Enfin pour aider tous les tents par la
mort, qui ainsi seraient tombs morts par erreur. Mon grand-pre Franois
disait : Ç a ne fait de mal personne de ne pas tre
bte. È Pour vivre un peu bonnement !
Reich
dit : Ç Le processus vital est
identique au processus sexuel - fait prouv maintenant exprimentalement - la
large ramification de lĠconomie sexuelle devient une ncessit logique. È
WR p. 96.
Il
est vrai que lĠidentit du moi
freudien et celle du sous-moi
existentiel est le mme. Mais plus ou moins libre dans la nature, il diffre
dans la douleur qui crase le moi.
La
science pathologique en fait foi et surtout la rsolution de la douleur.
Ç Dans tout ce qui est vivant,
travaille lĠnergie sexuelle vgtative É È.
Et cette nergie sexuelle s'est forme sensuellement ds les premiers mois de
la gestation au stade fÏtal.
Ç É Cette proposition est
dangereuse, prcisment dans la mesure o elle est simple et absolument exacte.
Si on veut lĠappliquer avec rigueur, il faut tout prix lĠempcher de devenir
une platitude ou un slogan. Les disciples ont lĠhabitude de simplifier les
choses. Tout ce qui a t acquis par un dur labeur, ils le reprennent et sĠen
servent avec le plus petit effort possible. Ils ne prennent pas la peine
dĠappliquer chaque fois toutes les subtilits mthodologiques. Ils se rendent
ridicules et avec eux ridiculisent le vrai problme. È
JĠespre nĠen
tre pas l. Et mon souhait est que ne le seront pas ceux qui apprennent de moi
ou apprendront de cette mthode dĠAnalyse existentielle. En tout cas, je finis
ces semaines de repos sur les genoux somatiquement É cause de mon arthrose
aux hanches, parat-il, et de mon poids de 125 kg. Mais ces genoux selon
mon hypothse, vu quĠils sont en bon tat selon la radiographie, pourraient
aussi exprimer une somatisation fÏtale.
Je
suis bien bout de force, certes, mais heureux ! Sinon parfois en liesse
profonde et calme.
Notre
Rsistante, dite la Ç fiance de la
gare de lĠEst È, mĠa offert de la terre des profondeurs du Temple de
Salomon, donc dĠil y a 3 000 ans. CĠest de la liesse, l aussi !É et de
lĠconomie sexuelle encore [53].
Le
3 mai 1999, nous, Jocelyne G, Vronique L., Georges PL. fondions le Mouvement Universel Pour la Paix. Au
Vatican, Lucienne Sall sĠcria : Ç Encore ! È [54].
_____
16 janvier 2007
Chapitre IV
Le
dveloppement de la thorie de lĠorgasme
Deuxime lecture
Ç E |
n dcembre 1920 Freud mĠenvoya un jeune
tudiant qui souffrait de rumination obsessionnelle ... È
Cette Ç rumination obsessionnelle se
transforma tout de suite en associations obsessionnelles. È WR p. 72.
Ç Le cas semblait plutt dsespr É maux de
tte, douleurs dans le dos, manque de concentration, nauses É
É Enfin, il me fut possible dĠanalyser
les sentiments de culpabilit É Il sĠensuivit une amlioration visible de
lĠtat du patient que je renvoyai au bout de neuf mois. È
Ces
neuf mois me font penser aux neuf mois de mon analyse jungienne Grenoble, du
27 janvier 1976 octobre. Puis je pense aux 9 mois aprs la mort de ma mre il
y a 3 ans, le 11 fvrier 2003, vu que ses trois fils avons eu, nous trois,
toutes les maladies cardiaques le mme mois, angine de poitrine pour lĠan,
souffle au cÏur pour le second, arythmie pour moi.
PS
– A lĠhpital Saint-Saulve cet hiver, jĠapprends que ces troubles
cardiaques sont lis lĠambition de leurs auteurs. Ma mre vivante les aurait
diffrs É Ç Vous tes trop autoritaires È, disait- elle.
Les
maux de tte de lĠtudiant de Reich indiquent une emprise sur lui homosexuelle
ou bisexuelle ! La douleur dans le dos est le poids du sur-moi, comme
le manque de concentration viendrait de la fuite de la mmoire et la
nause viendrait du rejet sentimental de lĠinceste.
Pour
un autre patient Ç le
symptme : lĠabsence dĠrection, avait t compltement expliqu È.
WR p. 73 É Ç C'est seulement depuis peu d'annes ... que jĠai
commenc comprendre ce Ôsentiment de vide gnitalĠ chez mes patients. Il
correspond au Ôretrait de lĠnergie biologique hors de lĠorgane
gnital.Ġ È
Ç Si tout tait comme cela devait tre,
pourquoi lĠimpuissance nĠtait-elle pas gurie ? È CĠest
exactement mon cas depuis la rbellion de mes lves thrapeutes monomanes et
diffamateurs que jĠavais forms lĠAtelier. Cela je lĠai compris aussi, mais
il nĠy a toujours pas de rsolution, sinon la rflexion de ma premire
analyste : Ç Ce nĠest pas une impuissance ; cĠest une
destruction ! È Or elle vient de mĠappeler en toute thique et amiti
car on lui a fait parvenir des crits de moi. Ce serait un extrait de ma 1re
confrence de lĠAtelier o jĠvoque ma premire analyste et ma premire
analyse. Je dois la rencontrer. Certains autres de mes crits sont
Ç pirats È sur Internet en vue de me nuire. On verra bien un jour.
Soyons longanime !
Ç LĠobservation de ce patient me fit
comprendre un concept important de lĠanalyse caractrielle, celui du Ôblocage
affectifĠ (ÔAffektsperreĠ). JĠtais ainsi tomb sur la liaison essentielle
entre la structure caractrielle rigide actuelle prdominante et
ÔlĠengourdissementĠ gnital. È
Ç CĠtait la priode o le
traitement psychanalytique commenait prendre de plus en plus de
temps È. Pour certains, Ç si le patient demeurait silencieux, la Ôtechnique parfaiteĠ
exigeait un silence gal de la part de lĠanalyste. È WR p. 73-74.
Ç Parmi les analystes circulaient des
ÔblaguesĠ ce sujet : par exemple, celle de lĠanalyste qui, au cours
dĠune sance, se rveille dĠun profond sommeil et trouve le divan vide. È
WR p. 74. Ce ne mĠest jamais arriv. Mais cette anne, o je nĠai presque
plus dĠanalysants et suis si puis par les attaques pernicieuses, je me
culpabilise de mĠendormir en sance. Mon amie analyste dit que ma rsistance
est bonne et saine. Et mon sommeil ne dcourage pas les quelques analysants
demeurs fidles.
Ç Ces blagues nĠarrangeaient rien. Pas plus
dĠailleurs que la thorie selon laquelle il tait sans importance que
lĠanalyste sĠendormt (ce que je viens de faire !), puisque son inconscient veillait avec soin
sur le patient. È Certains prtendent quĠ lĠveil, je leur parle
comme si jĠavais tout entendu.
Ç Bref, la situation mĠapparut
dprimante et dsespre È WR p. 76, moi aussi.
Ces dernires annes ce fut lĠhorreur, mais je sens un regain venir.
Hier,
lĠabbaye des Bndictines de Limon, jĠai crit sur lĠaffiche signalant le
site des Evques sur les sectes : Ç Quelle
haine ? glise = Torture ? È Gavroche tait l, tel un
Sphinx ! La religieuse au regard de haine ne donne plus le prcieux sang
en ce moment !
Selon
moi, le Ç blocage
affectif È de ma brisure sexuelle est d lĠtat de viol. Pour moi ce
me rappelle la tentative de Ç viol È de ma mre pradolescente. Et
encore la violence de lĠinvasion du 1er septembre et de la
dclaration de guerre du 3 septembre 1939, juste 9 mois avant ma naissance.
Ai-je t conu la nuit suivante o mes parents avaient entendu la nouvelle [55]
?
Quand je pense au Pape actuel allemand, je vois
un soldat allemand me donner un bonbon et lĠautre me lĠarracher des mains et
lĠcraser du pied. Le cardinal Mgr Ratzinger mĠa marqu de la croix rouge de
lĠInquisition pour, selon le cardinal Lustiger, mes Ç pratiques non
acceptables È : lesquelles diantre ! Mgr Dubost dĠEvry parle dans mon
dos de Ç pch grave È, quĠil le dise ! JĠirai vers lui, de
grce ! [56]
Le
Ç blocage affectif È selon
Reich tiendrait de la nvrose de
caractre. Ceci se comprend, vu la sduction gnitale triphallique.
De
plus, une rupture sexuelle est reprable pour Reich par le rapport vgtatif
la fonction fÏtale de la sensation, reste fixe in utero.
Or
les monomanies renvoient chacune un clivage dĠune fonction de lĠme. La
monomanie des Divas forclot la
sensation, donc me renvoie en ce moment ma fixation automutique fÏtale primaire. Quant ma dpendance Ïdipienne dĠun
frre alors tout fait caractriel, cela ne peut que bloquer ici le dsir,
comme l tout lĠheure la sensation. Ajoutons le sentiment cliv par le
sentiment abandonnique lors de la fin de la zone libre, vcu avec le soldat
Louis B. reparti lĠouverture de la ligne de dmarcation en sa ferme et vers
sa famille de lĠAin. Cela fait trois blocages.
FÏtal
automutique forclusion
de la sensation
Oral
masochique clivage
du sentiment
Urtral
hystrique infrioris
par la soumission la nvrose de caractre triphallique
du dsir Ïdipien du frre an.
Je
pense avoir t soumis donc ces temps-ci un Comme-si de Seigneur ou
de Diva avec un masochisme fÏtal
automutique en sous-moi et un a caractriel du frre an, pesant de
son moi-idal paranoaque, donc mganoaque. Aprs lĠabandon du soldat
cach, jĠai t davantage asservi en mon
sous-moi abandonnique masochique oral de ces deux ans.
Mon
surpoids hystrique serait li mon sur-moi,
reprsent par le mari de ma grand-mre. Or son chouchou elle tait mon frre
an.
Mes
genoux douloureux qui ne me portent que douloureusement doivent me relier au
dbut de ma gestation, donc auto-mutique
ma mre. Par contre, selon un rve o ma mre me dit fix
lĠarrire-grand-mre paternelle et son neveu mon parrain Robert, il me reste
la 3me fixation orale ou anale du sentiment abandonnique passant
la fixation phobique, donc lĠorigine Ïdipienne du 3me type (25 et
26). L je serais abandonnique de
Louis B., le porteur de la fixation 25,
et phobique, du jeune Robert mon parrain, de la fixation 26.
Pour
rsumer, je dirais que mes deux mres du 2me
type, Maman (2) et sa mre (60),
mĠont renvoy au phallus de la mre,
mon frre (8). Quant lĠÏdipe du 3me type, cĠest
lĠarrire-grand-mre Vitaline qui serait la mre Ïdipienne phobique 25 et 26, avec un fils parano, Pierre, et un neveu, phallus du couple
parental (10), et Sauveur en 56. Qui vivra verra ! [57]
Revenons
Reich.
Ç La nvrose
dĠangoisse, son exprience clinique le montrait, tait cause par la continence
sexuelle ou le cotus interruptus. È WR p. 75.
Ç Freud avait donc trac une distinction
rigoureuse entre les nvroses actuelles et les psycho-nvroses É È WR p. 76.
Ç Malgr cette distinction rigoureuse, Freud
admettait des rapports entre les deux groupes de nvroses É Il tait vraisemblable, pensait-il, que
chaque psycho-nvrose se concentrait autour dĠun 'noyau de nvrose
actuelle'. Cette affirmation lumineuse, que Freud lui-mme ne dveloppa
jamais, fut le point de dpart de mes propres investigations sur lĠangoisse de
stase.
Dans la nvrose actuelle, au sens
freudien, lĠnergie biologique prend une fausse direction. Son accs la
conscience et la motilit [58] est
bloqu. È
Ce
Ç noyau de nvrose actuelle È,
nous lĠavons dit, serait ce noyau caractriel
triphallique de lĠanalyse existentielle.
Ç Stekel É comme les autres, nĠarrivait pas
voir la diffrence fondamentale entre lĠaffect psycho-somatique et le contenu
psychique dĠun symptme. È
Pour
nous, lĠaffect psychosomatique nĠest autre que lĠexercice de la fonction
dĠexprience de la sensation. LĠaffect psychique est le retentissement du dsir
sur la fonction de jugement quĠest le sentiment.
Ç Les sciences naturelles traitaient de
ÔquantitsĠ et dĠnergies, la philosophie de ÔqualitsĠ psychiques, et il nĠy
avait pas de pont cette poque entre le quantitatif et le qualitatif. È
WR p. 77.
LĠEurope
aujourdĠhui se voit brle de ses racines judo-chrtiennes, au profit de la
science ! Or la confusion propre aux fausses
sublimations du sacr-profane nĠengendre-t-elle pas celle des deux
sexes ? Confondre bien et mal mne tout bien, tout mal, au
totalitarisme.
Si
les pdaliers monomanes tournaient dĠabord autour de moyeux paranoaques
dlirants du jugement rationnel et sentimental É les pdaliers monomanes de
lĠexprience dlirante intuitive et sensuelle tournent autour du moyeu autiste.
_____
Chapitre V
Le dveloppement de la technique
de lĠanalyse caractrielle
Ç L |
a psychanalyse se servait de la mthode des associations
libres comme dĠun moyen de mettre au jour et dĠinterprter les fantaisies
inconscientes. È WR p. 97. CĠest mme l le
gnie propre Freud, je crois !
Mais
Ç peine quelques patients taient
capables de laisser leurs associations la bride sur le cou. Les amliorations obtenues en dpit de cette
limitation taient le rsultat de lĠirruption de lĠnergie gnitale. En
gnral, cela se produisait au cours des associations libres, mais, pour
respecter la vrit, il faut dire que cĠtait ÔaccidentellementĠÉ On ne savait
quel processus attribuer cette apparition accidentelle de la
gnitalit. È WR p. 97.
Si
jĠai bien compris le chapitre prcdent, cette rapparition ou cette apparition
de la libido, dirait Freud, venait du
retour de la sensation fÏtale dĠune part ou du retour du dsir hystrique
urtral dĠautre part.
Dbut
aot 1980 quand, lors du sociodrame de Copenhague, je sortis Nanna Maria de son
blocage install depuis lĠadolescence, je ne connaissais pas la vraie cause de
sa libration, qui sĠavra plus tard celle de lĠautomutisme, mais reconduite par un dplacement sexuel adolescent
du 3eme type. Nanna Maria
tait devenue comme psychiatre, un phallus type pouse divine (36), voire
poux divin (34).
Elle tait
peut-tre devenue encore pre divin narcissique
tertiaire pour son ami adolescent. Avec le retrait narcissique primaire, cela
augmentait le blocage fÏtal automutique.
Nanna Maria, de plus, jouait, sans doute dans la succession de son pre par son
mari, au pre divin, telle une
Blanche-Neige pour la Ç belle-mre È incestueuse. Mais encore, elle a
pu jouer lĠpoux et lĠpouse divins pour son ami, telle une
Artmis. Nanna Maria, en Blanche-Neige du pre, serait reste poux masculin
telle une psychiatre, chasseresse des symptmes et des maladies, en pousant
leurs pathologies et leur natures comme des nains et de petits poux. Enfin,
Nanna Maria, fixe l'adolescence, jouait peut-tre son petit ami perdu, lĠenfant divin (35).
Je pense tre entr dans sa psychologie par mon amour de la nature,
voquant la desse Cor, et par ma faiblesse fÏtale, forte de ses dons de
fakir. La sexualit dĠAntigone (11)
et la sensualit dĠEuropa (1) la
fille de Zeus, ou dĠHarmonie, lĠpouse de Cadmos, furent la topologie de ce
baptme du feu du jeune analyste que jĠtais, qui se joua autour de lĠpouse divine (36).
Ce
nĠest que 27 ans aprs que je peux risquer lĠinterprtation de ce rveil de
Nanna Maria :
identifie
au pre divin par retrait
narcissique, lĠidentifiant son pre,
identifie lĠpoux
divin, lĠidentifiant son ami adolescent, parti sans laisser dĠadresse,
et identifie sa mre fÏtale automutique pour tre lĠpouse
divine de son mari.
La
voil :
nĦ
1 Ç Fleur bleue È, mre
inconditionnelle de Boucle dĠor, fixation nĦ1
en son idal psychiatrique [59]
de mre inconditionnelle.
puis
nĦ 2 Ç Papa Ours È (nĦ 11) schizocaractriel,
et
nĦ 3 et 4, Ç Petit Ours È (nĦ 12),
hystrique d'angoisse de l'ami perdu,
enfant divin et Ç Maman
Ours È maniaque dpressive (13),
pouse divine (36) de son poux divin ou
enfant divin (donc 34 et 35).
Nanna
Maria mĠaurait aussi renvoy mon amour dĠadolescent retrouv ainsi.
Ç Si la psychanalyse tait une thrapie
scientifique, causale, le procd technique propre devait alors ressortir de la
structure du cas lui-mme et la structure de la nvrose tait dtermine par
des fixations des situations infantiles. De plus, lĠexprience montrait que
les rsistances, en gnral, taient ludes, en partie parce quĠon ne savait
pas les reconnatre, en partie parce quĠon pensait quĠelles constituaient un
obstacle au travail psychanalytique et quĠil valait mieux les fuir. È WR
p. 98.
Ma
dcouverte du noyau caractriel du 3eme
type, donc des faux symboliss,
vint dĠune recherche suite lĠassertion dĠAnne Brenier-Texier-Loupiac qui,
la mort de son second mari, un an auparavant en 1983, dclara ses collgues
que je nĠtais pas encore symbolis cette poque. Je ferai alors la
dcouverte du noyau caractriel sur
la route des Apennins, entre Piacenza et Genova, lĠt 1987.
Ç Les rsistances, en gnral, taient
ludes, en partie parce quĠon ne savait pas les reconnatre, en partie parce
quĠon pensait quĠelles constituaient un obstacle au travail psychanalytique et
quĠil valait mieux les fuir. È WR p. 98.
On
ludait les rsistances et mme on vitait une analyse trop onreuse selon ce
critre.
Le
Dr Dalle et le Dr Louis Bertagna au contraire donnrent le feu vert
lĠaltruiste que ce dernier voyait en moi.
En
fait, on confondait les rsistances (position 1) la destruction du moi avec
les dfenses du moi-idal, (position 3) du non-moi, (position 24),
du sur-moi (position 13). LĠon craignait, en fait, le
masochisme rel des brebis victimes, confondu avec le sado-masochisme des loups
sous peau de brebis.
Ç Les analystes ne se sentaient pas
personnellement en scurit surtout cause du matriel sexuel. È WR p. 98.
Le sensuel et le sexuel mortifres runis, donc sado-masochistes des
dpressions du 4eme type,
les autisties adhsives (position 60), donnaient craindre avec
raison !
Ç On sĠaperut, par la suite, que ce sont les
attitudes hostiles inconscientes du patient qui forment la base de toute
structure nvrotique É CĠtait lĠeffet de ÔlĠhostilit latenteĠ du
patient. È WR p. 98. CĠtait lĠexpression du transfert ngatif de sexe
sexe.
Ç Personne cette poque nĠavait le moindre
soupon de lĠancrage physiologique de telles rsistances. È WR p. 98-99. LĠancrage fÏtal automutique, disons-nous !
Ç Les patients avaient tt fait de dcouvrir
ce que lĠanalyste attendait suivant la thorie É Ils produisaient du matriel
pour le plaisir de lĠanalyste É
É
Je mis en garde contre toute tentative de
ÔconvaincreĠ le patient de
lĠexactitude dĠune interprtation. Si
la rsistance particulire É est comprise et limine, le patient la saisit
spontanment. Il ne faut pas oublier que la rsistance contient la pulsion
elle-mme contre laquelle elle est dirige. È WR p. 99.
Ç Si le patient reconnat la signification
dĠun mcanisme de dfense, il est dj sur le point de saisir ce contre quoi il
se dfend É
É Il nĠexiste pas de patient qui ne
nourrisse une profonde mfiance lĠencontre du traitement. È WR p. 100.
Pour lĠanalyse existentielle, on ne dfend que lĠobjet vol, lĠespace envahi et
colonis. Se dfendent seulement ceux qui ont consomm lĠinceste. Rsistent
ceux qui risquent dĠtre limins, dtruits. La dfense est du ct du phallus de la mre ; la rsistance
est du ct du nom du pre qui
rsiste aux phallus.
Ç A une date donne, le patient devait dcider
de Ôrenoncer la rsistance qui lĠempchait dĠaller bienĠ. SĠil nĠy parvenait
pas, on lui disait quĠil avait des Ôrsistances insurmontablesĠ. Personne
cette poque nĠavait le moindre soupon dĠancrage physiologique de telles
rsistances È, WR p. 98 donc de la fixation fÏtale automutique !
Ç LĠanimal demeurait intouch ...
É LĠaccent fut port en premier lieu
sur lĠtude des fixations prgnitales, des modes anormaux de satisfaction
sexuelle, et sur les obstacles ÔsociauxĠ une vie sexuelle
satisfaisante. È WR p. 101.
Ç On prfrait sĠattaquer lĠangoisse de la
masturbation ou aux sentiments de culpabilit sexuelle. È WR p. 102.
Ç Le clivage lĠintrieur du
mouvement tait devenu irrparable É
É
Vers 1925, les routes de la thorie
psychanalytique commencrent bifurquerÉ
É Dans la mesure o la lutte pour une
cause perd du terrain, lĠintrigue ÔpersonnelleĠ en gagne. Ce qui se prtend
intrt scientifique devient en fait politique de coulisses, tactique et
diplomatie. È WR p. 103. CĠest l lĠeffet
de la perversion qui clive la pense et le sentiment du bien commun pour une
politique de bouche-trous et de secret.
Ç JusquĠ cette poque, la nvrose avait t
considre comme le rsultat dĠun conflit entre la sexualit et la ÔpeurĠ de la
punition. Bientt, on en vint formuler que la nvrose tait un conflit entre
la sexualit et le ÔbesoinĠ de punition. È WR p. 104.
Ç Il Ône fallait pasĠ confirmer ces tendances
lĠauto-destruction É È WR p. 105. Ce sont les dpressions victorieuses de la terre brle.
Ç Un jour, jĠexposai mes difficults Freud.
Je lui demandai si son intention tait dĠintroduire lĠinstinct de mort en tant
que thorie clinique É Freud me rassura en me disant que ÔcĠtait seulement une
hypothseĠ. È WR p. 105.
Reich
prsente ainsi lĠtat de sa recherche au Congrs psychanalytique de Salzbourg
en 1924 :
Ç Ma communication traitait de deux faits
fondamentaux :
1) ÔLa nvrose est lĠexpression dĠun trouble de
la gnitalitĠ et pas seulement de la sexualit en gnral.
2) ÔLa rechute dans la nvrose aprs la cure É
peut tre vite dans la mesure o la satisfaction orgastique dans lĠacte
sexuel est assureĠ. È WR p. 106.
Ç Il ne saurait exister quĠĠune seule nergie
sexuelle uniformeĠ cherchant une satisfaction en des zones rognes varies, et
attache des ides diffrentes.Ġ È WR p. 107.
En
ralit, lĠnergie sexuelle vise donner plaisir, joie, fcondit lĠautre
par les membres donateurs de plaisirs, donc rognes.
Les
organes rcepteurs de plaisirs, joies, fcondit sont des organes sensuels des
fonctions intuitives, sentimentales et penses.
La
psych reoit plaisir, joie, beaut, fcondit. LĠros sexuel donne plaisir,
joie, beaut, fcondit.
Ç Otto Rank É affirmait que lĠacte
sexuel correspondait un Ôretour au sein maternelĠ. È WR
p. 107-108. Cet acte sexuel traumatis est un retour
la sensualit du cocooning qui est bonne pour se refaire et non un but pour
donner. LĠosmose psychique est de recevoir autant quĠon donne. Le bonheur
sexuel est de donner plus quĠon ne reoit.
Si
lĠacte sexuel est un retour au sein maternel, cĠest pour retrouver la
sensualit fÏtale des premiers mois. CĠest lĠacte fusionnel du sous-moi le plus archaque, donc le
moins sexu.
Ç La fonction de lĠorgasme avait rvl la
diffrence ÔqualitativeĠ entre la gnitalit et la pr-gnitalit É
CĠest seulement la pubert, disait
Freud, que toutes les excitations sexuelles infantiles se soumettaient la
Ôprimaut du gnitalĠ. È WR p. 108.
La
gnitalit est sexue et elle donne ; la pr-gnitalit doit capter et
recevoir.
CĠest
pourquoi jĠai cru dĠabord que la perversion tait le propre des gens dj
pubres. JĠappelais alors la pathologie dĠAntigone : la perversion
caractrielle et celle du devin Tirsias la perversion
fÏtale. Mais dans lĠÏdipe classique et lĠÏdipe
du 3eme type, lĠidentification parentale demeure encore, et donc
ne peut tre pleinement bisexuelle quĠaprs symbolisation de son propre couple,
tous Ïdipes rsolus.
Certes
Ç Ôseul lĠappareil gnital peut
procurer lĠorgasme et peut dcharger compltement lĠnergie sexuelle. La
pr-gnitalit ĠdĠautre part, peut seulement augmenter les tensions
neuro-vgtatives.Ġ On voit aussitt la fissure profonde qui se forma ici dans
les concepts psychanalytiques.
Les conclusions thrapeutiques quĠon
pouvait tirer de ces concepts opposs taient incompatibles. È
Ç LĠincompatibilit È que postulent
les responsables du grand Mouvement des Focolarini avec nous et nous avec
l'glise catholique mĠapparat tre plutt de cet ordre que spirituel et
religieux. Je nĠai dĠailleurs eu avec eux que des rapports professionnels. Ce
nĠest pas le cas de leur part qui furent ostraciques.
CĠest,
mon avis, de leurs tensions neurovgtatives pr-gnitales quĠils nous ont
exclus, suspects, accuss et mis en quarantaine successive pendant 20 ans.
Ç Si É mes vues taient exactes, alors
lĠexcitation gnitale devait tre libre du mlange des excitations
pr-gnitales, devait tre en quelque sorte ÔcristalliseĠ. Les crits de Freud
ne donnaient pas la clef de la solution de ce problme. È CĠest ce que
jĠai dclar Vronique Lesay et au Dr Ovhanns Rasho en 1983 quand ils
mĠinvitrent travailler sur la perversion.
Freud
Ç croyait que le dveloppement
libidinal chez lĠenfant progressait du stade oral au stade anal et de l au
niveau ÔphalliqueĠ. Le niveau phallique tait attribu aux deux sexes.
LĠrotisme phallique se manifestait chez la petite fille dans le clitoris,
comme il se manifestait chez le petit garon dans le pnis. È JĠai
choisi dĠappeler ce stade, le stade
urtral pour filles et garons qui savent Ç pisser loin È.
Ç CĠest seulement la pubert, disait Freud,
que toutes les excitations sexuelles infantiles se soumettaient la Ôprimaut
du gnitalĠ. È L encore, si le sexe gnital peut sĠaccomplir :
le Ç gnital maintenant Ôentrait au
service de la procrationĠ È WR p. 108.
Mais
lĠadolescent et lĠadulte, mme mature, nĠa pas forcment quitt sa dpendance
Ïdipienne nvrotique aux parents, frres et sÏurs. On peut Ç faire un
enfant È sa famille parentale et fraternelle. Selon nous, la perversion
gnitale ne peut commencer quĠaprs la mise en place du couple symbolis et de
mme, lĠhomosexualit sexue.
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19 janvier 2007
LĠconomie sexuelle de lĠangoisse.
Ç L |
e concept originel de Freud tait le
suivant : Si lĠexcitation sexuelle somatique est empche dĠaccder la
conscience et dĠtre dcharge, elle se convertit en angoisse. È
WR p. 109.
Ç É Comment avait lieu cette
ÔconversionĠ, personne ne le savait. Comme mon problme thrapeutique avait
toujours t celui de librer lĠnergie sexuelle de ses fixations nvrotiques,
cette question exigeait dĠtre clarifie. LĠangoisse de stase (Stauungsangst)
tait de lĠexcitation sexuelle non dcharge. Pour la convertir nouveau en
excitation sexuelle, il fallait savoir comment cette ÔpremireĠ conversion en angoisse
sĠtait opre ...
É Il tait possible
maintenant de Ôlocaliser le sige de lĠangoisse : cĠtait la rgion du
cÏur et du diaphragmeĠ. LĠautre patiente É en plus avait de lĠurticaire É
É Le correctif suivant devait É tre
apport la formulation originelle de Freud : ĠIl nĠy a pas de
conversionĠ de lĠexcitation sexuelle en angoisse. ÔLa mme excitation qui
apparat comme un plaisir dans lĠorgane gnital se manifeste comme une angoisse
si elle stimule le systme cardio-vasculaireĠ. CĠest--dire que, dans le
dernier cas, elle apparat comme lĠoppos exact du plaisir. È WR p.
109-110.
Ç Le systme vaso-vgtatif
fonctionnera un moment donn dans la direction de lĠexcitation sexuelle et,
un autre moment, lorsque cette dernire est inhibe, dans la direction de
lĠangoisse. Cette rflexion se montra heureuse. Elle me conduisit en ligne
droite ma thorie actuelle : Ôla sexualit et lĠangoisse reprsentent
deux directions opposes de lĠexcitation vgtativeĠÉ A la fin de 1926, Freud
rejeta toute relation entre lĠangoisse et le systme vaso-vgtatif. Je nĠai
jamais compris pourquoi. È WR. p. 110.
JĠai
le sentiment que je touche ici une explication possible du fait que mes
frres et moi, aprs la mort de ma mre, avons eu Ç nous trois, toutes les maladies de cÏur È, disait Andr, et
cela dix mois aprs, du 11 fvrier dcembre.
Ç LĠangoisse se dveloppe toujours
- ainsi raisonnais-je - lorsque le systme vgtatif est stimul lĠexcs
dĠune manire ÔspcifiqueĠ. LĠangoisse cardiaque se manifeste dans des
conditions aussi diverses que lĠangine de poitrine, lĠasthme bronchial,
lĠintoxication par la nicotine et lĠhyperthyrodie È.
Mon frre an eut de lĠangine de poitrine huit mois aprs la mort de notre
mre.
Reich
reprend ici le terme de lĠÇ angoisse
de stase È. Ce blocage en position 1e
, 5e, 7e et 9e qui se
fait, si jĠai bien compris, par forclusion des cinq sens, install depuis les
premiers mois de grossesse par le blocage de la mre elle-mme, est bien
archaque et va bloquer le dsir sexuel oedipien, phobique en fonction de la
mre, ou encore hystrique en fonction du pre et traumatique en fonction de la
socit scolaire et familiale.
Le mot dĠangoisse convient certes puisque lĠautomutique sent depuis son dbut de
gestation ses sensations resserres, trangles entre la sensation de sa mre
et la sienne propre vcue en sous-moi.
Mais cette angoisse est bien distinguer de lĠangoisse de castration qui est
une peur de perdre lĠobjet aim, la mre puis le pre. De mme, elle diffre de
la nvrose dĠangoisse qui est un
crasement des sentiments surajouts lĠgard du pre, de la mre, du matre
et des camarades. Le dbut de nvrose
dĠangoisse sociale chez lĠenfant lĠcole primaire est encore distinguer
de celle de lĠangoisse mtaphysique
qui se voudrait premier dans la socit o il nĠest que second.
De
plus, cette angoisse est distinguer de lĠanxit. Or la difficult est quĠen
anglais, anxit se dit angoisse et angoisse, anxit,
laquelle est, pour nous, une fixation ultime de lĠoedipe mature qui veut se
garder le monde parental.
L
o Reich situe le lieu de lĠangoisse dans la rgion du cÏur et du diaphragme,
il sĠagit bien la fois dĠune histoire sexuelle et en mme temps dĠambition
sociale seconde, ce nous semble. Ces deux angoisses castrantes sĠajoutent et se
somatisent jusquĠ la paralysie du plaisir sexuel (angoiss). Le diffrend
entre Freud et Reich tient de lĠangoisse mme.
Dans
le livre de Freud qui parat en 1926, Inhibition,
symptme et angoisse, Ç lĠangoisse
nvrotique tait maintenant dfinie comme un Ôsignal du moiĠ, le moi ragissant
un danger dont le menaait une pulsion refoule, de la mme manire quĠil
ragit un danger extrieur É LĠangoisse ne devait plus tre considre comme
ÔrsultatĠ du refoulement sexuel mais comme ÔcauseĠ. È WR p. 111.
Le
symptme de lĠangoisse est tout cela la fois :
- LĠangoisse,
cĠest dĠtre dans le ravin, oppress masochiquement par rtrcissement, voire
blocage, de la sensation automutique,
donc rsultat du refoulement.
- LĠangoisse,
cĠest aussi le vertige dĠtre sur lĠune ou lĠautre des deux montagnes qui
enserrent le ravin, par double objet dĠamour surplombant, dominant le
traumatisme du ravin, donc cause du refoulement.
En
analyse existentielle, nous gardons le concept dĠangoisse dans le sentiment du
trop, du vertige de dominer, savoir du ct du sadique et phallique et non du
ct du traumatique ou phobique masochique.
Comme
il y a deux fixations, la plus haute cause le refoulement. La plus basse
rsulte du refoulement.
En
un mot, lĠangoisse est du ct du trop, le rsultat de lĠindigestion, du
stress. Le refoulement est du ct du manque, la cause en est un traumatisme.
Certes, cĠest le poids des montagnes angoissantes et vertigineuses qui fait le
sentiment de vide du ravin de lĠabsence sensitive par forclusion et refoulement
de la sensation.
Ç Cela souleva la question
suivante : ÔQuĠest-ce qui empche lĠexcitation biologique, une fois que
lĠexcitation gnitale est inhibe, de se manifester sous la forme dĠangoisse
cardiaque ? Pourquoi lĠangoisse de stase nĠapparat-elle pas dans tous les
cas de psycho-nvrose ?Ġ È WR p. 112.
Nous rpondrons ainsi :
1. LĠembargo
lĠexcitation biologique viendrait du blocage de la sensation du 1er
au 5e mois !
2. LĠexcitation
gnitale est inhibe soit par le sur-moi,
soit par le manque fÏtal masochique.
3. LĠangoisse
de stase nĠapparat pas dans tous les cas de psychonvroses, par exemple dans lĠoedipe du 2eme type fix 2-3 et 4.
4. Elle
nĠapparat que dans la fixation 1 de lĠoedipe archaque et les fixations automutiques de lĠoedipe du 3eme type.
Ç Freud avait montr que dans la
nvrose, lĠangoisse tait ÔlieĠ dĠune certaine manire. È WR
p. 112. Elle est lie aux deux parents et au matre
des parents au stade de latence.
Ç Le patient chappe lĠangoisse,
par exemple en produisant un symptme obsessionnel. È CĠest
vrai, sĠil se retire vers sa mre en sĠautosuffisant rotiquement au stade
anal. Plus dĠangoisse du pre ou du matre. Reich est vraiment un savant et un
observateur prcis.
Ç Dans mon travail clinique, le processus de
conversion de lĠangoisse de stase en excitation gnitale prit de lĠimportance É
Toutefois, je ne russis pas toujours librer lĠangoisse cardiaque et la
faire alterner avec lĠexcitation gnitale. È
LĠexcitation
sensuelle des dbuts de grossesse en position de stase doit confluer vers le
dsir sexuel affectif, inhib son tour par des nvroses infantiles.
Mais
je ne russis pas dpasser la stase depuis ma lutte interne notre Atelier
de psychanalyse contre une bisexualit envahissante. Et mon arythmie, suite
lĠaccident qui prcda juste la mort de ma mre, me soumet compltement et la
stase et en partie lĠemprise bisexuelle.
Ç Tous les efforts thrapeutiques
rebondissaient, comme sĠils sĠtaient heurts un Ômur pais et durĠ. Les
patients taient ÔcuirasssĠ contre quelque attaque que ce ft É cĠtait Ôtout
le caractreĠ qui rsistait É Apparemment, la Ôcuirasse caractrielle tait le
mcanisme qui liait toute lĠnergieĠ. È WR p. 113.
A
notre premier groupe dĠÇ volution analytique È symbolique, Jean-Paul
dclara : Ç Je me heurte un mur. È Maintenant, dans ma
profession, ma religion, mes amitis, ma recherche, cĠest moi qui me heurte
un Ç mur pais et dur È. JĠavais pourtant dpass la Ç cuirasse
caractrielle È en admettant la nvrose de transfert et son phallus par la
dcouverte de lĠoedipe du 3eme
type.
JĠai
tent aussi de Ç cristalliser les
rsistances du patient È, jointes celles des analystes en exercices
de recherche. LĠobstacle Ç ma È et Ç leur È gurison se
trouve dans Ç Ôtoute la faon
dĠtreĠ dans tout le ÔcaractreĠ du patient È nvrotique. Mais ce
jour, tout le caractre des diverses formes de bisexualits des nouveaux
symboliss se diabolise ou lĠest dj chez certains.
JĠen
suis l ce jour. La cuirasse bisexuelle du mensonge mĠapparat imprenable.
Les Franais du Roi passrent par les toilettes pour la prise du chteau
Gaillard des Normands. Revenons au stade anal et au stade urtral.
La
voie phobique reste lĠaccs premier pour la stase automutique. Elle est la sorcire qui fait peur et que chassent les
quatre animaux runis de Brme. LĠentraide en psychose latente permettra
dĠaffronter sa peur et la phobie du dsir oedipien deviendra sourcire du
dsir.
Ç La tche de la thrapie psychanalytique est
de dvoiler et dĠliminer les rsistances, et non pas dĠinterprter directement
lĠinconscient. En principe, il faut donc procder partir de la dfense du moi
contre les pulsions inconscientes. Mais il se trouva quĠil nĠy avait pas
seulement ÔuneĠ couche de dfense du moi percer, pour pntrer dans le vaste
domaine de lĠinconscient. ÔEn ralit, les dsirs instinctuels et les fonctions
dfensives du moi, intimement entremles, imprgnent toute la structure
psychique. È WR p. 114.
Les
Ç pulsions inconscientes È
des instincts du stade fÏtal et du stade oral sont pour garder et fusionner
avec les mres archaques, en se les dfendant jusquĠau dlire.
Ainsi
un paranoaque nĠest dangereux que si on veut lui enlever sa mre.
Les
fonctions du moi par contre vont vouloir
faire passer le sous-moi rsistant
jusquĠ la libration du moi dsireux
dĠaimer.
Les
Ç fonctions dfensives È
sont celles des mres permissives, la pense de la mre du paranoaque
sĠentremle la pense en sous-moi
du parano.
Le
sentiment de la mre du schizophrne se mle au sentiment du sous-moi schizode.
LĠintuition
de la mre autiste se mlange lĠintuition du sous-moi autique.
La
sensation de la mre de lĠautomutique noie la sensation du sous-moi automutique et lĠtouffe.
Ç Le concept conomico-sexuel de
lĠappareil psychique nĠest pas psychologique, mais ÔbiologiqueĠ. È
Il
est en ralit issu des deux. On ne peut tre sexuel que corps et me,
quĠinstinctif et affectif, quĠros et psych, mais encore pneuma ou ruah.
Ç Pour le travail clinique, la
distinction entre Ôtre refoulĠ et Ôtre capable de devenir conscientĠ tait
primordiale. È CĠest le docteur Louis Bertagna et M.
Dalle, la demande de Jacques Meugniot, qui dcidrent que jĠtais capable de
ramener mon Ç refoul È Ç devenir conscient È. Ce fut
long comme lĠavait annonc M. Dalle. Mais je ne tardais pas sortir de
lĠoedipe classique. Je travaillai et dcouvris alors le refoul, les
Ç entremls È du stade
foetal Vzelay, puis ceux du stade oral des dmesures Troyes, puis Sion les fausses sublimations du stade fÏtal, enfin ceux du 3eme type, donc des fausses symbolisations Lisieux.
20
janvier 2007
Ç Je fus mis,É devant la stratification en
couches de lĠappareil psychique dans le cas É dĠun jeune homme É Il tait dĠune
politesse excessive et, cause de sa pusillanimit, extrmement rus. Il
cdait dans chaque situation É quand sa politesse cda, il devint offensant É
É La politesse tait une dfense contre
la haine É Les gens trop polis sont les plus dangereux et les plus
impitoyables. A son tour, la haine libre tait une dfense contre une peur
affreuse du pre. CĠtait la fois une pulsion refoule et une dfense
inconsciente contre lĠangoisse É Une couche plus profonde de haine destructive
É la dprciation et le ridicule É È WR p. 115.
LĠillustration
de ces couches est celle des poupes gigognes et les nains du conte de Blanche
Neige illustr par Disney :
Simplet ;
Timide ; Grognon ; Prof ; Dormeur ; Joyeux ; Atchoum.
Ç Si les couches taient
particulirement nombreuses et fonctionnaient automatiquement, si elles
formaient une unit compacte difficile pntrer, elles apparaissaient comme
une ÔcuirasseĠ entourant lĠorganisme vivant. Cette cuirasse peut tre
superficielle ou profonde, molle comme une ponge ou dure comme un ongle. Dans
chaque cas, elle avait pour fonction de protger le sujet contre le dplaisir.
Mais lĠorganisme payait cette protection de la perte majeure de sa capacit de
plaisir. Les conflits du pass constituaient le contenu latent de cette cuirasse
É Aussitt que la cuirasse commenait craquer, la destructivit se
librait. È WR p. 117.
Ç La destructivit elle-mme nĠtait jamais
libre. È WR p. 120.
22
janvier 2007
Ç É Peu
peu, je commenai comprendre la Ôhaine latenteĠ qui nĠest jamais absente
É
É Au dbut, cela me parut
nigmatique É
É Le patient se plaignait du vide de sa
vie motive. Cependant, lorsquĠon lui montrait le mme vide dans le style de
ses communications, sa froideur, son comportement vantard ou artificiel, il se
fchait. Un symptme tel quĠun mal de tte ou un tic, il lĠprouvait comme
tranger lui-mme. Mais sa personnalit fondamentale, cela cĠtait lui-mme.
Il se sentait troubl et furieux lorsquĠon le lui montrait. È
Ç Je vis que cĠest prcisment ce
quĠil croit tre son vrai lui-mme, ce ÔfardĠ caractriel, qui forme la masse
dure et compacte qui sĠoppose aux tentations analytiques.
Ce qui rsistait, cĠtait la
personnalit totale, le ÔcaractreĠ, tout lĠindividu. Mais pourquoi ?
Parce que, de toute vidence, Ôcela servait une fonction secrte de dfense et
de protectionĠ.
Je connaissais bien la caractrologie
dĠAdler. MĠtais-je donc gar dans sa voie ?
Il y avait l une affirmation de soi,
le sentiment dĠinfriorit, la volont de puissance, la vanit et les
surcompensations de la faiblesse. Aprs tout, Adler semblait avoir raison. Mais
il estimait que cĠtait le caractre et non Ôla sexualitĠ qui causait la
nvrose. O alors tait la liaison entre les mcanismes ÔcaractrielsĠ et les
mcanismes ĠsexuelsĠ ? Car je ne doutais pas un instant que cĠtait la
thorie freudienne sur les nvroses et non la thorie adlrienne qui tait
exacte. È WR p. 120-121.
NB.
Cette nuit, jĠai rv quĠun grand filleul venait de dpuceler une jeune femme.
Et elle partait fire en saignant, disant : Ç Je ne suis plus vierge pour toujours ! È
Quelle
fixation vient-elle de sĠouvrir ?
31
janvier 2007.
Hier,
jĠai revu ma filleule Batrice que je nĠavais pas revue depuis la mort de sa
mre, il y a 12 ans. La famille lĠavait mise la Dass jusquĠ ses 18 ans. Elle a 23 ans et fait un master
dĠconomie. Elle a revu sa mre du Nord du Bnin. Elle avait d la quitter car
elle tait ne par le sige et cela portait malheur.
LĠAdfi et compagnie lĠont prive de son
parrain. Son frre an, qui jĠai offert, la mort de sa mre, un Christ de
jade rapport de Chine par Olivier Deur, se lĠest vu confisquer par le centre Impro, et lui-mme fut mis et reste en
ghetto [60]
par les gens de Jean Vanier Aigrefoin, Saint-Rmy-ls-Chevreuse. Lui et sa
sÏur ne se sont que trs peu revus.
Ç Je commenai comprendre la
Ôhaine latenteĠ qui nĠest jamais absente chez les patients. È WR
p. 120.
La
haine mon avis est dĠorigine et de relation sexuelle contre ce qui forme
lĠamour. Il y a une religion catholique confisque par des clercs clibataires
qui conduit tout droit la haine anticlricale dite Ç laque È.
Je
pense aujourdĠhui que lĠambition peut aller jusquĠ la mutilation sexuelle, par
illuminisme des fonctions de lĠme destines prendre possession du monde et
la dominer. Je dis mutilation sexuelle jusquĠau cumul sexuel qui limine le
sexe oppos et, par compensation, le stimule en se lĠattribuant. CĠest cela
rellement Ç tromper È son conjoint par lĠobsession adultrine. Par
contre, le dsir peut aller jusquĠ lĠautomutilation sexuelle par illuminisme
des quatre fonctions de lĠme en cette ouverture fminine, cette ouverture
virile, cette ouverture maternelle et cette ouverture paternelle. Un jeune
lve, touriste en Inde, se coupa le gros orteil. Compulsion radiquer son
pnis ?
Les
fonctions de lĠme prennent le monde sous tous ses aspects, les fonctions
sexuelles donnent au monde, sous ses aspects dĠoffrande lĠautre, aux autres.
La
sexualit rappelle toujours quĠil y a plus de joie donner quĠ recevoir,
cĠest le don dĠeros.
LĠambition
rappelle toujours, primum vivere,
quĠil y a du bonheur cueillir en ce monde et pourquoi pas dans lĠautre. Carpe diem É ad aeternum !
La
destructivit est une raction la Ç colre
issue de la frustration en gnral [61] et du
refus de la satisfaction sexuelle en particulier. È WR p. 121. CĠest
lĠautodestruction suicidaire qui pousse en finir car on sĠimagine ne plus
pouvoir donner, ne plus tre utile rien.
Quand
le Vatican mĠa mis sous la marque de lĠInquisition, jĠannonai que nous, les
quatre personnes prsentes, Jocelyne, Vronique, Georges et moi, nous venions,
le 3 mai 1999, de crer le Mouvement
Universel pour la Paix. Mademoiselle Sall sĠexclama :
Ç Encore ! È Cette femme, Lucienne Sall qui fut
Ç sponsorise È ce poste par la sÏur de Jean Monnet, le
co-fondateur de lĠEurope, nous avait demand si elle pourrait nous rejoindre
quand elle devrait quitter le Vatican É
Depuis
1999, nous sommes passs de douze associations, coordonnes ensemble, douze
autres bien indpendantes, surtout avec les jeunes. On nĠarrte pas lĠtre, le
mouvement et la vie ! LĠglise, depuis, a coopt le sentiment ngatif de
lĠAdfi et de lĠtat franais sectaire qui le finance, sur ce quĠils appellent
notre Ç nbuleuse È. Ils ne veulent pas voir des toiles qui naissent
et sont reconnues publiquement l o il doit bien se trouver de vraies
sublimations maternelles, paternelles, viriles et fminines.
Ç LĠindividu insatisfait É dveloppe un
caractre inauthentique, et une peur É de tout comportement spontan et
vraiment vivant, en mme temps quĠil prouve une peur de prendre conscience de
toutes les sensations dĠorigine vgtative. È WR p. 121.
Les
soi-disant catholiques qui se croient universels ont refus, avec le diacre
Barbarin de 1977 devenu lĠactuel cardinal de Lyon, mon parrainage de Claudie [62].
Puis ce fut le refus, par lĠvque du Val de Marne, de mon parrainage la
confirmation de lĠancien juif Stphane, devenu depuis professeur de thologie
aux Usa. Puis lĠArchevque de Paris refusa pour le baptme de Nausicaa Kalos
son parrain Denis. Enfin, lĠvque de Versailles vient de refuser le parrainage
de Valrie, 30 ans. Enfin, les vques coptes dĠAlexandrie viennent de refuser
le baptme et le mariage Judith, mdecin juive de 38 ans, qui sĠest fiance
Ayman, copte orthodoxe. LĠArchevque de Paris lui a dclar : CĠest normal
que D. Blanchard ne soit pas parrain de Valrie [63].
Sur quel critre ? Il refuse de le donner.
Ç A lĠorigine, la haine tait
considre comme une tendance biologique primaire au mme titre que
lĠamour. È WR p. 121. Or le premier Ç canon È du
1er concile Ïcumnique Nice, en 325, interdisait de castrer le
futur prtre. Nos moines orthodoxes et nos clibataires catholiques, eux, ne
craignent pas non plus de Ç castrer È la filiation spirituelle dĠun
parrain, au nom de leurs confiscations dans Ç leurs È propres
glises. Sectarisme ? ! Les glises refusent la sollicitude des plus
pauvres É qui seraient vous lĠIslam en Orient É et au protestantisme en
Occident.
Ç La destructivit, dĠabord
dirige contre le monde, tait plus tard, sous lĠinfluence de ce mme monde,
retourne contre la personne elle-mme et devenait É masochisme, cĠest--dire
Ôdsir de souffrirĠ. È WR p. 121.
Ensuite,
dit Reich, Freud a distingu Ç le
masochisme primaire È et le Ç masochisme
secondaire È [64].
Selon
nous, le masochisme primaire se forme deux stades, dans la relation
fusionnelle la mre !
Au
premier stade, le stade fÏtal, ce qui est refoul et retourn contre soi, ce
sont les sensations du sous-moi qui,
bloques, deviennent automutiques, et
non seulement sĠeffacent devant celles de la mre et de son non-moi ou de son moi idal. Mais elles finissent par se dire en alinations
sacrificielles comme le hraut falsifi de la mre qui portait le bb en dbut
de grossesse. Les passages lĠacte finiront par dire o est le faux et le vrai
dans le sacrifice religieux, sous couverture de loups cachs sous les peaux de
brebis victimes.
Au
stade oral, aprs la naissance, ce qui est refoul, cĠest le sentiment, non par
dsir de souffrir mais au contraire pour ne pas souffrir. Car cĠest le
sentiment du sous-moi qui souffre
dĠalination, sous la domination douloureuse de la mre sadique orale. CĠest le
masochisme oral primaire du sentiment forclos, donc schizode, face ceux qui
sadisent la mre ou face la mre sadique paranoaque.
Jamais
je nĠai vu quelquĠun dsirer souffrir par masochisme, mais au contraire dsirer
se faire masochique pour ne pas ou ne plus souffrir. Exception faite pour les
sado-masochistes pervers qui jouissent de se poser en victimes pour
culpabiliser lĠautre mort si possible et le renverser !
Le
Ç masochisme secondaire È
est, selon Freud, un Ç sentiment
inconscient de culpabilit È. WR p. 121.
Au
stade anal, lĠenfant est phobique et se sent coupable de voler sa mre ou les
enfants de la mre. Il devient le mchant ou vilain petit canard. Pendant cette
anne, on a essay de culpabiliser jusquĠ la torturer Valrie Moutier [65]
sur sa psychanalyste et son choix de parrain par des calomnies les plus fausses
et trop cruelles, voire certaines criminelles,. Elle avait quitt un homme qui,
volant un minibus, lĠavait brl pour se faire rembourser par les assurances et
dont le milieu banlieusard du nord parisien demandait 5 000 francs pour envoyer
quiconque ad patres. Cela est arriv
dans son village actuel au vendeur de kiosque, pre dĠun bb de moins dĠun an.
On
ne peut sĠtonner que lĠglise du lieu choisisse de se rfugier sous une Ç cuirasse caractrielle È. WR p.
122.
Valrie
remarquera de son prtre : Ç Il
mĠaime pour lui È. Je pense lĠabb Pierre et un vque qui se sont
vants, lĠun en public, lĠautre en priv, de leurs aventures sexuelles. La
femme, les femmes en relation avec eux, pourront dire ou plutt ne pourront
dire : Ç Il mĠa aim pour
lui ! È Car tel un analysant voulant convaincre son amie quĠil
nĠaimait quĠelle, il cria : Ç Je
nĠaime que moi ! È. Les femmes utilises ainsi ont-elles
franchement Ç le dsir de souffrir È ? Ce sont paroles
de leurs sadiques, y compris chez les sado-masochiques qui sĠen vantent et sont
des loups cachs sous peaux de brebis.
Non,
le masochique ne souffre que par erreur et soumission comme le suicidaire É
pour viter de souffrir. Le sado-masochiste, lui, est un cultivateur de sa
propre souffrance, destine manipuler lĠautre en se droguant de la
culpabilit de lĠautre.
Adler
avait dit : Ç lĠanalyse ÔnonĠ
de la libido ÔmaisĠ du caractre È. WR p. 122. CĠest prfrer le transfert ngatif. Mais la rivalit et
lĠambition sont les partenaires permanents du dsir. Je dsire Maman, jĠagresse
Papa É
CĠest
pourquoi les freudiens psychanalystes de la libido sexuelle refusent ce titre
de psychanalystes aux adlriens, ports sur lĠambition, et aux jungiens, ports
sur lĠinconscient collectif. Ce sont pourtant deux sources de la russite
sociale, advenues grce la culture des fonctions de lĠme. Jung et Adler font
partie de la qute psychanalytique du freudisme.
Ce
qui est paradoxal chez Reich, cĠest que la fonction de lĠorgasme fonctionne
la fois de par la fonction de la sensation et des cinq sens mis en place ou
alins ds les premiers mois de grossesse et, en mme temps, dans le rapport
dĠgalit symbolique ou de domination nvrotique des deux fonctions sexuelles
fminine et masculine, voire maternelle et paternelle. Il avait comme
lĠintuition de ce que nous dcouvrirons dans lĠoedipe du 3me type, de mme que Jung avec
lĠinconscient collectif cristallis autour des fonctions de lĠme labores aux
stades fusionnels foetals et oraux.
En
tout cas, depuis le niet mon
parrainage baptismal de Valrie, je dus arrter de Ç penser È ma
recherche. Tous ces mois, mes genoux, en bonne sant selon les radios, me
lchent. Ainsi, la douleur de me remmorer ces choses mĠimpose une posturologie
torturante [66].
DĠautre
part, la faon de Mme le Her, Ç chef de personnel È et
Ç catchiste È des handicaps, dclarant devant son cur ne vouloir
jamais pardonner Valrie dĠavoir rvl sa vritable opinion sur moi et ce
faisant sa pure calomnie, a t rcompense. LĠvque de Versailles a pass
Nol au centre dĠAigrefoin, corroborant ainsi le refus de pardon de cette femme
agressive et psycho-rigide. Il confirme ainsi sa pnalisation calomnieuse mon
gard.
Peut-tre
que la catchiste chef de personnel, ayant vrifi Ç en haut lieu È
ces calomnies, nĠa fait que transmettre la croyance et le jugement, ici bien
tmraire, soit de son directeur soit de lĠvque, venu donc le jour de Nol
honorer les handicaps et leur compagnie et corroborer sa psychorigidit elle
et sa simplification pour le moins indiscrte. LĠhumour noir, cĠest que lĠon a
obtenu Limours et Evry un psychanalyste pour le service de cet
Ç handicap È, interdit de me rencontrer, ni moi, ni mes amis.
PS.
En 2009, le Juge a dit Sbastien : Vous nĠtes handicap ni physique ni
mental. Vous pouvez vous marier, avoir des enfants et visiter vos amis.
Il
y aura toujours des collaborateurs parmi les psychologues :
Ç lĠamie È pouse de Mgr Vernette et les psychanalystes
collaborateurs des fascistes. Mais la sÏur de Sbastien squestr Aigrefoin,
Batrice, elle, est venue aprs 12 ans mon cabinet de Paris et mĠa dclar
quĠelle ne croit plus du tout en Dieu et que les gens chez qui on lĠa place de
force taient des Ç pervers
narcissiques È dont son autre sÏur, infirme dĠun bras, est reste en
otage.
Je
lui ai dit quĠil y avait deux sortes dĠclipses de la foi en Dieu ! En
lĠune, lĠon se prend pour dieu et en lĠautre on prend quelquĠun pour dieu. Elle
a souri et dit : Je ne me prends pas pour Dieu ! En tout cas, elle a
relativis toutes ces calomnies, les ramenant des histoires dĠargent et elle
fait un master dĠEconomie. De fait, on a dtourn rellement les comptes
bancaires des quatre enfants. Est-ce l lĠconomie du salut de Jsus Christ
?
L
o lĠon confisque la libert de Sbastien, lĠamour de ses amis pour ses sÏurs,
la gurison pour son petit frre Remy qui marchait presque, la libert
religieuse pour Valrie et ses trois enfants, que dire ? Il doit bien y
avoir de la perversion et du narcissisme ou les deux ! Et lĠon utilise la
neutralit bienveillante et le secret professionnel de psychiatres,
psychothrapeutes, ducateurs, tuteurs et juges !
Salomon
disait pourtant il y a 3 000 ans, en ses Proverbes
10, 18 : Ç Qui dissimule sa
haine parle hypocritement ! Qui propage la calomnie est un fou ! È
JĠajouterai :
et ses victimes souvent le deviennent. Dimanche la paroisse, on a remerci
publiquement le prsident M. Pierre Gavroche. Quelques annes plus tt, avant
son arrive, on mĠavait offert puis refus un poste en cette quipe. Son amie,
professeur de franais qui ne me saluait pas, sourit maintenant !
Ç Quant au concept du besoin inconscient de
punition on ne pouvait rien en tirer É
É Car,
dit Reich, sĠil existait quelque chose qui
ressemblt un instinct biologique de persister dans la maladie et de
souffrir, toute tentative thrapeutique devait rester sans issue. È WR p.
123.
Notons,
ce 2 fvrier 2008, quĠaprs quatre hospitalisations en 3 mois et demi, jĠai eu
la surprise dĠun coup de tlphone de mon cur africain de Gif. Et plus encore
la surprise de trois coups de tlphone :
-
du patron de la Brasserie du Borrome et de sa serveuse et sa
cuisinire,
-
du For
Ever de la rue des Volontaires aussi dans le XVeme,
-
de la Brasserie de Vauhallan,
-
et lĠamiti des restaurateurs du Mdival de la Trinit Chateaufort.
Les
gens savent faire fi de lĠinconscient collectif et de la rumeur, en tout cas
plus au bistrot quĠ lĠglise.
24 janvier 2007
Tout
cela Ç menait la confusion È.
WR p. 125.
Ç L'Ġagressivit' semblait tre synonyme de
destructivit qui, elle, tait
'lĠinstinct de mort tourn vers le monde extrieur ...
É Ce que je nĠarrivais 'jamais'
trouver dans mon travail clinique, cĠest une volont de
mourir [67]. È WR
p. 125.
Lors
de mes tudes littraires, jĠavais remarqu que le terme passion tait souvent ngatif. Sur le plan religieux le terme concupiscence tait presque toujours
ngatif.
Enfin,
lors de la formation des ingnieurs au mtier de dveloppement
Anjou-en-Isre, je remarquai que le terme agressif,
attribu sans connotation ngative par les psychologues bienveillants et
prsent lors de lĠexamen final des ingnieurs, amenait les autres examinateurs
baisser leur note.
a
ne passait pas dans les trois cas.
Selon
moi, le a est la passion commune et
une expression de la Ç libido È.
Il se divise dĠabord en passion du moi
sous le mode agressif : ambition de lĠamour de soi. CĠest Ç lĠirascible È des Grecs, Charit bien ordonne commence par soi.
Puis nat le dsir comme passion pour lĠautre. Aprs cela viennent Ç les produits de la nvrose È WR
p. 126. La compulsion est celle de lĠÏdipe
du 2eme type o le moi
est encore fusionnel celui de la mre.
Donc
Ç lĠemploi psychanalytique des
termes Ç agressivit È, Ç sadisme È,
Ç destruction È et Ç instinct de mort È menait la
confusion. È WR p. 125.
Ç Toutes (ces) manifestations psychiques É se trouvrent tre, en dernire
vrification, des produits de la nvrose. Le suicide, par exemple, tait soit
une vengeance inconsciente É soit une faon de fuir la pression dĠune situation
vitale trop complique. È WR p. 125-126. J'ai remarqu qu'on se
suicidait toujours par erreur.
Ç Cliniquement, la peur de la mort des
patients se rduisait rgulirement une Ôpeur de la catastropheĠ, et celle-ci
son tour se rduisait une Ôangoisse gnitaleĠ. Les analystes É confondaient
frquemment angoisse et instinct. È WR p. 126. L je suis bien
dĠaccord !
Ç Le fait que la peur de la mort et mourir
sont identiques lĠangoisse orgastique inconsciente et que le prtendu
instinct de mort, dsir de dissolution, de nant, se ramne au dsir
inconscient de se librer de la tension par lĠorgasme, ce fait ne devint clair
pour moi que huit ans plus tard É
É Chez un tre vivant se dveloppe une
pulsion ÔdestructiveĠ lorsquĠil veut dtruire une source de danger É.
É LĠagressivit, dans le sens strict du
mot, nĠa rien voir ni avec le sadisme ni avec la destruction É.
LĠagressivit est la manifestation vivante
de la ÔmusculatureĠ, son systme de motion et de locomotion. È WR p. 126.
Ç LĠagressivit nĠest donc 'pas' un instinct
dans le sens propre, 'mais le moyen indispensable' de satisfaire nĠimporte quel
instinct ...
É
On hait le plus lorsquĠon est empch
dĠaimer ou dĠtre aim. È WR p. 127.
Ç LĠangoisse dĠorgasme est souvent
prouve comme une 'peur de mourir'. Si en mme temps une peur hypocondriaque
de catastrophe est prsente, toute excitation forte doit tre inhibe. È
WR p. 131-132.
Ç Le jour de son soixante dixime
anniversaire, ..., Freud nous avait dit que nous ne devions pas avoir confiance
dans le monde. Toutes ses glorifications, insistait-il, ne signifiaient
rien ; on nĠacceptait la psychanalyse que pour la dtruire plus
aisment. È WR p. 135.
A
cette heure, le monde mdical devenu, grce Hitler, lĠOrdre des mdecins,
veut dtruire ces mdecines parallles et les diverses psychanalyses, sauf la
premire socit mise sa botte.
Que
dire 67 ans de ma naissante psychanalyse existentielle pour laquelle
jĠaimerais pour moi et nous un jour le prix Nobel ? Tous semblent l'ignorer
sauf lĠAntisecte – Adfi. Leur destruction digne de Mussolini me fatigue
un point extrme.
Ma
culpabilisation confuse et lourde mĠindique bien que lĠenjeu est sexuel. Je me
sens plus touch que par la guerre dĠAlgrie. Je suis devenu impuissant, sans
rection, jaculation ni orgasme, bien sr !
Ç En dcembre 1926 È,
Reich prsentait Ç la question
suivante : en prsence dĠune attitude ngative latente, fallait-il interprter
les dsirs incestueux du patient ou valait-il mieux attendre que le patient se
ft dparti de sa mfiance ? È WR p. 135. JĠai longtemps attendu
cette alternative et je commence rpondre, face mon puisement
interprter, par le Net au fur et mesure. Or jĠai voulu mĠy connecter, on le
fit sans que jĠen fasse la demande crite. On mĠenvoie des factures. Mais cela
ne marche pas, on me demande de rgler une rsiliation dĠune adhsion que je
nĠai pas faite É Et samedi un service du Net mĠappela au tlphone. A ma
rponse, on me mit un disque comique É Une autre demande a tourn dans le mme
vide. Facturations doubles et rien. Cette attitude sociale ma demande,
ajoute la diffamation publique, accentuent le vide.
Reich
raconte que Freud lĠinterrompit : Ç ÔPourquoi ne voulez-vous pas interprter le matriel au fur et mesure
de son apparition ? ÔNaturellementĠ, il faut analyser et interprter les
rves incestueux ds quĠils se produisentĠ. Cette remarque me surprit È dit Reich p. 135.
Depuis
20 ans, jĠai attendu que les Ç pervers mdicaux, sociaux et
religieux È se dpartissent de leur mfiance, pensant quĠun jour leur
demande perverse aurait dcouvert ma rponse. Sans doute quĠil faut selon Freud
Ç naturellement analyser et
interprter È les incestes destructeurs de la perversion.
Reich
qui a voulu Ç suivre la ligne des
rsistances È sĠest retrouv dans un pnitencier et en dtention
psychiatrique. Freud, lui, sĠest offert un cancer et sĠest euthanasi.
Ç Les adversaires que jĠavais É faisaient des gorges
chaudes et me plaignaient. Je gardai mon calme. È WR p. 135. Quant
moi, ce mĠest bien difficile et mon puisement devient extrme sous la torture
psychique [68].
Ç Les tentatives pour dresser une
typologie des nvroses dĠaprs les rsistances et le pronostic, les questions
de rsistance caractrielle et dĠanalyse caractrielle, de Ôrsistance
narcissiqueĠ et de Ôblocage affectifĠ furent tudies du point de vue tant
clinique que thorique, et toujours sur la base de cas concrets. È WR p.
136. Selon les dfenses aussi ; on ne peut
rduire ces dfenses sadiques ces rsistances masochiques.
Esprons
que notre typologie et les quelques publications de nos recherches vont
desserrer les Ç cuirasses È
psychosociales qui nous font le Ç coup
de lĠdredon È, ce que proposait notre propos lĠancien cur Delage
de Gif-sur-Yvette. Vive la vie ! Mais toute rsistance a des limites.
Ç Chaque fois que par la dissolution des
fonctions de dfense on librerait une parcelle dĠnergie psychique, celle-ci
viendrait renforcer les exigences instinctuelles inconscientes et les rendrait
ainsi plus accessibles É
É
Procder un pluchage systmatique des
diffrentes couches de la cuirasse caractrielle. È Certes ! Mais
Ç tant que la cuirasse demeurait
efficace, le patient ne pouvait rien obtenir de plus quĠune comprhension
intellectuelle, dont, lĠexprience lĠa montr, on ne peut attendre de srieux
effets thrapeutiques ! È WR
p. 137.
CĠest
que science sans conscience nĠest que
ruine de lĠme ! Et la prise de conscience, qui Luther avant Freud a
rduit plus ou moins la conscience, nĠest que fait de sciences.
Or
la culpabilit nat du dsir, non de la science, et se discerne en la
conscience, seul matre intime de lĠamour.
Reich
Ç tendait È commencer le
travail partir des mcanismes de dfense. Tel Napolon, on commence par
lĠattaque qui est la meilleure dfense, mais qui peut mener un double chec.
Napolon
avec ses deux impratrices vcut ce double chec et lĠle dĠElbe et lĠle
Sainte Hlne. Ces deux les semblent signifier dans le destin napolonien le
noyau dur paranoaque et le noyau dur autiste. En tout cas, son double mariage
ne lĠa pas sauv.
Ç É
Chaque patient É construit sa cuirasse
caractrielle d'aprs son histoire individuelle É Il y avait (donc) adapter la technique de destruction de
la cuirasse chaque cas ...
É Si le patient se montre incapable
dĠhonntet, la faute en est la cuirasse qui ÔlĠemprisonneĠ, et cĠest l un
effet de sa maladie, et non, comme on le supposait cette poque, lĠeffet
dĠune intention perverse. È WR p. 137. CĠest notre
hypothse pour un analyste en didactique qui a demand et fait mettre en place
une Ç composition amiable È
de six compositeurs amiables o il a fait appel ces temps-ci lors de deux
auditions.
Ç La destruction relle de la cuirasse rigide
doit finalement conduire la dissolution de lĠangoisse. È
Esprons !
Ç Cette angoisse de stase une fois dissoute,
il y a possibilit de disposer dĠune nergie flottante lĠtat libre, et,
par-l, de la puissance gnitale É Mais il restait savoir si, par le
traitement de cette cuirasse caractrielle ... on pouvait parvenir
jusquĠaux sources ultimes de lĠnergie. È WR p. 137. Disons, cette
angoisse de stase serait celle d'Oedipe Colone !?
Ç Comme la prtendue rgle fondamentale de la
psychanalyse : 'Dire tout ce qui vous passe par la tte' tait impraticable avec la plupart des
patients, je mĠen affranchis en prenant pour point dĠattaque non seulement tout
ce que le patient disait, mais ÔtoutĠ ce quĠil prsentait et particulirement
le ÔstyleĠ de ses propos ou de son silence. È WR p. 138. CĠest notre
pratique habituelle, surtout en groupe dĠanalyse.
Ç Mme en se taisant les patients
communiquent, ils expriment quelque chose qui peut tre progressivement compris
et mani ... Je mis le ÔcommentĠ ct du ÔquoiĠ de la vieille technique
freudienne. É Les paroles peuvent mentir. ÔLe mode dĠexpression ne ment
jamaisĠ. È CĠest pourquoi je pense que la psychologie humaniste,
hritire de la bionergie de Reich, est bien, selon moi, la 6eme
cole de psychanalyse ! En effet l'exprience des cinq sens et du sixime
sens intuitif ne passent pas forcment par la parole. Ceci est commun
l'Analyse existentielle qui coute ce qui ressort de l'espace foetal.
Ç LĠaction de convaincre ou de persuader les
patients perdit de son importance et mme devint bientt superflue É A la
comprhension intellectuelle de
lĠinconscient se substitua la prise de conscience par le sujet de son propre
mode dĠexpression É Le patient ne parlait plus longuement de sa haine, il la
ressentait. Il ne pouvait y chapper ds le moment o sa cuirasse avait t
convenablement entaille É
É Les types narcissiques [69],
pensait-on, taient rfractaires au traitement psychanalytique. En dtruisant
leur cuirasse, on les rendit accessibles. Ainsi, je pus obtenir la gurison de
troubles caractriels graves qui chappaient la mthode courante. È WR p. 138.
Cela
doit tre possible car le frre an de ma filleule qui a 32 ans fut plac,
lui, sous curatelle et il a repris ses tlphones secrets : Ç NĠen dis rien personne car cela peut nuire
mon avenir. È Et il le redit, plus angoiss encore depuis que sa
sÏur est rapparue. Or le fondateur de son centre et son directeur affirment et
certifient, pourquoi douter de leur bonne foi, quĠil est libre. Ce qui pourtant
est faux ! Mais les taupes comme les corbeaux existent. Et il y a des
indicateurs qui travaillent pour l'Adfi avec des informations et noyautage. Il
s'agirait de la soeur d'une certaine Michle de chez nous qui a dj d quitter
le centre dĠAigrefoin.
Ç Le transfert dĠamour et de haine sur
lĠanalyste perdit son caractre plus ou moins acadmique. È WR p. 139.
Nous disons : Ç amour de
transfert È, ce qui caractrise les sept ultimes perversions, les
quatre monomanies et les trois dmonomanies, pour reprendre une expression du
XIXe sicle. Les dmonomanies sont nos plus profondes dpressions victorieuses de la sexualit
la plus haute, et mme faussement sublime, en Dieu ou contre Dieu.
Ç Je les librais de leurs inhibitions
gnitales É È WR p. 140. CĠest lĠappel la libert de conscience qui
a Ç un caractre gnital È. En
effet ce n'est pas seulement dĠune prise de conscience qui est porte sur la
nvrose infantile, mais bien dĠun
choix sexu en toute libert de la conscience dont on parle.
Ç JĠappris distinguer la pseudo-gnitalit
de lĠattitude gnitale naturelle. Ainsi É les traits du Ôcaractre gnitalĠ en
tant quĠoppos au caractre nvrotique, se dgagrent peu peu ...
É De plus en plus jĠaccordai aux
patients une libert dĠaction et je nĠen fus pas du É Il peut tre
significatif de constater que dans ma clientle, si large et varie quĠelle
ft, il nĠy eut pas un seul suicide. È
CĠest
bien mon cas ! Et cela manifeste la mauvaise foi de mes contempteurs. Je n'ai
en effet jamais eu subir de suicides qu'on aurait pu attendre et que la
facult regardait comme invitables.
Ç CĠest seulement beaucoup plus tard que jĠen
vins comprendre les cas o le suicide intervenait au cours du traitement
psychanalytique È WR p. 140 É ou psychiatrique.
Pour
notre analyse existentielle, cĠest le cas de ce fameux Ç triangle des Bermudes È o
sĠajoutent les trois toutes-puissances autiste, paranoaque, bisexuelle ou
triseuelle dans lĠinceste-dieu. Seul lĠautisme et son non-moi est Ç antithse
absolue de la nature (instinct, sexualit)È ; seule la paranoa est
antithse absolue Ç de la culture
(morale, travail, devoir) È WR p.
140 ; seule la bisexualit est antithse absolue une simple
sexualit personnelle vcue en consentement mutuel. Celle-ci permet, selon
Reich, Ç la dcharge de l'nergie vers une vie dĠamour naturel È. WR p. 141.
PS.
La trisexualit (2010) est antithse nĠimporte quelle foi en Dieu. DĠo le
souci du Vatican actuel, mais cette fixation se met aussi sur les anti-clricaux.
Et
Reich ajoute :
Ç Cette nergie, si elle est
bloque, peut trouver une issue pathologique dans trois voies diff-
rentes ... È
1) ÔLĠimpulsivitĠ
dchane, autodestructrice. È Ce sont les dmesures paranoaques.
2) La
nvrose caractrielle inhibition instinctuelle. È Nous disons les
nvroses de lĠÏdipe du 3eme
type, donc les fausses symbolisations.
3) Les psychoses fonctionnelles È WR p. 141,
(schizophrnie, mlancolie, manies-dpressives).
4) JĠajouterais
les fausses sublimations autiques
(positions 21 24).
Ç Je reconnus la pertinence de cette rgle :
tout ce qui est inconscient nĠest pas
ncessairement anti-social, ou tout ce qui est conscient nĠest pas
ncessairement social É
É
Un devoir conjugal È n'est pas
exiger É Ç quĠelle lĠaime ou non,
quĠelle soit excite ou non. Profond est lĠocan de mensonges dans ce
monde ! È WR p. 142.
Ç Le pathos le plus faux contient tout de mme
une parcelle de vie relle. Ainsi, jĠarrivai la conclusion que le mensonge et
la mdiocrit humaines sont cependant un reflet du noyau biologique
profond. È WR p. 150. Ce Ç mensonge È
inconscient est inhrent aux noyaux durs de la paranoa et de lĠautisme et
leur mdiocrit, car alors lĠadulte est rest identifi comme un fÏtus ou un
bb sa maman et Ç il È
croit quĠil est Ç elle È.
Ç La sexualit gnitale dans notre culture est
en fait avilie, dgrade. Pour lĠhomme moyen, lĠacte sexuel est un acte
dĠvacuation ou une preuve de domination. Contre cela, la femme instinctivement
se rvolte, et bon droit É Dans ces conditions, tout ce qui est sexuel ne
signifie rien de bon !É
É ÔCette sexualit-l est une
caricature pathologique de lĠamour naturel.Ġ Cette caricature a compltement
chass ce bonheur authentique en amour que chacun dsire au plus profond de
lui-mme ... LĠvaluation habituelle de la sexualit se rfre sa caricature
et sa condamnation est justifie. È WR p. 151.
JĠai eu la chance 5-6 ans de dcouvrir bellement la
sexualit par la parole de ma mre. Je fus culpabilis mort par le prtre de
ma premire confession. Je ne comprenais pas et fus saisi de scrupule. Entre
9-11 ans, on ne put mĠattraper pour jouer avec mon sexe sous les yeux et les
oreilles que fermait lĠinstituteur. Il se rveilla quand sa fille ane devint
le petit chef de ces jeux sexuels lĠcole primaire.
A
12 ans, en pension, lĠangoisse de qui voulait mĠapprendre la sexualit
mĠtonna. Cet adulte me parut bizarre É Je savais dj et cĠtait beaut. A
lĠarme, on ne put me dshabiller de force pour me bizuter. Je me battis avec
succs.
La
sexualit dĠamour est si belle, comme ma mre me lĠavait dit. [70]
Mais
ce que dit Reich est exact quand je vois lĠAdfi
obsessionnel avec les thrapeutes calomniateurs et les gens dĠEglise qui me
prtent leurs horreurs dont 180 matresses, 20 enfants, des pdrasties et des
pdophilies, de l'exhibitionnisme, de l'homosexualit et autres qui sont leur idal de soi. Je nĠimaginais pas une
telle abjection chez des gens que jĠavais forms et aids ! Avec des
inconnus, ils ont bien projet et mme bien subventionn ce quĠexprime toute
cette perversion.
Ç Cette valuation de la sexualit explique
comment on peut crire aujourdĠhui tant de sottises sur les caractristiques
avilissantes et le danger du sexe. Mais cette sexualit-l est une caricature
pathologique de lĠamour naturel. È
Ç La question du problme social
en psychothrapie tait nouvelle. È WR p. 151.
Et elle reste comme une peste ultra-sectaire et pseudo-religieuse la
Mussolini.
Or
je dcouvre sur la perversion :
1. quĠelle
est sexuelle, et si elle lĠest, donc pas nvrotique ni infantile mais
post-Ïdipienne.
2. quĠelle
est dominatrice socialement et familialement car ayant besoin dĠavilir,
dĠhumilier et dĠabaisser. La confrence des Evques de France et la
Congrgation pour la doctrine de la foi romaine ont y songer.
3. quĠelle
est toujours tendance bisexuelle É et de l homosexuelle, pdraste voire
pdophile. CĠest mme Ç enfin le
problme gnral de la culture È. WR p. 152.
_____
1.
La prvention des nvroses et le problme de la culture.
Ç U |
ne tension latente rgnait au sein de
la Socit psychanalytique É JĠavais eu vent des premires diffamations
personnelles qui visaient mon caractre propos des questions sexuelles. È
WR p. 153.
JĠai
remarqu pour ma part que l o il y avait calomnie, il y avait escroquerie
financire ou complicit dtournement de fonds.
Ç On rpandit la rumeur que je faisais
assister mes propres enfants des rapports sexuels, et que, abusant de la
situation de transfert, je profitais de mes patientes pendant les sances
psychanalytiques etc. CĠtait l, en prsence de la lutte mene par des hommes
sains pour la conqute du bonheur sexuel, des ractions typiques dĠindividus
malsains sexuellement É
É Rien, je le savais, ne pouvait galer
en haine et en amertume de telles ractions ; rien au monde ne pouvait
approcher de leur virulence. Le meurtre la guerre donne la victime un
sentiment dĠhrosme dans la souffrance. Mais ceux quĠanime un sentiment sain
de la vie doivent porter en silence les stigmates de la dpravation que leur
attribuent des individus victimes eux-mmes de fantaisies perverses charges de
culpabilit et dĠangoisse. Il nĠexistait pas une seule organisation qui et
dfendu le sentiment naturel de la vie. È WR p. 153.
Aprs
27 ans, jĠai rencontr les pharmaciens de la rue Lecourbe, parallle la
mienne, et les invitai au restaurant. Ils mĠavaient donn dĠacheter mon cabinet
et ils prenaient leur retraite. M. Duy me dclara, jovial, que jĠavais bien
pris mon plaisir ces annes passes car les gens venaient en srie de chez moi
pour acheter prservatifs et contraceptifs. Ma collgue et moi furent outrs.
Cela nĠtait que montage. La pharmacienne, elle, ne crut pas son mari hilare et
moqueur. Elle fut outre comme nous.
Ç La psychanalyse tait devenue un mouvement
mondial. È WR p. 154.
Les
guerres qui sont toujours le rsultat de perversions incontrles ou dj
incontrlables sont de trois ordres, comme les perversions.
Les
premires sont mdicales car le sexe est physique et sa perversion est
bisexuelle.
Les
secondes sont sociales et fratricides donc politiques. La perversion en est
psychique.
Les
troisimes sont des guerres de religion, mme si les monomanes sont athes ou
agnostiques, car les sept monomanies et dmonomanies relvent des Totems et
Tabous. Et cĠest comme si cĠtait un idal spirituel, un mme idal de soi tabou.
Ceci
mĠexplique la guerre de religion de la Confrence piscopale et des religieuses
de Saclay, des prtres dĠOrsay, des communauts nouvelles et paroissiales qui
mĠont attaqu sur le sexe. Car le sexe et la religion sont histoires dĠamour.
Ce
jour, jĠapprends que mon vque, fils de gnral et ex-aumnier militaire, est
li lĠescroquerie de lĠUniversit catholique et du diocse de Bukavu, Congo
Rdc.
Un
mail du 2 juin 2006 9 h 38 mn mĠest montr :
Ç Notre radio diocsaine Malkia via Amani de
Bukavu a annonc un dcret de son Excellence Mgr Franois-Xavier Maroy
suspendant la famille de Nazareth de Bukavu (interdiction de fonctionnement).
Par ce dcret Mgr demande aux membres de la famille dĠadhrer dans dĠautres
Mouvements dĠaction catholique autoriss au diocse. Ceci nous arrive depuis
que le dossier escroquerie dĠAntoine Cimusa a rebondi, aprs le passage du
couple JP et MNP et le sjour de ce nouvel Archevque en Europe. Notre diocse
sĠest investi mener des enqutes sur la F. de N. Une correspondance de 2005
manant dĠun des Evques de France (lĠvque qui a remplac Mgr Guy Herbulot,
si jĠai bonne mmoire (cĠest donc Mgr Dubost Michel) a peut-tre conduit cette sanction.
Cette lettre destine lĠpoque Mgr
Charles Mbogha apprenant notre diocse que les membres de la Famille de
Nazareth/France soient de mauvaises mÏurs (donc on les
escroquera) et quĠil ne fallait pas
ouvrir la porte ce groupe. Cette dcision de notre Archevque est dj
parvenue toutes nos 32 paroisses de notre diocse mais jusquĠ prsent, nous
nĠavons pas encore reu copie É
Selon moi, jĠespre quĠune telle
sanction est prise pour permettre nos autorits ecclsiastiques de bien mener
les enqutes sur le dossier escroquerie des bourses et sur les comportements de
tous les membres de la Famille/Bukavu. È J.P.B.
Dj
Mgr Herbulot nous avait dnonc dans les paroisses et les couvents mais plus
secrtement. A ce jour, lĠattaque la plus ouverte et violente est Limon chez
les Bndictines de Vauhallan.
Un
expert nous a montr que ce nom venait du Wahalla, vers lequel est parti un
officier viking du fils de Clovis dont le petit palais tait Palaiseau, dĠo
ce nom.
LĠan
pass, Mgr le Cardinal Barbarin a agi de mme Madagascar, Fianarantsoa.
Mais les gens avec lĠabb Victor ont ragi ces diffamations. Par contre
lĠabb Joseph du Sngal nous a quitts pour protger sa carrire. Mgr Barbarin
fut son vque.
A
Paris, une nouvelle baptise, Nausicaa, dut aussi changer de parrain, ainsi
quĠ Corbeil, Stphane Tibi juif converti et encore Valrie Versailles lĠan
pass et Paris avec Mgr Vingt-Trois. Si lĠon suit les filires de
rsistances, comme dit Reich, elles remontent toutes au Cardinal Lustiger et
ses personnalits tmoins [71]
É faux en lĠoccurrence.
Il
me semble que nos cardinaux, dont Mgr Ratzinger, lĠpoque, et nos vques,
ont pch par cette entlchie que note Reich la fin de son livre. [72]
Ceci au sens dĠautomates incorporels issus dĠune suffisance au-dessus du temps.
Ç LĠtat de parfait accomplissement
de lĠtre È de nos vques, de cette Ç nergie agissante et efficace È quĠun jsuite D. C. targue de
toute-puissance [73] est un driv
de entelekhes : Ç qui a sa fin en soi È, telles ces
ttes lourdes qui sĠimaginent nĠavoir pas besoin de leurs corps, trop lgers
sans doute. Or Ç le cÏur a ses
raisons que la raison ne connat pas È, disait Pascal. Ceci est
rappeler tous les monomanes dĠune fonction de lĠme ou dĠune fonction de
lĠamour sexuel. Mgr Lustiger, ses dbuts Paris, avait bien soulign
lĠimpossibilit de toute psychanalyse. Les Papes devront-ils le suivre !
JusquĠaux rhumatismes des custodes virginitatis.
Ç Freud nona pour la premire fois
clairement ces opinions qui furent publies en 1931 dans ÔMalaise dans la
civilisationĠ et qui contredisaient trs souvent avec beaucoup de force celles
qu'il avait exprimes dans ÔL'avenir d'une illusionĠ. Je n'avais pas 'provoqu'
Freud, comme certains m'en ont accus. È WR p. 156.
Ç La base du problme de la pubert est
sociologique et non biologique. È WR p. 159. C'est l'adolescence que
le sur-moi est le plus fort. Et de
fait, le dsir sexuel libr n'est pas encore contrl, tandis que l'ambition
de la libert est certaine et soutenue par la taille physique. Il arrive que
les adolescents s'imposent physiquement aux parents.
Ç Les parents - inconsciemment, sur l'ordre de
la socit mcanise et autoritaire - rpriment la sexualit chez les enfants
et les adolescents. Comme les enfants trouvent leur voie lĠactivit vitale
bloque par lĠasctisme et, en partie, par le dsoeuvrement, il se dveloppe
chez eux une espce ĠcollanteĠ de fixation parentale caractrise par
lĠimpuissance, etc. Comment ds lors, peut-il se trouver encore des tres
humains sains et qui le demeurent ? È WR p. 158.
Ici
Reich exprime bien la faiblesse matrialiste et la rpression paternaliste qui
laissent par voie de consquence un vide manifeste dans le
Ç dsÏuvrement È de nos gnrations d'ados. Il en note finement la
consquence, savoir le dveloppement d'une Ç espce ÔcollanteĠ de fixation parentale caractrise par
l'impuissance et les sentiments de culpabilit È. Cette gnration Ç qui a peur de la vie È WR p. 158,
'celle des 'blousons dors' d'autrefois, gote alors au phallus visqueux de
notre socit. Collante, elle ne l'est pas dans la dpression adhsive fminine du 4me type, mais bien dans celle de l'inceste-dieu de la
viscosit pseudo-mystique o vont se dlecter tous les jeunes 'pre, poux, enfants, pouse divins'
qui projettent leur phallus dans la position 61 de cet inceste visqueux
de l'absence ou de la mort de dieu – que nous avons dcouvert
ultrieurement ce dbut d'anne 2007, cf. le tableau 14/02/07. Quel adolescent
dsÏuvr ne veut pas tre le meilleur de sa socit parentale ?
Ç La rvolte typique de l'adolescent contre le
foyer parental n'est donc pas une manifestation nvrotique de la pubert. Elle
est plutt la prparation la fonction sociale que l'adulte devra remplir. La
jeunesse doit Ôlutter pourĠ sa capacit de progrs. È WR p. 160.
A
17 ans, je me rvoltai contre mon pre lors des foins. Je descendis de la
charrette de foin et m'enfuis loin ! Puis il fallait bien revenir. Je
m'attendais une racle ... Je m'approchai distance et tombai genoux dans
l'herbe. Cela en resta l.
Ç Le plaisir et la Ôjoie de vivreĠ sont
inconcevables sans lutte, sans expriences douloureuses et sans conflits
dsagrables avec soi-mme. È WR p. 160.
Je
partais l't le dimanche avec mes copains nouveaux, Roger Cucu et Leprince,
les fils des deux bistrots. Ma mre me dit : Ç D'accord, mais dis-toi qu'ils te suivront ou que tu les
suivras. È En ralit, mes amis aimaient ma soeur et revenaient pour
la traite des vaches, agrmente par les chants de ma soeur. Ce furent de
belles annes.
Ç La sant psychique ... ce qui la
caractrise, c'est l'alternance de la lutte pnible et du bonheur, de l'erreur
et de la vrit, de la faute et de la rflexion sur la faute, de la haine
rationnelle et de l'amour rationnel ; en bref la pleine vitalit dans toutes
les situations possibles de la vie. È WR p. 161. De voir la place de
cheville ouvrire de Mgr Dubost avec le Vatican et avec le Cardinal de Paris,
et l'impunit de l'Archevque de Bukavu/Congo, comme celle de nos vingt
corbeaux selon J.-P. B. enfin l'action de la taupe m'a libr d'un vritable
cerclage touff et de la traque horrible de mon bourreau Pierre Gavroche qui
ne manque pas de s'exhiber.
Ç Le pouvoir de tolrer le plaisir et la peine
sans fuir pour autant, aprs la dsillusion, dans la rigidit, va de pair avec
la capacit d'accepter le bonheur et de donner l'amour. È WR p. 161.
Or c'est l'amiti partage qui a prserv mon reste de libert et de capacit
d'offensive.
Ç Pour employer les mots de
Nietzsche [74],
celui qui veut apprendre 'jubiler
jusqu'au plus haut des cieux' doit se prparer Ôtre rejet dans la
mortĠ. È WR p. 161. [75]
Le polytechnicien que Mgr Herbulot, l'ancien vque de Corbeil, prit chez nous
comme interlocuteur, est mort d'un cancer en hros et il fora l'admiration.
Mais on ne force pas l'amour ni l'amiti. Mme sous prtexte d'abattre
secrtement ce que nous appelons le nom
de l'poux. Car lĠpoux dont on est jaloux, voire lĠEpoux de lĠEglise,
reste encore secret.
Ç Ni les thories du yoga ou bouddhistes du
Nirvana, ni la philosophie hdoniste d'Epicure, ni la renonciation du
monachisme ne caractrisent la sant psychique. È WR p. 160-161.
Pour
les yogistes, c'est en quelque sorte Aphrodite Ourania, l'objet de plaisir.
Pour
les picuriens, c'est Aphrodite Pandea.
Pour
les moines enfin, la fausse sublimation
peut tenir lieu de vocation.
Reprenons
la rflexion de Reich sur la Ç sant psychique È :
Ç Au contraire, ce qui la
caractrise, c'est l'alternance de la lutte pnible et du bonheur, de l'erreur
et de la vrit, de la faute et de la rflexion sur la faute, de la haine
rationnelle et de l'amour rationnel. En bref, la pleine vitalit dans toutes
les situations possibles de la vie. Le pouvoir de tolrer le dplaisir et la
peine sans fuir pour autant, aprs la dsillusion, dans la rigidit va de pair
avec la capacit d'accepter le bonheur et de donner l'amour. Pour employer les
mots de Nietzsche celui qui veut apprendre Ôjubiler jusqu'au plus haut des
cieux' doit se prparer Ôtre rejet dans la mortĠ. È WR p. 161.
C'est
sans doute ce que voulait dire Melle Lucienne Sall qui nous dclara que seule
Catherine de Sienne et seul Ignace de Loyola ont chapp cette croix rouge
dont m'a marqu le Cardinal Ratzinger devenu le 16me Bni,
Benedict, des Papes.
Je
lui ai dit alors en riant : C'est trop me demander. Je le crois mais, comme
disait Madeleine Aumont de la croix de Dozul, Ç il faut toujours obir
... mais cela a du bon. È Je le fis tout de suite malgr l'opposition de
mes trois meilleurs amis. Mais cette obissance immdiate ouvrit une longue
suite et une longue marche de sept annes o les spectres sont torturants et
bien abjects.
Ç Tout mariage se dgrade par suite d'un
conflit toujours croissant entre les besoins 'sexuels' et les besoins
'conomiques' ... Ce conflit est la
base de la misre conjugale. È WR
p. 161.
Reich
annonce quatre exemples de dgradations du plein dsir sexu.
1/
Les thories du yoga ou du Nirvana bouddhistes ont de fait une incidence
dionysiaque de fausse sublimation
dsincarne, mme si elles pallient cela dans un avenir de rincarnation ... Et
cet appel dans les hauteurs, pour peu qu'il soit trs dionysiaque, ragit dans
l'Hads d'une raction altaque, o le bas atteint la profondeur de la mort
gale l'ascension vers les hauteurs. Les fidles de ces temples devenant
richissimes de par ces touristes apparaissent comme des clochards dans les
rues. Et c'est pourtant le pays o l'on jette les bbs petites filles au
fleuve, comme ces moines vivant nus et jets nus au fleuve, leur mort. Dj
dans la Bible, la Gense fait passer brutalement Adam et Eve de leur Eden de
bonheur une nudit qu'ils ignoraient. C'est l'appel d'Aphrodite Ourania, du
dieu du ciel Ouranos, le grand-pre mascul par son fils Chronos, le pre de
Zeus. C'est la plus haute forclusion du nom
du pre, celui du Pre cleste.
2/
Quant cette Ç soi-disant philosophie picurienne de la vie ... interprte d'une faon trs particulire,
par des masses demi ou pas du tout cultives, au point d'en arriver
signifier la satisfaction d'impulsions secondaires. Mais quel est le moyen de
se dfendre contre la dgradation d'une pense correcte ? È WR p.
161, note.
Qui fait l'ange fait la bte.
Et l'on passe ici de ces prudes celles qui deviennent filles de joie ou
l'inverse !
3/
Quant la scurit monastique et sa stabilit traditionnelle Ç hors de ce monde È, elle a du bon
certes, mais peut tre aussi l'occasion d'une installation chronique de la
nvrose, faute de lutte pour la vrit et de rflexion sur la faute.
Sans
Ç mtanoa È qui permet
d'aller au-dessus, au-del de la simple raison, o sera la lutte du coeur pour
Ç la joie de vivre È ? Et
sans ascse, donc exercice des fonctions de l'me, o sera l'exprience, certes
douloureuse, mais libratrice de la force d'me ?
4/
Enfin l'inscurit conomique et la dpendance sociale et matrielle
seront-elles un carcan toute sensation de bonheur ou toute sagesse savoure
?
Ç La pleine capacit sexuelle peut faire un
mariage heureux ... Nous pouvons nous
comporter de plusieurs manires devant ce fait, mais l'hypocrisie n'est pas de
mise. È WR p. 161. Le fait
dont parle Reich ici c'est Ç l'exigence
morale d'une monogamie s'tendant sur toute la vie. È Reich n'y croit
pas.
Ma
marraine et son mari, heureux couple de 20 88 ans, me disaient : Nous, nous
avons connu l'amour. Mais toi, tu connais l'amiti.
Le
passage de l'amour l'amiti est le chemin du bonheur social. Personnellement,
j'ai connu le grand amour sans revenir en arrire ou chercher une rptition
contra-phobique, ce qui m'a ouvert de grandes et durables amitis tonnamment
fcondes.
L'amour
m'a donn, malgr le dpart de l'autre, de savoir accompagner au succs de
leurs mariages des couples difficiles et lĠentour de deux cents clibataires
dont seuls un ou deux couples se sont dfaits mais ont cependant t fconds.
Or,
c'est l'amiti, de vrais amis qui m'ont empch de sombrer sous l'pe deux
tranchants des couples pervers et de leurs bisexualits [76].
Dans
le monde religieux, l'avenir dira si l'amiti passera travers la perversion
religieuse. Dj quelques amis, un vque orthodoxe, un rflexologue
bouddhiste, quelques vrais amis de mon chemin portent fruits et fleurs de
renouveau printanier.
La
jubilation Ç au plus haut des cieux È de Nietzsche et jusqu'au
dixime ciel de Dante passant par l'enfer ou le rejet dans la mort doit faire
cependant fi de toute adulation et de tout mpris. Ce qui nous livrerait au non-moi de la sublimation autiste
aline.
Ç ÔLe mariage contraignant et la famille
contraignante continuent recrer la structure humaine de cet ge
conomiquement et psychiquement mcanis.Ġ È WR p. 162.
Ce
Ç mariage contraignant È
attaqu par Reich n'est pas un vrai mariage mais un faux. Car mariage dit
consentement mutuel, don sexuel rciproque, et non refus d'enfants l'autre.
Toute
contrainte de mariage est de l'ordre de la nullit de mariage, tant sur le plan
civil que sur le plan religieux. La libert du consentement est essentielle et
inhrente la ralit du mariage. L'galit dans le mariage est l'idal de
l'amour et de l'amiti. La fraternit est la consquence chez leurs enfants de
cette libert et de cette galit des parents et de l, chez tous les membres
d'une nation, d'une patrie. Contrairement ce que dit Reich, lĠon peut penser
que ni la continence ni le cot interrompu ne sont vraiment nuisibles, s'il y a
une vraie sublimation avec consentement mutuel choisi. La promiscuit du
logement est certes limitative et peut de fait induire la dpression sociale
que nous avons repre comme de la psychopathie. Et nier cela amnerait
rserver la psychanalyse la classe aise conomiquement et culturellement.
L'Analyse
existentielle et ses travaux, les groupes d'analyse, symboliques, didactiques
etc. se sont montrs en mesure de pallier cela.
Ainsi
non seulement il y a beaucoup de mariages et bien des russites meilleures sur
le plan professionnel. De plus avec l'entraide pour l'accession la proprit
chez presque tous les couples ... ou personnes restes seules qui se sont
connues en groupe, il y a restauration de tissus sociaux.
Ç De toute manire, la dmocratie sociale
originelle en Russie tait, au dpart, la solution la plus humaine possible
dans les conditions existantes de l'histoire et de la structure humaine. È
WR p. 168.
J'ai
un analysant trs intelligent qui le pense aujourd'hui encore. Il pense aussi
que : Ç Il n'est pas douteux que la
dmocratie de Lnine ait dgnr dans le stalinisme dictactorial d'aujourd'hui
! È Mais il reste attach son Ç utopie È.
Ç Il semblait maintenant que celui qui n'avait
ni art ni science devait avoir plutt Ôla religion socialisteĠ vers laquelle
avait dgnr un immense univers de pense scientifique. È WR p. 168.
Oui, le socialisme et le communisme tait et reste quelque part une religion,
un messianisme.
Ç Sans une organisation lĠÏuvre de
Freud ne pouvait exister. È WR p. 171. Ce sont de
jeunes psychiatres et les vques qui ont parl de nbuleuses pour infirmer la
valeur de nos associations.
Ç Les instincts sont ÔrejetsĠ ou ÔsublimsĠ
... È WR p. 171, disent les psychanalystes de son poque, selon Reich. Ç On ne mentionnait jamais la
satisfaction. È WR p. 171.
Ç On considrait encore
l'inconscient comme l'enfer de toutes les pulsions anti-sociales et
perverses. È WR p. 171. Les pulsions
anti-sociales sont les psychopathies
des nvroses obsessionnelles sociales
; et les pulsions perverses sont les dpressions
victorieuses des monomanies.
Ç La grande tragdie de Freud (et cĠest
aussi celle de la socit mondiale actuelle)
c'est qu'il s'vada dans les thories biologistiques. È WR p. 171.
Ç Le bonheur, dit-il, est une
illusion. Car la souffrance menace inexorablement de trois cts. 'Du ct de
son propre corpsĠ qui est destin la dcomposition et la dchance'.
ÔPourquoi alorsĠ, peut-on demander, Ôla science continue-t-elle de rver
prolonger la vieĠ ?
ÔDu ct du monde extrieurĠ, qui est
capable de nous attaquer avec des forces de destruction inexorables ! ÔPourquoi
alors, peut-on demander, de grands penseurs ont-ils pass leur vie penser sur
la libert ? Pourquoi des millions de combattants ont-ils vers leur sang pour
la libert, dans la lutte contre le monde extrieur menaant ?...
ÔPlus srieux et plus difficile tait
le ÔtroisimeĠ argument contre le dsir humain de bonheur : la souffrance qui
nat des relations avec d'autres personnes, dit Freud, est le plus pnible de
tous les maux. È WR p. 171-172.
Ç Dans 'Au-del du principe de plaisir', il
avait touch des questions biologiques importantes d'une manire hypothtique
et il tait arriv ainsi la thorie de l'instinct de mort. Ce fut une thorie
errone. È WR p. 173. J'avoue avoir toujours travaill en quivalant l'instinct
de mort de Freud une raction de mort. Car il n'y a pas d'instinct de mort
mais des retournements sado-masochiques sur-soi, comme si Freud avait t en
dpression-limite de sa bisexualit, avant de devenir, avec le succs, un grand
monomane car Ç un pionnier
scientifique È. WR p. 173.
Et
si l'on ajoute une hypothse, Reich serait, selon les mdecins de Savoie, un
dmonomane. Selon moi, pour Freud, il y aurait du monomane comme si il tait un Commandeur
totmique de la pense, et Reich un idal
de soi vindicatif de la dpression
victorieuse, tabou.
Ç A Morzine au XIXme
sicle, une histoire a marqu notre pays. Une histoire d'hystrie collective
qui s'est droule de 1857 1870 avec prs de 150 personnes malades en 1859 et
123 en 1864 dont 63 trs atteintes, en grande majorit des femmes. È
Selon
Paul Boucher dans le livre Ç Morzine
l'insolite È [77],
cette affaire a dmarr avec Pronne, une jeune fille de l'cole, qui est
entre en convulsion aprs avoir vu une de ses amies retire de la rivire alors
qu'elle allait se noyer. Elle tait admise la premire communion et ses accs
convulsifs ont ensuite dgnr, faute de soins, Ç soit en monomanie, soit en dmonomanie È, selon lĠexpression du
docteur Tavernier.
Les
femmes atteintes dlaissent leurs travaux mnagers, se contorsionnent en furie,
lancent des imprcations, parlent en latin et en d'autres langues, grimpent aux
arbres, trouvent un dgot de la nourriture, interprtent des signes du ciel.
Cette
affaire se situe sur un fond de rivalit entre le syndic reprsentant
l'autorit sarde avec le cur Pinget et ses deux vicaires, Favre et Cottet. Ce
dernier, qui a t interdit de tout culte, a lanc l'imprcation ci-aprs
propos du village : Ç Je lui
planterai une pine qu'il n'arrachera pas de sitt. È
L'affaire
se calma aprs une priode de 10 ans, avec l'loignement et l'internement
systmatique de toutes les personnes atteintes, selon Alain D. [78]
Ç Freud lui-mme ... touchait ici
notre problme des structures ou, en d'autres mots, l'irrationnel qui
dtermine le comportement des tres. Je l'avais ressenti moi-mme
douloureusement dans la Socit psychanalytique, organisation dont la tche
consistait prcisment matriser mdicalement le comportement irrationnel. Et
maintenant, Freud venait dire que c'tait fatal et invitable. È WR p.
172.
C'est
ici le problme du mal et de la souffrance.
Il
y a deux jours, je rvais de deux choses fondatrices pour moi, c'tait la
prire et l'amiti et je cherchais la troisime ... Je rvais finalement que c'tait
... la souffrance. Je n'ai jamais aim la souffrance et j'ai consacr ma vie
en diminuer ou radiquer l'impact, la pathologie.
La
souffrance physique n'est pas toujours fatale, mais un reliquat ou un
dveloppement des somatisations foetales et orales.
De
la souffrance venue de l'extrieur, donc sociale, on mrite d'tre libr ou de
se librer, comme de souffrances alinantes donc perverses. La souffrance qui
Ç nat des relations avec
d'autres personnes È est, selon Freud, la plus pnible de tous les
maux, comme par exemple les nvroses et finalement toutes les pathologies.
Ç Pourquoi alors prner l'ducation de
l'humain et son progrs vers une conduite rationnelle raliste ? Pour une
raison qui m'chappait, Freud ne vit pas la contradiction : d'une part, il
avait – justement - rduit la pense et le comportement humains des
motifs irrationnels inconscients ; d'autre part Ôil pouvait exister pour lui
une Weltanschauung [79] o la loi
mme qu'il avait trouve, Ône serait plusĠ valable. Une science au-del de ses
propres principes ! La rsignation de Freud n'tait rien d'autre qu'une fuite
devant les difficults gigantesques que prsentait le caractre pathologique du
comportement humain, le mal. ÔIl tait dsillusionn.Ġ È WR p. 172.
Ç La connaissance finit par avoir plus
d'intrt pour lui que le bonheur humain. Et cela d'autant que les hommes ne
semblaient pas capables d'organiser leur bonheur si mme il se
prsentait. È WR p. 173.
En
cela, Freud et Einstein taient d'accord ; on le voit dans leur correspondance.
Pour Einstein, ce n'est pas la connaissance de la pense mais celle de
l'intuition qui tait porte au pinacle, comme si elles suffisaient gouverner
les actions et les choix justes, individuellement et socialement. C'est la
forclusion de la conscience devant la science. Reich fera de mme mais en
dplaant la science sur l'exprimentation sensuelle cette fois, donc en Seigneur ou Diva de la sensation. Et sa vie finira mal comme chez Freud et ...
Lacan qui se fera aussi euthanasier et qui, lui, aura port sa recherche en
mettant un sentiment dominant nous Ç sauver È de la paranoa de la
pense. Les morcellements de son Ecole
freudienne sont de logiques aboutissements de sa propre monomanie du
sentiment.
Ç Le comportement humain en gnral n'est
qu'un reflet de l'affirmation et de la ngation de la vie dans le processus
social. Etait-il concevable que le conflit entre la tendance au plaisir et sa
frustration sociale pt tre un jour rsolu ? L'investigation psychanalytique
de la sexualit semblait tre le premier pas dans cette direction. Mais ce
commencement ne parut pas tenir ses promesses. Ce fut d'abord une abstraction,
ensuite une doctrine conservatrice 'd'adaptation culturelle' entache de
contradictions insolubles.
La conclusion tait irrfutable : 'le
dsir ardent de vie et de plaisir ne saurait tre banni. Mais la rgulation
sociale de la vie sexuelle, elle, peut tre change.Ġ È
WR p. 174. Cela eut lieu en mai 1968.
Andr
Loupiac, devant mon choix de rejoindre la bionergie, s'y opposa en 1977-1978
et me pnalisa dĠune quatrime sance en surplus.
Ç On pouvait esprer qu'en influenant les
pulsions instinctuelles Ô(mais sans influencer le monde frustrateur !)Ġ nous
serions capables de nous librer partiellement de la souffrance. Il s'agissait
dĠessayer de matriser les sources intrieures de nos besoins. Cela pouvait tre ralis l'extrme par la
supression des instincts, suivant l'enseignement de la philosophie orientale et
la pratique du yoga. È WR p. 175. J'ai vu cela. La plus longue analyse
bionergtique et classique, accompagne d'art martial intensif, ralisa cet
effet avec prdominance foetale du non-moi,
de mme que chez mes analysants yogistes. C'est li au non-moi de la fausse
sublimation de l'intuition, donc avec un noyau autiste.
Ç Le dpassement de ces
perspectives de Freud et lĠlaboration de la solution conomico-sexuelle eurent
lieu en deux parties É
La vie, et avec elle l'aspiration au
plaisir, ne se prsente pas dans un vide mais sous des conditions naturelles et
sociales dfinies É
É La premire partie, c'tait le
territoire ÔbiologiqueĠ inexplor. Personne n'avait encore tudi le mcanisme
du plaisir du point de vue biologique. È WR p. 176.
Or,
l o Loupiac avait raison, c'est face la bisexualit des positions 41-44 et de ses quatre tats-limites que se forme la
perversion. Donc aprs les trois oedipes, il y a un risque de bisexualits, donc de perversion. Le
vide, c'est alors le non-moi de
l'autisme latent et celui de ses quatre fausses
sublimations (positions 2 et 21, 22, 23, 24). Bien des suicids
tombent dans ce vide ou s'y pendent par un substitut de cordon ombilical ... Et
c'est par erreur, pour quitter l'espace fÏtal ...
Ç La deuxime partie tait le territoire
ÔsociologiqueĠ inexplor, ou plutt celui de la politique sexuelle sociale. È WR p. 176. Or c'est l que nous avons
pu situer les deux nvroses
obsessionnelles sociales 49 et 50 et leurs quatre dpressions psychopathes 51-52-53-54.
Ç Il n'existe pas un intrt qui ait une
influence plus forte sur l'homme que l'intrt sexuel. È WR p. 176.
Ç ÔLe refoulement sexuel (n'est pas) une partie indispensable du processus
culturel en gnral È WR p 176, bien au contraire. Et les sept monomanies avec les quatre illumines et les trois dpressives victorieuses, gnrent la
fois ce refoulement et la destruction sexuelle, sociale, culturelle et
religieuse, et jusqu' la vie sacrifie.
Ç Mon travail clinique m'avait donn la
conviction inbranlable que la personne sexuellement la plus complte est aussi
la plus productive au point de vue culturel. Il ne pouvait tre question pour
moi d'accepter la solution de Freud. Le problme du refoulement ncessaire ou
non fut remplac par un problme beaucoup plus important : ÔQuels sont les
mobiles secrets qui font que les hommes ludent toute rponse claire cette
question avec tant de continuit, et, - Ôjusqu' prsentĠ -, avec tant de
succs ?Ġ É
É Freud avait mis son autorit la
disposition d'une idologie conservatrice et jet par-dessus bord, par le biais
de sa thorie de la culture, ce qu'il avait labor comme savant et comme
mdecin ... non par lchet intellectuelle, ni pour des raisons politiques
conservatrices, mais l'intrieur d'une science qui, comme toutes les autres,
tait dpendante de la socit. È WR p. 177.
Ç La fonction de la rpression de la sexualit
infantile et adolescente est de faciliter pour les parents la soumission des
enfants É Freud confirma la liaison entre le refoulement sexuel et la
soumission É
É La peur de la rvolte parmi les
opprims, crit-il, devient alors une cause de drglements plus svres. Un
degr trs haut dans ce type a t atteint par notre civilisation d'Europe
occidentale. È WR
p. 177.
Ç Tout ce qui prospre sur le mysticisme
humain s'accroche lui et dtient la puissance. È WR
p. 178. Ce qu'appellent Reich et Freud comme mysticisme humain n'est autre
que l'illuminisme monomane dont ils
sont eux-mmes de grands exemples. Or si tout est permis - exemple le cumul
bisexuel et la domination et l'oppression -, cela n'est pas profitable
l'entourage ni aux opprims, ni ceux qui sont soumis de fait.
Ç Je n'avais pas la moindre ide de l'tendue
... du fait que la structure psychique nvrotique devient une Ôinnervation
somatiqueĠ, en quelque sorte 'une seconde nature'. È WR p. 179. C'est
le principe de l'alination de l'autre, par psycho-somatisation.
Ces
derniers temps, je demandai ma collgue Jocelyne C. comment faire pour tre
sur le Net. Elle demanda, on m'inscrivit de fait et je reus des factures sans
tre connect et n'avoir jamais pris l'abonnement. Sa demande de renseignement
fut considre de faon unilatrale comme un abonnement. Entre mon abonnement
tlphonique et le Net, cela n'a pas march et je n'ai jamais t connect.
J'ai rsili ce dsir d'abonnement sur le Net. Et ils ont exig 45 Û de
rsiliation ... pour, sans faute de ma part, avoir t connect. Un
informaticien m'aida. On lui faisait des communications gratuites et la fin
on lui dclara : Vous n'avez qu' faire un procs ... Si avec cela on vite la
rvolte des banlieues !? Et entre-temps, les factures augmentaient ... pour
rien.
Ç É Freud ne pouvait laisser les
choses dans un tat aussi dsespr. Sa conclusion fut
:
ÔLa question du sort de l'espce
humaine me semble se poser ainsi : le progrs de la civilisation, saura-t-il,
et dans quelle mesure, dominer les perturbations apportes la vie en commun
par les pulsions humaines d'agression et d'auto-destruction ? Et maintenant il
y a lieu d'attendre que l'autre des deux 'puissances clestes', l'Eros ternel,
tente un effort afin de s'affirmer dans la lutte qu'il mne contre son
adversaire non moins immortel È, l'Hads !
Thanatos ! WR p. 179.
Et
Reich commente ainsi Freud :
Ç ÔErosĠ prsuppose la pleine capacit sexuelle
et ... son entretien par la socit ÉĠ Seule la libration de la capacit
naturelle d'amour chez les tres humains peut dominer leur destructivit
sadique. È WR p. 179.
Et
cela il faut le dire, car il y a plus de bonheur donner qu' recevoir.
Ç Freud avait soutenu que la
priode de latence sexuelle de nos enfants, entre six et douze ans, tait un
phnomne biologique.
É Mes observations ... ont montr que,
dans le cas d'un dveloppement naturel de la sexualit, il n'existait pas de
priode de latence. L o la priode de latence a lieu, c'est un produit
artificiel de la culture. Cette affirmation mĠa valu dĠtre attaqu par les
psychanalystes. Maintenant, elle a t confirme par Malinovski : les activits
sexuelles des enfants des les Tobriand se poursuivent Ôsans interruptionĠ en
correspondance avec leur ge respectif, mais sans priode de latence. È WR
p. 182-183.
Selon
nous, il n'y a pas d'arrt au stade de latence, mais nvrose d'angoisse pour les enfants dominants, et traumatique pour les enfants domins.
3.
L'irrationnel fasciste
Ç L're patriarcale autoritaire dans
l'histoire humaine a essay de tenir en chec les pulsions secondaires
anti-sociales l'aide de restrictions morales obsessionnelles. È WR p.
184.
Ç Un humain cultiv en vint tre
une structure vivante Ôcompose de trois couchesĠ.
A la surface, il porte le masque du
self-control, de la politesse obsessive et mensongre et de la sociabilit
artificielle.
Avec cette couche, il recouvre la deuxime,
Ôl'inconscientĠ freudien, dans laquelle le sadisme, l'avidit, la lascivit,
l'envie, les perversions de toutes sortes etc. sont tenus en chec sans avoir
pour autant perdu de leur pouvoir. Cette deuxime couche est le fait artificiel
d'une culture niant la sexualit ; consciemment, on la sent comme un vide
intrieur bant.
Derrire elle, dans les profondeurs,
vivent et travaillent la socialit et la sexualit ÔnaturellesĠ, la joie
ÔspontaneĠ du travail, Ôla capacit d'amourĠ. Cette troisime couche, la plus
profonde, reprsentant le Ônoyau biologiqueĠ de la structure humaine est
inconsciente et redoute. Elles est en dsaccord complet avec chaque aspect de
l'ducation et du rgime autoritaires. Elle est en mme temps le seul espoir
rel pour l'homme de dominer sa misre sociale.
Toutes les discussions sur la question
de savoir si l'homme est bon ou mauvais, s'il est un tre social ou
anti-social, sont autant de passe-temps philosophiques. L'homme est un tre
social ou une masse de protoplasme ragissant irrationnellement dans la mesure
o ses besoins biologiques fondamentaux sont en harmonie ou en conflit avec les
institutions qu'il a cres. È WR p. 184-185.
Ç L're patriarcale autoritaire È
semble bien, selon nous, cette bisexualit paternelle et maternelle qui ont
gnr les rpulsions psychopathes depuis les quatre bisexualits fminine,
virile, matriarcale et patriarcale.
Leurs
Ç restrictions morales
obsessionnelles È induisent chez l'pouse
symbolique bisexuelle le voyeurisme,
chez l'poux symbolique bisexuel le proslytisme.
Ceci
est manifeste dans tous les partis politiques modernes, avec leurs propres
organismes de renseignements et leurs politiques de proslytismes qui
Ç ratissent large È ! On le voit vue d'oeil chez de nouveaux
groupes que j'ai imagins proprement infiltrs ds 1984, comme celui des
focolarini. Pourquoi lĠtat les protge-t-il ? Quand, mme pas le Pape
Benot XVI, les vques allemands et les irlandais ,ne le sont pas en
2010 ?
Reich
peroit chez un de ces tres cultivs Ç une structure vivante de trois couches : la surface il porte le
masque de self-control, de la politesse obsessive et mensongre, de la
sociabilit artificielle. È WR p. 184.
L'Adfi
qui est l'un de leurs sminaires d'essais projette ce quĠils sont eux-mmes sur
les autres, videmment sectaires : Ç Ils
avancent masqus. È
Ce
masque que Jsus appelait hypocrisie recouvrirait-il Ç l'inconscient È de Freud, soit
Ç le sadisme, l'avidit, la
lascivit, l'envie, les perversions de toutes sortes È WR p. 184 ? C'est ce que Paul
appelait la chair, c'est ce que Muriel Doisy appelle la
Ç corruption È.
Reich
attribue cela au refoulement sexuel. Si l'on entend le refoulement d'un dsir
sexu authentique, cela parat vridique et reflte bien Ç le vide intrieur bant È de notre
socit. CĠest pour Reich la deuxime couche : Ç le fait artificiel dĠune culture niant la sexualit È. WR
p. 184.
Ç Derrire elle, dans les profondeurs vivent
et travaillent la socialit et la sexualit ÔnaturellesĠ, la joie ÔspontaneĠ
du travail, Ôla capacit d'amourĠ. È WR p. 185. On croirait entendre
les fruits de l'Esprit de Paul.
Selon
Reich, Ç cette troisime couche, la
plus profonde È, reprsente Ç le
Ônoyau biologiqueĠ de la structure humaine ... inconsciente et redoute ... en
dsaccord complet avec chaque aspect de l'ducation et du rgime autoritaire È.
WR p. 185.
Ce
trfonds de l'me, qui est le moi
authentique de la vie relle, est ainsi redout par le sur-moi et en dsaccord avec lui, sinon avec le non-moi des fausses sublimations et le moi-idal
des dmesures et, bien sr, le faux-soi, le faux-a et le faux-moi et
le faux sous-moi de notre monde
phallique de phallocrates et de femmes phalliques, ne poussant et ne soutenant
que les premiers de classes, les number
one, les lites ou futures stars de notre monde de Babel. La maison de
Belos est celle de notre monde la pense unique qui veut tre premier. CĠest
la Tour de Babel rpte sempiternellement.
Enfin,
ce trfonds de l'me vitale et heureuse est l'oppos de ces rgimes
autoritaires et de l'anti-moi et des grands-tout et des comme si et des surenchres de sur-soi,
du comme-a et de l'idal de soi autodestructeur de toute
sexualit de soi et de nos anti-civilisations sur nos terres brles.
Un
moi authentiquement sexu et sublim
dans l'amiti est le seul espoir rel de l'humanit, qui pourra ainsi dominer
sa misre asexue, professionnelle, sociale et religieuse. Les matres
autoritaires, patriarcaux, auto-cphales, matriarcaux, dmocrates,
aristocrates, ploutocrates sont autant de monarques dont le soutien
protoplasmique est la misre qu'ils induisent artificiellement.
Dans
les relations narcissiques que j'appelle altaques, la Ç dprime È est fonction de la
Ç prime È narcissique
espre, elle aussi artificielle car litiste, et donc soumise la loi de la
raret de la minorit aristocratique.
Ç Pour cette raison, il est impossible de
dcharger l'individu qui travaille de sa responsabilit dans l'ordre ou le
dsordre, c'est--dire Ôdans l'conomie, individuelle et sociale, de l'nergie
biologiqueĠ. Transfrer avec enthousiasme cette responsabilit de lui-mme
quelque fhrer ou politicien, est devenu l'une de ses caractristiques
essentielles Ôdepuis qu'il n'est plus capable de se comprendre ou de comprendre
ses institutionsĠ, lesquelles ne font que l'effrayer. È WR p. 185. Et
cela est bien normal puisque tout le pouvoir de ces socits en Ç ismes È est finalement masqu par
le secret. Le capitalisme par le secret bancaire. Le communisme par l'oeil de
Moscou, l'amricanisme par la CIA ou autres. Le Christianisme romain par la
Ç Sainte Alliance È, les services secrets de Saint-Pie V et par son
oppos, le contre-espionnage de Saint Pie X, sans oublier le secret maonnique.
Ç Fondamentalement, il est impuissant,
incapable de libert et avide d'autorit, car il ne peut ragir
spontanment. È WR p. 185. Il y a deux dcennies que j'essaie en vain
de savoir ce que disent de moi les Confrences piscopales et la Secrtairerie
d'tat et la Doctrine de la foi. PS : Mgr Maupu, ce 19 mars, m'a assur qu'il
n'y avait pas (ou plus ?) de dossier contre moi l'piscopat. PS :
Mais ils gardent les griefs publis contre moi par lĠAdfi, ce 20 avril 2009
la rencontre de Paris.
Ce
systme Ç est cuirass et attend des
ordres, parce qu'il est plein de contradictions et sans confiance envers
lui-mme È. WR p. 185. Un
ancien ami, J.-P. Rosa, avait remarqu avec tonnement que j'tais attaqu par
des groupes contraires et selon des principes contradictoires.
C'est
le principe altaque. Qu'on ait la prime (narcissique) ou la dprime (sociale),
l'on retrouve le principe d'Hraclite, ce qui est en haut est comme ce qui est
en bas et le Matre Puntila de Brecht est comme son esclave.
L'individu
comme le matre est Ç cuirass È.
Et les mdias le mesurent au millimtre comme les seins et les hanches de nos
Ç Miss È, de nos Ç Stars È, voire de nos prostates.
Ç La bourgeoisie europenne cultive du XIXme
et du dbut du XXme sicle, avait repris de la fodalit les formes
morales obsessionnelles de comportement dont elle faisait l'idal du
comportement humain. È WR p.
185.
C'est
le trialisme mdival, nobles, clerg, tiers-tat, et le trialisme mondial
actuel premier, second et tiers monde !
C'est
la primaut obsessionnelle sociale que Freud repra dans le sentiment ocanique. Pour les Guelfes,
c'tait la noblesse de robe pontificale et le souverain Pontife qui primaient
et que devait servir la noblesse d'pe. Pour les Gibelins, la primeur, comme
pour les Empereurs Romains puis Byzantins, et les califes Musulmans et les
Empereurs Ottomans et tous les Emirs arabes, c'est celle de la noblesse d'pe.
Ainsi Guelfes et Gibelins se disputrent pour la domination des peuples et des
fidles. Pour les conciles Ïcumniques grecs, cĠtaient aussi les empereurs ou
impratrices.
Il
semblerait que le monde actuel ait promu, grce la menace dĠHitler, la
primeur atomique sur le monde. Confisque par les USA, la Grande-Bretagne, la
France, l'URSS et la Chine, elle a droit de veto au Conseil de Scurit de
l'ONU. La charte en fut signe San Francisco le 26 juin 1945. Et son sige
New-York devint officiel le 26 octobre 1945 o les cinq grands susdits ont un
sige permanent et un droit de veto. CĠest cause de cette ingalit que la
Suisse a refus lĠONU.
La
Pentarchie du christianisme romain a subi l'invasion islamique et se trouva
ainsi vince. Une autre pentarchie onusienne et militaire de la bombe atomique
rgne depuis sur les trois continents dits dvelopps ou sous-dvelopps.
Or
le G7, puis G8, et G9, des pays industrialiss est devenu la noblesse de robe
du Tiers-Etat du monde. Or les grandes industries envahissent les terres des
plus riches.
Ç Le
groupe des 7 È pays les plus industrialiss se constitua en 1975 pour des
changes au sommet des problmes conomiques. Ce furent l'Allemagne, le Canada,
les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon. Et il devint
le G8 avec la Russie. Et si je ne me trompe, il sera le G9 avec la Chine.
En
face, le Tiers-monde depuis 1964 s'est runi avec 77 tats des pays en voie de
dveloppement. Ils sont maintenant 130 ou plus.
Ç Depuis l'ge du rationalisme, les hommes
avaient commenc rechercher la vrit et rclamer la libert. È WR p.
185. Ce sera le sicle des lumires.
Ç Tant que les institutions morales
obsessionnelles furent solides ... il y eut une sorte de calme de surface, avec
des ruptions occasionnelles du sous-sol volcanique, des pulsions
secondaires. È WR p. 185.
Certes,
au sicle des Lumires, ce fut le calme, avant la Terreur rvolutionnaire de la
France.
Ç Tant qu'il en fut ainsi, les pulsions
secondaires demeurrent des curiosits qui n'avaient d'intrt que pour le
psychiatre. Elles se manifestaient sous forme de nvroses, d'actes criminels
nvrotiques ou de perversions. Mais partir du moment o les soulvements
sociaux commencrent rveiller chez les Europens le dsir de libert,
d'indpendance, d'galit et du droit de disposer d'eux-mmes, ceux-ci furent
naturellement pousss vers la libration des forces vitales en eux-mmes. La civilisation sociale et la lgislation,
le travail de pionnier auquel se livrrent les sciences sociales et les
organisations librales, tout tendit mettre de la 'libert' dans ce monde.
Aprs que la premire guerre mondiale eut dtruit beaucoup d'institutions
autoritaires obsessionnelles, les dmocraties europennes tentrent de 'conduire l'humanit vers la libert.' È
WR p. 185-186.
Ce
que dcrit Reich, ce sont les essais de libration de la main-mise paranoaque.
Et la guerre mondiale 1914-18 est bien l'clatement du noyau paranoaque de ce continent et de leurs empires coloniaux.
Ç Mais ce monde europen, dans ses efforts
vers la libert, commit une grave erreur de calcul. Il ngligea ce que la
destruction de la fonction vivante chez l'homme avait port jusqu' la
monstruosit au cours de milliers d'annes ; il ngligea le dfaut gnral
profondment enracin de la 'nvrose caractrielle'. È WR p. 186.
Cette
monstruosit, nous l'avons dcouverte en 1939-45 avec le nazisme, puis avec le
stalinisme. C'est comme si avait clat l'immense noyau autiste de l'Europe et
du monde.
Ç Et alors, sous la forme de la
victoire des dictatures, clata la grande catastrophe de la peste psychique,
c'est--dire la catastrophe du caractre irrationnel humain. È WR p. 186.
Ce
qui ouvre ce caractre irrationnel humain, ce sont les illuminismes ou les monomanies,
fixations 55, 56, 57, 58 qui gnrent les quatre psychoses,
irrationnelles par dfinition. Peut-on dire que la guerre mondiale de 1914-18
fut mene par des Commandeurs de la
pense paranoaque et par les Sauveurs
du sentiment schizophrnique ? Peut-on poser l'hypothse que la guerre mondiale
de 1939 45 fut mene par des Inspirateurs
de l'intuition autiste et les Seigneurs
de la sensation automutique ?
Ç Les forces qui avaient t longtemps tenues
en chec par le revtement superficiel de la bonne ducation et d'une matrise
de soi artificielle, portes par les multitudes mmes qui luttaient pour la
libert, se frayrent un passage dans l'action, et ce fut les camps de
concentration, la perscution des juifs, la destruction de toute dcence humaine,
le massacre des populations civiles par des monstres sadiques que leur got du
sport portait mitrailler des innocents et qui n'prouvent le sentiment de la
vie que lorsqu'ils paradent au pas de l'oie ; la gigantesque duperie des masses
o l'tat prtend reprsenter l'intrt du peuple, l'anantissement de dizaines
de milliers de jeunes tres qui, sans recours et loyalement, croyaient servir
une ide, la destruction d'une incommensurable fortune en travail humain, dont
une parcelle et suffit supprimer la pauvret dans le monde ; en bref, une
manifestation de folie collective qui risquera de se reproduire aussi longtemps
que les tenants de la connaissance et du travail ne russiront pas extirper
en eux-mmes et hors d'eux-mmes cette nvrose collective qui s'appelle la
'politique' (ou du moins ses idologies)
et qui prospre sur la faiblesse caractrologique des tres humains. È WR
p. 186.
Ç C'est ... en 1930 et 1933 que
... je fus confront avec lui (le fascisme) et ... je reconnus en lui, morceau par
morceau, le sujet de ma controverse avec Freud. Graduellement, je commenai
comprendre sa logique. È WR p. 186.
Ç En ralit, Hitler n'tait que l'expression
d'un conflit tragique dans les masses humaines, Ôle conflit entre le dsir de
libert et la peur relle de la libertĠ. È WR p. 187.
Le
peuple allemand aurait-il t partag entre le dsir totmique de la libert et
la peur relle de la libert et son tabou ?
Ç É
La libert de hurler, d'aller au mensonge
fondamental pour chapper la vrit, la libert d'tre sadique, de se vanter,
- bien que chacun ne ft en ralit qu'un numro - dĠappartenir une race
suprieure ?... È WR p. 187.
C'est
la monomanie de l'intuition fanatique avec la sensation enthousiaste, monomane,
qui rduit l'autre tre 'nul', comme le disent les enfants et les
adolescents.
Ç Ce qui est nouveau dans le fascisme, c'est
que Ôles masses elles-mmes consentirent leur propre soumission et
s'employrent activement le raliserĠ. Le dsir obsdant d'autorit s'avra
plus fort que le dsir d'indpendance. È WR p. 188. C'est la
fascination totmique de tous les monomanes.
Mais
nous commenons dj vivre avec les deux guerres du Golfe des Bush, Saddam
Hussein et des deux Tours du commerce dtruites le 11 septembre 2001, les temps
des dpressions victorieuses, tant vindicatives qu'autistiques, avec affichage de l'inceste-dieu ! Bush et Hussein dclarent : Ç Dieu nous
donnera la victoire ! È Hitler dcrta la subordination de toute science
au concept de Ç race È. WR p.
191.
Ç La sche science acadmique (celle des
monomanes) se considrait comme trop
suprieure pour se soucier de tels ÔmysticismesĠ. È WR p. 191.
Les
olympiens mprisent Hads, mais Dionysos, le nouvel et douzime olympien, et
Hads, c'est la mme chose selon Hraclite.
Ç Mais cette nostalgie cosmique ou ocanique
chez les hommes n'est rien que l'expression de leur dsir orgastique de la vie.
Hitler sĠadresse ce dsir. È WR p. 191. Les Grecs parlaient de
Manies et de Folies divines. C'est de la dmence et si les deux sexes, leur
amour et leur libert, sont image et ressemblance de Dieu, il fallait bien
exclure Dieu. Dieu est mort. Vive la terre brle des racines
judo-chrtiennes, au profit de cette science de la confusion du bien et du
mal, plus que les deux sexes, dĠtre tout bien, tout mal. Si les pdaliers
monomanes tournaient dĠabord autour du moyeu paranoaque dlirant du jugement
rationnel et sentimental É les pdaliers monomanes de lĠexprience dlirante
intuitive et sensuelle tournent autour du moyeu autiste.
Je poserai lĠhypothse suivante : les dpressions victorieuses de la terre
brle de lĠamour sont les trois hlices du moyeu ou du noyau caractriel qui sduit papa, maman et petit Ours et, tous
Ïdipes rsolus, va gnrer la bisexualit quadripale [80]
ou les parties carres pre-mre,
poux-pouse.
Ç Les adolescents maintenant
pouvaient avoir des rapports sexuels, du moment quĠils croyaient - ou
prtendaient croire -, quĠils taient en train dĠengendrer des enfants dans
lĠintrt de lĠamlioration de la race. È WR p. 192.
Ç Il restera voir comment on peut faire face
ce problme. Il nĠest pas allemand. CĠest Ôun problme international, puisque
ĠlĠangoisse gnitale et le dsir dĠamour sont des faits internationaux. È
WR p. 194.
Ç Tout individu moyen a honte de
ses ides perverses et pathologiques sur la sexualit et aspire la clart,
lĠaide et la satisfaction sexuelle naturelle. È WR p. 195.
La clart, cĠest le refus du rapt incestueux des autres. LĠaide, cĠest
lĠamiti, tant parentale que fraternelle et amicale et la satisfaction sexuelle
naturelle ; cĠest lĠgalit en amour de soi et de lĠautre et non la
complicit de vol, de racket, de corruption.
Hier,
une future analyste a rencontr une ancienne responsable Ç foco È. Cela sĠest trs bien pass.
Mais quand fut abord le comportement de corruption des adolescents par le
journaliste, un des responsables du mouvement en France - je nĠai appris ce
fait que lĠan pass dĠun producteur de la tl - la responsable dclara cette
affaire du ressort de sa vie prive. Alors pourquoi mĠavoir fait porter cette
responsabilit pdophile chez leurs amis dĠAigrefoin et le fait que jĠaurais
divulgu lĠhomosexualit pour laquelle il aurait t, ce qui est normal, relax
en justice. Ce qui mĠtonne le plus, cĠest que Mgr Eric Aumnier de Versailles
nĠa pas eu peur, devant lĠaccusation calomnieuse criminelle, dĠaller soutenir
Madame Le Her en allant fter Nol Aigrefoin avec elle et les siens du
centre. Pendant ce temps, lĠinsu semble-t-il de M. Jean Vanier et de Mme Le
Her, le jeune de 32 ans sous tutelle est en otage, plac au bout de Paris pour
lĠloigner des amis interdits de sa mre dcde depuis 10 ans, sous menace de
nuire son avenir. Le bb libanais adopt est devenu esclave de ses
Ç bienfaiteurs È au nom É de Dieu et de lĠEglise. Sa transgression
tlphonique doit tre compltement secrte, mme auprs de sa sÏur majeure et
libre de sa tutelle.
Ç Que faut-il
faire ? Gnralement : il faut riposter cette obscnit
ractionnaire en sĠappliquant systmatiquement prsenter sous son vrai jour
la diffrence qui spare la sexualit ÔsaineĠ de la sexualit
ÔpathologiqueĠ. È WR p. 195. LĠune est comme
lĠair lĠallumette, cĠest dĠtre libre comme lĠair. LĠautre est le manque
dĠair lĠallumette qui sĠteint ou va sĠteindre. A six mois, Louis Boulon me
fit dcouvrir la libert de sucer le lait par le billon tremp de lait, cens
faire taire mes hurlements de faim. Ceux-ci se rptaient depuis que les
baonnettes allemandes avaient menac ma mre et les cinq soldats cachs sous
le foin. Mme Le Her, Mgr Eric Aumnier, vous de faire la vrit qui me
librera, ainsi que cet ami de 32 ans que vous tes censs protger.
Ç ÔLa seule faon de combattre cette sexualit
pathologiqueĠ qui forme un terrain fertile É ( la squestration dĠadulte
orphelin) est de lĠopposer aux attitudes
et processus sexuels naturels. È WR
p. 195. On disait : un esprit sain un corps sain. LĠerreur est
humaine. Et Ç le peuple saisira
immdiatement et avec un intrt passionn la diffrence ds lors quĠon lui
aura rvl ce quĠil veut vraiment (tel ce jeune) mais quĠil nĠose tout simplement pas exprimer È WR p. 195,
sinon en cachette.
Ç Cela signifie : une habitation
approprie pour tous ceux qui en ont besoin, y compris la jeunesse. È WR
p. 195.
Cette habitation, ces enfants lĠavaient reue du fait de
leur adoption. La famille de leur mre adoptive la fit vendre, et disparatre
leurs comptes dĠenfants. Vols ? Par qui ?
Ç Je sais bien que les tracts et les
explications seuls ne suffisent pas. Ce qui est indispensable, ÔcĠest de
travailler la structure humaine sur une large base et sous la protection de la
socitĠ. È WR p. 196.
Ç
La sexualit humaine É ds 1940, elle
tait devenue la pierre angulaire des problmes sociaux. È WR p. 196.
De fait, on a instaur le mtier de psychologue la suite du nazisme
hitlrien.
Il
ne resta de cette action que lĠOrdre des mdecins. Or, parat-il, on vient de
dclarer les mdecins, avec une heure de psychologie seulement lors de leurs
formations, les seuls psychothrapeutes officiels avec exception pour la seule
socit mondiale des psychanalyses, et avec le droit partag avec les Maires de
nos communes dĠinterner sans autre, les gens susceptibles de lĠtre. Quelle
Ç terre brle È prpare-t-on ?
Va-t-on
retrouver Ç les rsultats dĠun
ancien esclavage psychique È ? WR p. 196.
Ç Le monde, aprs le fascisme È WR p.
196, va-t-il rester prisonnier du Ç noyau
biologique È ? WR p. 197, que je considre comme
Ç fÏtal È, propre au Ç cocooning È et
Ç autiste È. Ou va-t-il atteindre le but espr par Reich dont le
Ç but est le bonheur terrestre, matriel et sexuel, des
masses È ? WR p. 197.
PS
: Ce lundi matin, 7 avril 2008, la neige est tombe comme un jour nouveau. Et
pour la premire fois depuis le 17 dcembre, je n'ai plus ni sonde ni
pansements. Samedi, nous avons reu une attaque en rgle de la Prfecture de
Caen. Nous sommes entrs en lice en 1992 pour appuyer ceux, comme moi, que leur
vque Pican, normand comme moi, appelait des 'gogos'.
En
deux ans de silence demands par les Avoyne qui grent ce plerinage, nous
avons pu montrer que cette croix glorieuse lever 738 mtres pour les 2 000
ans de notre re de Jsus Christ tait bien faisable [81]
par les meilleures entreprises et entrepreneurs du monde. Cette croix glorieuse
sera peut-tre le symbole mondial de la paix, comme le fut la croix de Lorraine
pour la France, selon le choix de Charles de Gaulle. En attendant, elle relve
de l'Eglise et le terrain appartenait, selon les manuscrits inventoris, aux chanoines
augustins de Saint Martin puis Sainte Barbe-en-Auge de Mzidon (la table
d'Odon), fonde par un ex-premier ministre de la Cour normande d'Angleterre.
La
peur de ce symbole nous a amens chercher historiquement et thologiquement
pourquoi ces temps nouveaux o, selon la 2me lettre de saint
Pierre, demeurera la justice, font si peur nos vques si lis l'tat
franais.
Notre
position est simple contrairement ce qu'allguait Mgr l'Archevque Robert
Legall de Toulouse : la justice appartient autant au simple gogo,
l'ecclsiastique, qu' l'tat. C'est une loi de la nature que grent nos
sentiments. Ci-joint ma rponse documentaire au Prfet et au Tribunal de Caen. [82]
_____
12 avril 2007
Ç Q |
uĠadvenait-il de lĠnergie sexuelle qui
tait ÔlibreĠ dans le processus thrapeutique ? É
É Les instincts naturels sont des faits
ÔbiologiquesĠ qui ne sauraient tre effacs de la terre ni tre
fondamentalement changs É
É
LĠhomme sĠincline, plus ou moins É Il
fuit dans la maladie ou la mort. Il se rvolte stupidement et strilement É
É La structure humaine implique des
exigences biologiques aussi bien que des exigences sociologiques. Tout ce qui
est signifi par la situation sociale, la clbrit, lĠautorit, dfend les
exigences sociologiques contre les exigences naturelles. È
Chez
Freud, Ç dans le travail
thrapeutique clinique, tout tait dtermin par les exigences instinctuelles,
et pratiquement rien par la socit È. WR p. 198.
La
socit entre en compte dans la psychologie travers le sur-moi des parents bien sr. Mais cĠest une fois rsolus les trois
Ïdipes que la confrontation la socit amne lĠtre humain se cuirasser. Sa
premire cuirasse sera celle des bisexualits, puis lors de la comptition,
celle de lĠambition sociale. La Bruyre et La Rochefoucauld en sont
conscients ! On commence par lĠamour ; on finit par le pouvoir !
Je connais plus de gens qui quittent lĠamour pour le pouvoir que le contraire.
Enfin,
ce serait le choix de lĠautorit la plus haute et de la clbrit la plus
leve qui forment aux monomanies,
sans parler des dceptions et rancunes profondes.
Ç Les instincts avaient sĠadapter une
ralit qui niait le sexe. È WR p. 199. Cette dngation, ce dni du
sexe est bien la terre brle de notre poque o la dngation du vrai et le d
ni du rel sont monnaie courante. Nous voil dans les dpressions victorieuses avec ses propensions la dmence, propres
aux Ç spculations sur la ÔSocit
et ThanatosĠ È WR p. 199.
Ç Il y avait, chez Freud, un dualisme absolu
dĠinstincts. Il nĠy avait aucune liaison entre la sexualit et sa prtendue
contrepartie biologique, lĠinstinct de mort ; il y avait seulement
antithse. È WR
p. 199.
1.
Ç Le problme du masochisme et sa solution. È
Le
soi-disant instinct de mort est de ce fait une nvrose dĠchec, une dception
dprimante, un refus de castration.
Ç Le plaisir que lĠon prouve
souffrir tait simplement le rsultat dĠun besoin biologique ; le
ÔmasochismeĠ tait tenu pour un instinct comme les autres É En thrapeutique,
on ne pouvait rien faire dĠune telle notion. È WR p. 199.
Ç Je me rendis compte que, contrairement la
croyance gnrale, la douleur nĠest pas du tout le but instinctuel du
masochiste. Quand il est battu, le masochiste - comme tout autre mortel -
prouve de la ÔdouleurĠ. È WR p. 200. Le sado-masochiste, par contre,
existe : il accepte la douleur pour mieux sadiser lĠautre et le vaincre.
Ç Au moment o lĠorgasme devrait avoir lieu,
les fantaisies masochistes subissent une intensification aigu É Etre ÔforcĠ
dĠclater signifie avoir recours une aide extrieure pour parvenir un
soulagement de la tension. È WR p. 201. Pour outrepasser sa douleur et
sa faiblesse, le masochiste a besoin dĠune tension plus forte, donc dĠun plus
fort orgasme.
Ç A vrai dire les masochistes dveloppent trs
peu dĠangoisse. È WR p. 202. CĠest exact ! LĠangoisse est une
affaire de double dsir sadique.
Un
nvros dĠangoisse voudra mme
sduire Papa Ours, Maman Ours, Petit Ours et Boucle dĠor.
Une
hystrique dĠangoisse voulait
possder Papa Sanglier, Maman Sanglier, Petit Sanglier, plus son Pre le
Ç Boucle dĠor È des autres.
Ç Peau dĠAne È revt aussi
quatre robes 1. de ciel, 2. de lune, 3. de soleil et 4 . dĠne.
Ç ÔLe masochisme nĠest pas un instinct
biologique.Ġ CĠest lĠeffet dĠun trouble dans la satisfaction É
É
La souffrance et la volont de souffrir
rsultent de la perte de la capacit organique de plaisir. È
Ç JĠavais heurt la dynamique de toutes les
religions et philosophies de la souffrance É LĠextase religieuse suit
exactement le modle du mcanisme masochiste. È WR p. 203. Ce sont
Ç Ôdes efforts masochistes rats de
satisfaction sexuelleĠ. È WR p. 202-203.
Ici
il sĠagit des fausses sublimations du
sacr profane, qui sont des variations de lĠautisme.
Ce
que dit Reich des Ç orgies
masochistes du Moyen ge, lĠInquisition, les tortures È tait dj
dans lĠOdysse dĠUlysse, avec les sirnes et les marins changs en cochons,
sans parler du reste. Ils sont bien une srie dĠ Ç efforts masochistes rats de satisfaction sexuelle È.
Ç Dans toutes autres formes dĠimpuissance
orgastique, lĠinhibition sĠinstalle ÔavantĠ lĠacm de lĠexcitation. È WR
p. 203. Ce qui est exact ! CĠest une sorte de tabou.
2. Ç Le fonctionnement dĠune vessie vivante È.
Ç La peur dĠclater et le dsir de se faire
clater furent dcouverts dans un cas spcifique de masochisme É et - sans
exception -, chez tous les patients, dans la mesure o ils avaient des
tendances masochistes. È WR p. 203.
Ç Ils se sentent ÔgonflsĠ, Ôcomme un
ballonĠ. È WR p. 204. Et je me suis retrouv la semaine dernire avec
les pieds et les jambes gonfls. CĠest bien Ïdipien.
Ç Ils craignent un relchement de leur
cuirasse, parce que cela leur donne la sensation dĠtre ÔponctionnsĠ. È
WR p. 204. La cuirasse pour moi, ce sont dĠune part ces gens dĠglise
obsessionnels de ma vie prive ou de ma vie professionnelle et dĠautre part ces
Ç vingt È comploteurs, ex-membres ou proches de nos associations, qui
selon eux–mmes Ç veulent ma peau È.
Ç Certains patients expriment la peur de se
ÔfondreĠ, de se ÔdissoudreĠ, de perdre leur Ômatrise sur eux-mmesĠ, leurs
ÔcontoursĠ. Ils sĠaccrochent la cuirasse rigide de leurs mouvements et
attitudes, comme une personne qui se noie sĠaccroche une planche. È WR
p. 204. Ceci est bien visible chez eux.
Ç DĠautres, au contraire, ont le dsir le plus
fort ÔdĠclaterĠ. Plus dĠun cas de suicide a cette base. È WR p. 204.
L,
jĠavoue avoir de temps en temps eu le fantasme de me suicider la chapelle des
vieux franciscains avec une grenade qui me fasse clater et É encore en
lĠglise des bndictines de Limon quand la haine mĠy talonne. Ils mĠont
rellement tortur. Ce dbut dĠavril 08, jĠy suis retourn. La haine et le
mpris stagnent toujours !
PS
dbut 2010. A Limon, Saint Louis du Temple, lĠvque Michel Dubost y flatte sa
Ç fine fleur È chrtienne de lĠEssonne, dont le polytechnicien de
Ç Science et Foi È, M. Grsillon qui refusa de me serrer la main et
de me parler deux fois. Cause inconnue !
Ç Plus aigu devient la tension
sexuelle, et plus fortes deviennent ces sensations É
É Elles disparaissent rapidement
lorsque lĠangoisse de lĠorgasme est surmonte, et lorsquĠune relaxation
sexuelle peut se produire. Alors les traits durs du caractre disparaissent, la
personne devient ÔdouceĠ. È
Il
se trouve quĠen passant huit jours en Normandie, dont quatre l o je fis mes
tudes de 12 21 ans, jĠai attrap un Ïdme des pieds, qui se dgonfle peu
peu.
Ç Dans une analyse caractrielle russie, la
crise arrive juste ce moment-l, lorsque des spasmes causs par lĠangoisse
dans la musculature empchent des sensations pr-orgastiques intenses de suivre
leur cours normal É Tout marche dans un sauve-qui-peut É
Il lui faut choisir : ou refuser
les mcanismes inhibiteurs de son corps, ou retomber dans sa nvrose. ÔLa
nvrose nĠest jamais que la somme totale de toutes les inhibitions du plaisir
sexuel naturel, inhibitions qui, la longue, sont devenues mcaniquesĠ ...
É ÔLe conflit psychique entre la
sexualit et la morale travaille dans les profondeurs biologiques de
lĠorganisme comme un conflit entre lĠexcitation de plaisir et le spasme
musculaire É
É Les attitudes masochistes atteignent
une grande signification pour la thorie de lĠconomie sexuelle des
nvroses. È WR p. 204.
Tout
cela nĠest pas faux ; Paul de Tarse disait quĠil vaut mieux se marier que
de brler. CĠest du bon sens.
La
vraie sublimation de Freud existe galement et permet de sĠpanouir dans un
investissement plus social.
Mais
le Ç masochisme devint un problme
central en Ôpsychologie collectiveĠ È, et mme pour certains couples.
Ç É
Des millions de travailleurs subissent
les É privations de toute espce. È WR p. 205.
Trois
fois ces derniers temps, jĠai d interrompre cette recherche : en
novembre, puis cet hiver et avant cette reprise de printemps.
Ç É
Domins et exploits par un trs petit
nombre dĠhommes au pouvoir È WR p. 205, ce ne sont pas que des
travailleurs manuels.
Ç Le masochisme fleurit comme une mauvaise
herbe sous la forme des diverses religions patriarcales, telles les idologies
et pratiques. È WR p. 205. JĠai pu reprer vingt et une Ç dominations È et Ç exploitations È post-Ïdipiennes
psychiques, quĠon retrouve dans toutes les socits.
Quand
M. Sarkozy dclare que lĠhomosexualit est gntique, il se pose en Manitou de
la Biogntique. Et sans doute que la bisexualit utilise de tous les pouvoirs
a un gne propre[83]. En tout cas,
celle-ci gne bien tous les devenus ou ns masochistes. La bipolarit endmique
de nos lections nĠest pas sans prparer des dpressions culturelles,
conomiques, financires, administratives et internationales dues aux pressions
de tout le pouvoir abusif qui Ç touffe
toutes les exigences naturelles de vie. È
Ç Il maintient les gens dans un
profond tat dĠhumble rsignation. Il les frustre de leurs tentatives dĠagir
rationnellement et en cooprant et leur inculque pour toujours la crainte de
prendre la responsabilit de leur existence.
L est la pierre dĠachoppement, mme si
lĠon nourrit les meilleures intentions pour une dmocratisation de la
socit. È WR p. 205. CĠest l quĠune morale simple nat du
couple et de toute collaboration sociale enracine dans lĠamour et dans
lĠamiti fondatrices.
Ç Les psychanalystes soutenaient que les
masses sont ÔbiologiquementĠ masochistes. È WR p. 205. Pas plus que
les femmes selon Freud et pas moins que les femmes croyantes que Freud a voues
au pire.
Ç É
Les peuples, en effet, se soumettent aux
gouvernements autoritaires, comme lĠindividu au pre tout-puissant. È WR
p. 205. Dj Sarkozy a plus de voix dans les banlieues quĠailleurs en
France. Faute de racines judo-chrtiennes reconnues par le simple phnomne du
retour du refoul, lĠon se donnera quelque Antiochus Epiphane, profanateur des
Hbreux et du Temple, ou quelque Antichrist, dominateur international et
contempteur des religions.
Ç Mais puisque la rvolte contre
lĠautorit dictatoriale, le pre É È Cette
dictature est contradictoire du Nom du
Pre ou du Nom de lĠpoux et de
lĠpouse. Les principes de ceux-ci sont la libert dĠidentit et lĠgalit
dĠamour et dĠamiti.
Ç É Etait considre comme
nvrotique, et lĠadaptation ses exigences et institutions comme normale, il
convenait pour rfuter cette thorie de dmontrer deux faits : primo quĠil
nĠexiste pas de masochisme ÔbiologiqueĠ (pas plus que
dĠhomosexualit congnitale), et secundo
que lĠadaptation la ralit contemporaine (dans la forme par exemple de
lĠducation irrationnelle ou de la politique irrationnelle) est en elle-mme
nvrotique. È CĠest vrai si lĠon sĠadapte lĠunique maladie mentale
irrationnelle quĠest la paranoa.
Ç Je nĠavais pas dĠide prconue ce
sujet. È Moi non plus ! Mais Ç loin de la mle furieuse des idologies È, jĠai aussi, par Ç le jeu rciproque de beaucoup
dĠobservations È, pu arriver Ç la dmonstration de ces faits É È WR p. 205.
LĠimage
dĠune vessie gonfle clater [84]
me parat tre symbolique de lĠintuition autiste. Ç Elle demanderait tre creve È, au lieu de se croire le
centre du monde quĠelle voudrait voir clater, telle la vessie gonfle de
Reich.
NB,
cet hiver 2007-2008, jĠai eu la vessie gonfle de 6 litres et demi avec une
prostate de 1,40 - 1,50.
Ç Ce quĠelle ne pouvait produire spontanment
partir de lĠintrieur, elle lĠattendrait passivement, sans dfense, de
lĠextrieur. È WR p. 206.
Si
lĠon garde ce symbole, nous avons pu raliser le quiproquo. Ce que lĠautiste
veut exprimer, faire clater, cĠest non pas son intuition propre comme il le
croit, mais bien celle qui le Ç cuirasse È,
Ç lĠtouffe È et le Ç gonfle È, qui est celle de sa mre
quand il tait en fin de grossesse, ou encore celle qui outrageait sa mre.
Or,
la mre de ma mre fut enleve son fianc que le futur beau-pre mit dans le
lit dĠune cousine. Vu la rptition, le Ç violeur È qui tenta de violer ma mre tait certes de la mme
espce. Et je le retrouve avec ce Pierre Gavroche qui me Ç viole È littralement sur le plan
social et culturel. Or celui qui et pu devenir lĠautre grand-pre de ma mre
Ç viola È son fils en le
saolant, dans le seul but dĠviter une mauvaise affaire fermire. Il
convoitait les 60 ha de terre de mon arrire-grand-pre Balloche. Que convoite
Gavroche ? Mon succs professionnel ? Il a contribu le dominer
avec les comploteurs de lĠAtelier et de lĠAPE et les sectaires de lĠAdfi.
Mon poids de 125 kg a rsist jusquĠ ce jour tous les
rgimes, du fait des pressions. Mais pourquoi lĠEpiscopat franais, les 4
millions de focos, la secrtairerie dĠEtat et sa croix rouge et Mgr Dubost mon
vque mĠont-ils mis en quarantaine et sur les genoux ? CĠest le moment
physique de le dire. En soutenant ce monsieur Gavroche, ils me mettent en
danger. Et pourtant ma recherche, elle tourne.
PS. Mes sjours dans les hpitaux depuis le 17 dcembre
2007 jusquĠ ce lundi dernier dĠavril 2008 marqueront mes limites.
Ç LĠextension a lieu comme lĠeffet dĠune
production continuelle dĠnergie intrieure (nergie sexuelle, excitation
biologique). È WR p. 206.
LĠnergie
intrieure serait, selon nous, lĠimage dĠune toute-puissance fÏtale autiste.
LĠnergie sexuelle aurait la ressemblance dĠun noyau caractriel triphallique
puis en consquence une toute-puissance bisexuelle. LĠexcitation biologique
serait de lĠordre de la pense paranoaque et de sa toute-puissance vitale
irrationnelle.
Ç Sa pression en direction de lĠextrieur È
a atteint ma Commune de Saint Aubin et les instances gouvernementales. Ainsi
les 40 50 dgradations matrielles nĠont pas t prises en compte en justice
par choix des Procureurs de la Rpublique.
Ç A ce mouvement sĠoppose la force de la
cuirasse qui lĠentoure É
É Cette cuirasse non seulement empche
lĠclatement mais de plus en plus exerce une pression de lĠextrieur vers
lĠintrieur. LĠeffet est une rigidit de lĠorganisme. È WR p. 206.
Mon irrgularit cardiaque et mon Ïdme des pieds et jambes !
Ç Le patient nvrotique est devenu rigide la
priphrie du corps, et il a retenu en mme temps sa vitalit ÔcentraleĠ avec
toutes ses exigences. Il nĠest pas lĠaise Ôdans sa propre peauĠ, il est
ÔinhibĠ, Ôincapable de se raliserĠ, Ôendigu comme par un murĠ. È WR p.
206. CĠest lĠexpression de la fixation fÏtale autiste.
Ç Il nĠa pas de contact, il se sent Ôassez
serr pour claterĠ. Il lutte de toute sa force Ôvers le mondeĠ mais il est
ÔliĠ É il prfre Ôse retirer en lui-mmeĠ É Ôhors du monde, retour dans le
soiĠ. È WR p. 207. Je lĠai vcu en 1963-68.
Ç Il a seulement deux issues : ou devenir
ÔmasochisteĠÉ È jusquĠ en mourir
ÇÉ ou devenir ÔsainĠ. È WR p. 207. Ce fut notre chemin de
dcouverte et de remonte saine au-del du masochisme et sans cette vengeance
qui perptue le sadisme mortifre.
3.
LĠantithse fonctionnelle entre la sexualit et lĠangoisse
Ces
observations conduisirent Reich poser lĠhypothse dĠune Ç antithse fonctionnelle entre la sexualit et lĠangoisse È WR p. 208. LĠangoisse comme un ballon gonfl finit par
lĠclatement.
Ç Freud avait
postul un fondement physiologique de la psychanalyse. Son ÔinconscientĠ tait profondment enracin dans le domaine
bio-physiologique É
É JĠavais appris que dans le domaine
somatique, il nĠtait pas admissible de penser en termes drivs du domaine
psychiqueÉ
É La science naturelle tente dĠexclure
les hypothses mtaphysiques É
É
Je me trouvai rejet nouveau dans les
problmes É du mcanicisme et du vitalisme. JĠvitai de donner une rponse
spculative É Je connaissais le matrialisme dialectique, mais je ne savais
comment lĠappliquer É JĠavais donn, il est vrai, aux dcouvertes de Freud une
interprtation fonctionnelle É È WR p. 208.
Ce
sont les quatre fonctions de lĠme de Jung qui vont nous donner Ç la mthode correcte. È WR p. 209.
Ç Dire que le
soma influence la psych est exact É QuĠinversement la psych influence le
soma, cĠest l un fait dĠobservation quotidienne É È
WR p. 209.
La
sensation est certes somatique avec ses cinq sens ; lĠintuition, le
sentiment et la pense sont psychiques.
Ç LĠexprience du plaisir, cĠest--dire de
lĠexpansion, est insparablement lie au fonctionnement du vivant. È Or
cĠest ici que la pense moderne est souvent hmiplgique, en tout cas dans le
matrialisme dialectique !
Car
il y a un plaisir issu et nourri de lĠintuition qui est proprement humain
lĠme humaine ! Si Ç la psych
est dtermine par la ÔqualitĠ È elle lĠest par celle de lĠintuition,
du sentiment, de la pense, Ç le
soma (lĠest par) la ÔquantitĠ. Dans
la psych le facteur dterminant est ÔlĠespceĠ dĠide ou de dsir ; dans
le soma, cĠest la ÔquantitĠ de lĠnergie au travail[85] É
É LĠide de relation sexuelle et de son
plaisir est intense, colore et vivante dans un tat dĠexcitation somatique
intense É
É
Ce qui tait clair, cĠtait seulement que
lĠnergie biologique dominait aussi bien le psychique que le somatique. ÔIl y a
une Ôunit fonctionnelleĠ. È WR p. 209. Cette unit que nous appelons existentielle unit selon nous le
physique, le psychique et le spirituel (unit intrieure). Cette unit est en
quelque sorte le dsir du moi, la conscience.
Ainsi
Ç les lois biologiques peuvent sĠappliquer
dans le domaine psychique È. Reich dit Ç mais lĠinverse nĠest pas vrai. È WR p. 209, mais je
pense que oui. En une certaine mesure analogique, il y a un rapport entre
lĠros et la psych, entre le dsir physique et lĠme ! Il y a aussi une
application de lĠme et de la psych lĠros et aux sensations du soma.
Ç Ce que la psychologie appelle
ÔtensionĠ et ÔrelaxationĠ est une antithse de forces È WR p. 210 É
en prime, en dprime ou en dtente.
Ç La sexualit ne pouvait tre que
la fonction biologique de lĠexpansion (Ôen dehors de soiĠ du centre vers la
priphrie. ÔLĠangoisseĠ ne pouvait tre que la direction contraire de la
Ôpriphrie vers le centreĠ (Ôretour dans le soiĠ). È WR p. 210.
Ceci est vrai sur le plan social Paris, o les banlieues en ce temps des
prsidentielles et habituellement, angoissent le cÏur de Paris.
Ç La sexualit et lĠangoisse sont un seul et
mme processus dĠexcitation, mais dans des directions opposes. È De
fait, lĠangoisse est une excitation de dsir oppose et en surplus au premier
dsir choisi.
Ç Dans lĠexcitation sexuelle, le pnis se
dilate ; dans lĠangoisse il se contracte. È WR p. 211.
Ceci est normal car le dsir sexuel orient normalement
lĠautre sexe reoit trop de demande et se trouve dans lĠangoisse de rpondre
plusieurs dsirs. Et le corps (normalement) ne ment pas en se retirant.
Depuis
2000 avec les monomanes qui mĠassaillirent de faon inattendue, pour moi je fus
en situation de viols psychiques avec retentissement physique.
Certes,
tous ces no-thrapeutes qui vont sĠexciter dnoncer aux ecclsiastiques
leurs dsirs projets sur moi, crent cette destruction de mon dsir simple.
Reich
a bien expliqu cette angoisse, non plus castratrice mais bien castrante [86].
Ç Ces dcouvertes allaient dj au-del des
limites de la psychanalyse. È WR p. 211. Il est vrai que cĠest au-del
du freudisme, grce au Dr Henri Ey, que jĠai pu dcouvrir les monomanies.
Ç É
Les psychiatres officiels et autres
cliniciens, avec leur tour dĠesprit mcaniciste et non analytique É nĠauraient
gure compris ce que je disais. È
Ç Ainsi la thorie sexuelle nouveau-ne se
trouvait isole au milieu dĠun grand vide. È WR p. 211. CĠest le grand
vide des trois dpressions victorieuses
o le vide sexuel rsulte du vide des trois origines, le masculin en 59, le fminin en 60 et le dsir de fcondit en 61.
Ç Le point central dans ces dcouvertes tait
lĠantithse du sympathique et du parasympathique. È WR p. 211. Ils
sont antagonistes !
Le
sympathique acclre le cÏur, contracte les vaisseaux, dilate les bronches et
les pupilles. Le parasympathique quilibre lĠaction du sympathique et ralentit
le rythme cardiaque.
4.
QuĠest-ce que lĠnergie bio-psychique ?
Ç Les troubles psychiques avaient leur racine
dans le Ôdomaine somatiqueĠ É WR p.
211.
É On ne pouvait plus douter de
lĠexactitude de lĠaffirmation selon laquelle Ôavec une vie sexuelleĠ
satisfaisante, il nĠy a pas de troubles nvrotiques. È WR p. 212.
Mais
lĠinverse nĠest pas vrai : Ç SĠil y a des troubles nvrotiques, il y
a aussi insatisfaction sexuelle È.
Ç Mais, malgr Freud, la science officielle
refusait de sĠintresser la sexualit. La psychanalyse elle-mme escamotait
la question de plus en plus É
É
Seule une distinction trs nette entre
les pulsions ÔprimairesĠ et ÔsecondairesĠ rendait possible la poursuite
persvrante de ce problme. È WR p. 212.
Les
pulsions primaires nous semblent venir de la sensation et de la fixation fÏtale
primaire et relvent du somatique, donc de lĠÏdipe
du 2eme type. Les pulsions secondaires nous apparaissent natre
du dsir Ïdipien classique avec deux orientations, lĠune anale vers la mre,
lĠautre urtrale vers le pre.
Que
dire aussi des sentiments du stade oral, si prsents dans les sentiments
amoureux compulsifs et dans la socit de consommation ? Cela relve aussi
de la psych, mais archaque.
CĠest
Ç lĠnergie retenue È É
Ç qui nourrissait les croissances
psychiques pathologiques È. WR
p. 211. CĠest dire que cette nergie, cĠest le masochisme tant fÏtal
quĠoral, anal et urtral et de latence, quĠon retrouve dans les dplacements.
Ç La prvention de troubles psychiques sur une
base collective sans la connaissance de leur base somatique tait
inconcevable. È WR p. 211-212. CĠest dire quĠon ne peut ignorer la
fixation primaire fÏtale o le somatique se forme quand on a parl social. Avis
ceux qui prconisent lĠinterruption volontaire de grossesse en cette fixation
primaire fÏtale. Et ceux qui voient lĠhomosexualit comme gnitale et
constituante de la sexualit originelle.
Ç LĠnergie sexuelle peut tre lie par des
tensions musculaires chroniques. La colre et lĠangoisse galement ...
É
Chaque fois que je parvenais dissoudre
une inhibition ou une tension musculaire, une des trois excitations biologiques
fondamentales apparaissait : ÔlĠangoisseĠ, la ÔcolreĠ ou ÔlĠexcitation
sexuelleĠ É
É
La cuirasse caractrielle apparaissait
maintenant Ôfonctionnellement identiqueĠ lĠhypertension musculaire, cette
cuirasse musculaire. È WR p. 213.
Ç Quand une inhibition caractrielle ne
rpondait pas une influence psychique, je travaillais lĠattitude somatique
correspondante. Inversement, lorsque lĠattitude musculaire perturbatrice se
montrait dĠaccs difficile, je la travaillais dans son expression
caractrologique, et jĠarrivais ainsi la dtendre. È WR p. 213-214.
Ainsi,
Reich aurait pass de la fixation caractrielle nĦ 8 aux fixations de latence et encore de la fixation caractrielle faussement symbolise nĦ 30. Les deux sont caractrielles, mais
lĠune est classique et lĠautre relve de lĠÏdipe
du 3eme type. De la fixation 8,
celle du nvros de caractre et de la fixation 30 celle du nom de lĠenfant, il
passait la fixation 9 puis 10 et la fixation 31 et puis 32.
Ç Le dveloppement ultrieur de cette
technique dans la vgtothrapie prit six autres annes. È WR p. 214.
Le
phnomne ustrique fÏtal nĦ 1,
distingu de lĠhystrie urtrale (nĦ 7),
ne fut distingue par notre recherche commence en 1978 quĠen 1986. Et plus
tard, ce fut la distinction de la phobie masochique anale (nĦ 5) dĠavec lĠangoisse sadique de latence
(nĦ 10). JĠen eus lĠintuition dans
les Pyrnes, en arrivant vers Lourdes o le Pape devait venir et o ce fut le
Cardinal Gantin. JĠy retrouvai ma premire filleule, Isabelle, avec Claude, en
voyage de noces.
Ç Du relchement des attitudes musculaires
rigides dcoulaient des sensations somatiques particulires : tremblements
involontaires, saccades musculaires É È WR p. 214.
Mes
saccades musculaires singulires lorsque je me repose ou me relaxe, je ne les
ai vues que dans le sommeil des chiens. Cela tonne mes mdecins.
PS.
Ce dbut 2008, lĠhpital de Massy pour ma prostate, cela nerva une
infirmire quand je mĠveillai. Elle me proposa violemment un calmant puis
lĠaide dĠune autre infirmire. Enfin, elle crut que je voulais lui faire peur.
Je lĠappelai Ç Calamity Jane È, lĠhrone de Lucky Luke.
Ç Ces manifestations nĠtaient pas le
ÔrsultatĠ, les ÔcausesĠ ou lĠaccompagnementĠ de processus ÔpsychiquesĠ, elles
taient simplement Ôces processus eux-mmes dans la sphre somatiqueĠ. È
WR p. 214.
Je
les attribue mes premires peurs de bb, quand ma mre fut menace par les
baonnettes allemandes.
Ç Je runis en un seul concept de Ôcourants
vgtatifsĠ toutes ces manifestations somatiques. È WR p. 214.
Ce
sont certainement des vestiges de ractions fÏtales masochiques du dbut de
grossesse ou du dbut du stade oral.
De
mme, Ç toute trace dĠexcitation de
plaisir peut tre absente È WR
p. 214, vu la forclusion de la sensation propre lĠautomutique fÏtal.
5.
Ç La formule de lĠorgasme : tension¨
charge¨
dcharge¨
relaxation È.
Ç Kraus, de Berlin, sur la base de ces
expriences de pointe, trouva que le corps est rgi par des processus
lectriques. Le corps est constitu dĠinnombrables Ôsurfaces-limitesĠ entre des
membranes et des fluides lectrolytiques de densit et de composition varies É È WR p. 215.
Ç La tension sexuelle est ressentie dans tout
le corps, mais plus fortement dans le cÏur et dans lĠabdomen. Peu peu,
lĠexcitation se concentre dans les organes gnitaux. Ils se gonflent de sang et
les charges lectriques se produisent leur surface É La tension, ou
lĠexcitation, augmente avec la friction. Elle atteint son sommet dans
ÔlĠorgasmeĠ. É lĠorgasme doit tre un phnomne de dcharge lectrique É
1 : les organes se remplissent de
fluide : rection avec Ôtension mcaniqueĠ
2 : É excitation intense, que je
suppose tre de nature lectrique : Ôcharge lectriqueĠ
3 : É dcharge en contractions
musculaires : Ôdcharge lectriqueĠ (lĠorgasme).
4 : É relaxation des organes
gnitaux sous lĠeffet du reflux des fluides corporels : Ôrelaxation
mcaniqueĠ
Ce rythme quatre temps É est ce que
jĠai appel la Ôformule de lĠorgasmeĠ. È WR p. 216.
Le
dsir selon Reich veut lĠÇ idal de
lĠtat de non-douleur È WR p.
220.
Il
reprend lĠimage de la vessie comprime Ç sur
toute sa surface È :
Ç Toute expansion cause par le
plaisir ou par lĠapptit de plaisir ne serait ressentie que comme douloureuse É
É Le temps passant, elle (la
vessie qui reprsente tout patient)
finirait par craindre jusquĠ la pense quĠil soit possible dĠobtenir la
relaxation quĠelle dsire tellement. È Elle Ç pourrait tre prise de convulsions soudaines É elle aurait des
crises ÔhystriquesĠ ou ÔpileptiquesĠ. Elle pourrait aussi devenir
compltement rigide et dessche, comme un ÔschizophrneĠ catatonique È et Ç souffrirait toujours ÔdĠangoisseĠ É
Elle croirait tre É une Ôrace suprieureĠ É
É Elle considrerait la nature comme
ÔbasseĠ, ÔdmoniaqueĠ É ÔindigneĠ É la transcenderait sentimentalement, par
exemple en Ôamour sublimeĠ. È" WR p. 220-221.
Ç Penser la nature en termes de contractions
corporelles serait blasphmer. En mme temps, sans se contredire, (elle) crerait la pornographie. È WR p. 221.
Ç La division cellulaire suit
galement les quatre temps de la formule de lĠorgasme : tension¨ charge¨ dcharge¨ relaxation. CĠest le processus biologique le plus
signifiant. La formule de lĠorgasme peut donc tre appele la Ôformule de la
vieĠ. È WR p. 224.
6.
Ç Plaisir (expansion) et angoisse (contraction), antithse de base de la
vie vgtative È.
Ç Les impulsions et les sensations ne sont pas
cres par les nerfs, mais seulement transmises par eux. È WR p. 224.
Ç Nous apercevons ensuite ÔlĠidentitĠ, dĠune
part, entre la fonction parasympathique et la fonction ÔsexuelleĠ, et, dĠautre
part, entre la fonction sympathique et la fonction de ÔdplaisirĠ et
dĠangoisse. È WR
p. 226.
Ç Au niveau suprieur, cĠest--dire psychique,
lĠexpansion biologique est vcue comme plaisir, la contraction est un dplaisir
É
É A un niveau physiologique plus
profond, expansion et contraction correspondent respectivement aux fonctions du
parasympathique et du sympathique É Nous avons ainsi É Ôun fonctionnement
unitaire de lĠorganisme, depuis les plus hauts sentiments psychiques jusquĠaux
plus profondes ractions biologiquesĠ. È WR p. 227.
Ç Je commenai examiner lĠinnervation
vgtative de chaque organe en termes de fonctions biologiques dĠexpansion et
de contraction de ÔlĠorganisme totalĠ. È WR p. 230.
Ç LĠinnervation, apparemment contradictoire,
se rvla parfaitement ordonne et comprhensible lorsquĠelle est examine Ôen
termes de fonction de lĠorganisme totalĠ É En termes dĠorganisme total, cette
innervation antagoniste est comprhensible. È WR p. 230-231.
Ç Quand jĠarrivai Lucerne, jĠappris par le
secrtaire de la Socit psychanalytique allemande, dont jĠtais membre, que
jĠen avais t exclu en 1933, lĠanne o jĠavais dmnag Vienne ... Quatre
ans plus tard, Freud devait sĠenfuir de Vienne Londres, et les groupes
psychanalytiques taient crass par les fascistes. È WR p. 233-234.
PS.
le 17 mars 2010, je vais appeler mon prochain tome des Lettres aux Amis
2009-2010 :
HONNĉTEMENT
avec
comme page de garde le drapeau normand de la croix dĠOlaf,
avec
deux lopards et le petit troisime en avant,
signifiant
les les normandes de Jersey et de Guernesey,
voles
par les Britanniques
au
Roi de France qui les avait oublies sur son document – Trait de Paris,
1258.
Les
sept tentatives de reconqute franaise de 1284 1458 furent vaines.
Entre
1483 et 1689, le dcret du Pape neutralisa lĠaffaire (de Sixte IV Alexandre
VIII).
1779
et 1781, deux attaques franaises.
1799-1800,
une garnison russe de 17 000 hommes est commande par Charles de Viomnil,
gnral franais migr.
1941
1945, occupation allemande.
Comme
quoi un oubli et une injustice peuvent durer longtemps,
voire avec lĠaccord de Papes, de lĠoccupation russe et de lĠallemande.
Paix
Jean Hus et Galilo Galili !
_____
30 avril 2007
1
- Attitude musculaire et expression corporelle
Ç E |
n relchant É les incrustations
caractrielles, nous librons les affects qui ont subi antrieurement une
inhibition et une fixation. Toute
dissolution russie dĠune incrustation caractrielle rsulte en premier lieu
dĠune libration de colre ou dĠangoisse. En traitant aussi ces affects librs
comme des mcanismes de dfense, nous arrivons finalement rendre au patient
toute sa motilit sexuelle et sa sensitivit biologique.
En dĠautres termes, Ôen relchant des
attitudes caractrielles chroniques, nous sommes capables dĠinduire des
ractions dans le systme vgtatifĠ. La brche dans le vgtatif est dĠautant
plus complte et puissante que nous traitons plus fond non seulement les
attitudes caractrielles mais - simultanment - les attitudes musculaires qui
leur correspondent. Ainsi, une partie du travail se dplace du psychologique et
du caractrologique la dissolution immdiate de la Ôcuirasse musculaireĠ. È
WR p. 235.
Ç É
La dissolution dĠune rigidit musculaire
non seulement libre lĠnergie vgtative, mais aussi ramne la mmoire la
situation infantile mme o le refoulement a eu lieu ÉĠToute rigidit
musculaire contient lĠhistoire et la signification de son origineĠÉ
É ÔUne certaine structure psychique est
en mme temps une certaine structure biophysiqueĠ É CĠest
le cas de lĠÏdipe du 3eme type
qui Ç telle une ÔAnlageĠ ou
Ôaptitude instinctuelleĠ nĠest quĠun Ôcomportement vgtatif acquisĠ É
É
Les attitudes musculaires ont une
importance particulire pour lĠanalyse caractrielle É LĠaffect refoul
apparat ÔavantĠ le souvenir correspondant. È WR p. 236.
Ç LĠattitude musculaire est identique ce que
nous appelons ÔlĠexpression corporelleĠ É
É
On se rappelle la perte de la spontanit
chez lĠenfant, le premier signe, et le plus important, de la rpression
sexuelle finale lĠge de quatre ou cinq ans. Cette perte de la spontanit
est toujours ressentie dĠabord comme le sentiment ÔdĠtre engourdiĠ, ou
ÔemmurĠ, ou Ôenferm dans une cuirasseĠ. Plus tard, le sentiment dĠĠtre mortĠ
peut tre recouvert en partie par un comportement psychique compensateur, tel
quĠune hilarit superficielle ou une sociabilit sans contact.
ÔLa rigidit de la musculature est le ct
somatique du processus du refoulement et la base de son maintienĠ. Ce ne sont
jamais des muscles isols qui ont des spasmes, mais des Ôgroupes de muscles
formant une unit fonctionnelle dĠun point de vue vgtatifĠ É
É Par exemple, si lĠon a supprim une
envie de pleurer, non seulement la lvre infrieure devient raide, mais toute
la musculature de la bouche, la mchoire et la gorge. È WR p. 237.
Une collgue a la musculature de la bouche et la mchoire bloque au point de
la gner pour parler, manger et chanter.
Elle
fut libre un an au dbut de son analyse et retomba dans ce blocage.
Ne
Mascara en Algrie de parents expatris pour la Rsistance, la petite fille
en descendant du bombardier, de retour aprs le dbarquement mridional auquel
participa son pre, fut trouve en train dĠembrasser la terre de France.
De
retour en Bretagne avec ses parents, le grand-pre et les oncles maternels, ils
mangrent, une fte, du thon sur la cte bretonne. La petite fit une
rflexion amusante : CĠest Tonton qui mange thon-thon. Rabroue, elle
refusa la correction et pleurante fut enferme dans la cuisine.
Depuis,
un ami de la famille devint parrain du dernier des sept enfants. Et il semble
quĠil y ait un lien de contraction entre la tension avec les tontons rivaux et
la rivalit du mari avec le parrain, et encore entre la rpression parentale et
la rpression conjugale qui sĠternise ainsi que la contraction des mchoires.
Ç É
Les individus hystriques produisent
leurs symptmes somatiques non pas sur une base anatomique, mais sur une base
fonctionnelle. È WR p. 237.
Ç É
Gnralement, la dissolution de la
cuirasse musculaire commence des endroits qui sont le plus loigns de
lĠappareil gnital, le plus souvent la tte. LĠattitude faciale sĠimpose dĠabord
nous. LĠexpression du visage et le caractre de la voix sont aussi les
fonctions dont le patient lui-mme est sans doute le plus conscient.
Il lĠest rarement des attitudes
musculaires du pelvis, des paules ou de lĠabdomen. È WR p. 238.
Un jour, cette collgue dcida de faire de lĠhypnose avec un professeur
dĠuniversit. Celui-ci arrta faute de rsultat. Cependant elle avait eu le
fantasme unique dĠun pnis dtach dĠun corps sans paroles. Serait-ce une
jalousie sexuelle masculine dtache du rel ?
Il
y aurait rendre qui de droit quelque tonton ou ami ? Ce serait ce
pnis qui causerait lĠattitude faciale et la contraction de la Ç cuirasse musculaire È du bas
du visage.
Ç ÔTte et couĠ : Des maux de
tte violents sont un symptme trs banal. Ils sont souvent localiss juste
au-dessus de la nuque, ou au-dessus des yeux, ou la hauteur du front É
Cette attitude musculaire exprime une
peur continuelle de quelque chose de dangereux qui peut arriver par derrire,
la peur dĠtre frapp sur la tte etc. È WR p. 238. Selon notre
exprience, les cphales sĠarrtent avec la prise de conscience dĠun dsir
angoiss, donc double ou bisexuel.
Ç Les spasmes de la ÔboucheĠ, du ÔmentonĠ et
du ÔcouĠ. Chez beaucoup de personnes, lĠexpression du visage lui donne lĠair
dĠun masque. Le menton est pouss en avant et apparat large. Le cou sous le
menton est ÔinanimĠÉ. Les muscles sous le menton sont raides. Les patients de
ce genre souffrent souvent de nauses. Ils ont gnralement la voix basse,
monotone, ÔminceĠ. On peut É reproduire cette attitude soi-mme. Il suffit
dĠimaginer quĠon essaie de retenir une envie de pleurer. È WR p 238-239.
JĠai
eu un peu de nause ce matin, ce qui est rare chez moi ! JĠai t du
car, pour la fte des 60 ans de ma premire collgue qui arrive la retraite,
il y a eu des rticences.
Or
jĠai mal derrire la nuque, dans le cou.
Ç É JĠai trouv trs souvent
lĠassociation de la ÔnauseĠ avec lĠĠimpulsion de pleurerĠ É
É Seule la complte libration de
lĠimpulsion de pleurer liminera la nause chronique. È WR
p. 239.
Ç É
Une patiente Ôaux joues raidesĠ
dit : ÔMes joues sont comme lourdes de larmesĠ. Les pleurs retenus mnent
aisment une raideur de masque de la musculature du visage. È WR p. 240.
2
- La tension abdominale
Ç Il nĠest pas de nvros qui ne laisse
apparatre une tension dans lĠabdomen É
É
Imaginez que vous tes effray, ou dans
lĠattente dĠun grand danger, instinctivement vous retiendrez votre respiration
et vous demeurerez dans cette attitude É Mais lĠexpiration sera incomplte et superficielle É Une pression sur le front apparat. È
WR p. 240.
Ç Dans la peur, on retient volontairement sa
respiration, comme lorsque lĠon est en danger de se noyer. È WR p. 240-241.
Ç É Retenir la respiration et
contracter le diaphragme est un des premiers et des plus importants mcanismes
destins supprimer les sensations de plaisir dans lĠabdomen autant quĠ
touffer ÔlĠangoisse au ventreĠ sa source É
É Les patients se plaignent dĠune
ÔpressionĠ intolrable dans lĠestomac. È WR p. 241.
3
- Le rflexe de lĠorgasme, histoire dĠun cas.
Ç Si cela continue ainsi, disait-il, je vais mĠeffondrer compltement. È
WR p. 242.
Ç Il se sentait contraint tre toujours
Ôgentil et poliĠ, donner son accord tout ce quĠon disait autour de lui, mme
si sa propre opinion tait diamtralement oppose É È
Ses
Ç actions musculaires exprimaient la
Ôrage impuissanteĠ que les enfants prouvent si souvent envers les adultes.
É Il me surprenait toujours par des
explications qui lui taient Ôimmdiatement videntesĠ É Il savait quĠil
exprimait une colre norme refoule depuis des annes. È WR p. 245.
Ç En vgtothrapie É le comportement
vgtatif ramne ncessairement la surface ce souvenir qui fut dcisif pour
le dveloppement du trait caractriel nvrotique. Comme nous le savons,
lĠapproche des souvenirs psychiques ne suffit remplir cette tche que dans
une mesure trs incomplte. È WR p. 246.
Ç É
Mieux que cela : nous savons quĠil y
a des expriences infantiles qui ne sont jamais devenues conscientes.
LĠanalyse ultrieure de notre patient
montra que, bien quĠil et une connaissance intellectuelle de sa jalousie
envers son frre, il nĠavait jamais t conscient de lĠtendue et de
lĠintensit de sa fureur. È WR
p. 247.
Ç Ce nĠest pas le souvenir qui - dans des
circonstances favorables - produit un affect, mais cĠest lĠinverse qui a
lieu : Ôla concentration dĠune excitation vgtative et sa perce la
surface reproduisent le souvenirĠ. È WR p. 246.
Lors
de ma premire rencontre avec mon petit filleul vietnamien, lĠmotion fut si
violente que je faillis clater en sanglots. Le souvenir, du moins la pense de
lĠĠabandonĠ de Louis Boulon, le rsistant reparti dans sa ferme de lĠAin, sont
revenus peu aprs, en effet, ma mmoire.
Par
contre, cette anne, je viens de vivre, comme le patient de Reich, Ç des crispations É violentes É dans la
musculature des jambes È et des rotules.
Ç A ma grande surprise, le patient
me dit quĠil ressentait les crispations dans ses jambes comme extrmement
agrables. Cela parut confirmer mon hypothse antrieure selon laquelle les
crises pileptiques et pileptiformes reprsentent la libration de lĠangoisse.
En tant que telles, elles ne peuvent tre prouves que comme agrables. È
WR p. 248. Ceci est important vu la pense mdicale que
lĠpilepsie est ingurissable.
Ç ÔLa tension abdominale, dit encore
Reich, a pour
fonction dĠexercer une pression sur le plexus solaireĠ É
É
La comprhension de ce mcanisme de
pression sur le plexus solaire est indispensable pour saisir le cours ultrieur
du traitement chez notre patient. È WR p. 251. Ceci, nous lĠavons
vrifi ds notre coanimation en bionergie et psychologie humanistes Optic et Spire.
Chez
le patient de Reich : Ç Cependant
le pelvis ne bougeait pas par
lui-mme É Peu peu, il apprit inclure le pelvis dans la contraction et Ôune
sensation de courants quĠil nĠavait
jamais connue jusquĠalors apparut dans les organes gnitauxĠ É
É A partir de ce moment, je me
concentrai sur la description dtaille que le patient donna de son
comportement dans lĠacte sexuel.
Cela rvla un fait qui se manifeste
non seulement chez tous les nvross, mais dans la vaste majorit des personnes
des deux sexes : Ôles mouvements dans lĠacte sexuel sont forcs
artificiellement, sans que lĠindividu en soit conscientĠ. È WR p. 252.
Ç É
Aprs quelques semaines, la dissolution
complte de la cuirasse musculaire tait chose faite. È WR p. 253.
Ç Dans une
nvrose obsessionnelle, par exemple, mme les dsirs incestueux peuvent tre
conscients, et pourtant nous sommes en droit de les dire ĠinconscientsĠ, parce
quĠils nĠont pas perdu leur charge motionnelle ; nous savons tous par
exprience que la mthode usuelle ne permet pas de rendre conscient un dsir
incestueux, sauf dans une forme intellectuelle. Ce qui signifie, en fait, que
la leve du refoulement ÔnĠa pasĠ russi. È WR p. 247.
Ç A partir de cette phase du traitement, il
prouva un degr toujours croissant le sentiment dĠun Ôcontact particulier
avec le monde Ô!É Il le dcrivit ainsi : ĠCĠest comme si jĠavais un
contact total avec le monde. CĠest comme si toutes les impressions
sĠinscrivaient en moi plus lentement, comme des vagues. CĠest comme une
couverture protectrice autour dĠun enfant. CĠest incroyable quel point je
sens maintenant la profondeur du mondeĠ. È WR p. 253.
JĠai
vcu cela lors de mes premiers Ç primals È
selon Janov. Un jour, en effet, jĠeus le sentiment dĠtre reli toute la
salle, dĠentendre et comprendre ce que chaque couple vivait sparment. Cela ne
mĠarriva que cette fois-l mais me surprit. Je lĠinterprtais comme lĠcoute
naturelle du bb reli au monde et sa profondeur par le trfonds de
lui-mme.
4
- LĠtablissement de la respiration naturelle.
Avant
de commencer cette rflexion sur Reich, je ralise quĠil y avait un manque dans
ma recherche.
Certes,
en 1986, je pus combler le vide de la recherche sur les fixations fÏtales 1 et 2.
Puis, depuis lĠan 2000, jĠai pu reconstituer lĠapproche des quatre monomanies, 55 58, qui grvent les
quatre fonctions de lĠme. Enfin jĠai pu objectiver leurs deux checs dits des dpressions victorieuses, 59 et 60, selon les deux sexes.
Or
maintenant, depuis peu, jĠai pu objectiver davantage la 3eme dpression victorieuse 61 dite de lĠinceste-dieu et sa viscosit. Or la terre brle de la sexualit
de cet inceste hirogamique se porte sur lĠenfant en pdophilie infantile,
voire en pdrastie adolescente. Deux sÏurs ont vu leur organe fminin
atrophi, lĠune ds lĠadolescence, lĠautre aprs le mariage.
Or
jĠai t touch, avant mon premier amour, celui de Berny 29 ans, par cet idal de soi. Et puis lĠoncle
dĠAnne-Marie, Jacques L., me montra 31 ans, ou du moins me suggra son
problme religieux, le mlange de la passion et de la religiosit.
Je devais
comprendre, selon sa propre exprience, que certaines femmes taient surtout
heureuses et bienheureuses avec la religion et la Bible.
PS.
Plus tard, en 2008-2009, je dcouvrirai les incestes
mystiques 70, 71, 72.
Je
me retrouve ici lors de ma dpression adolescente pendant ma classe de 1re.
Je fus paralys dans ma mmoire, dans le sport, dans le sommeil et par les maux
de tte. Je manquai le bac dĠun point. Cet amour secret, et refoul tant que je
pus avant mon dpart du pays natal, me suivit. Et une doctoresse homopathe
acupunctrice, en 1994, me dclara dpressif disant : Ç CĠest comme vos 17 ans. È - Ç Dites-moi, que
voulez-vous dire ? È. Elle de rpondre : Ç Vous connaissez mieux que
moi ! È
Je
lĠavais consulte cause dĠune de ses rflexions une collgue sur le stade
fÏtal, ce dont elle ne se souvint pas. Or, si jĠen crois la logique pure de
lĠinconscient, jĠtais encore fix masochiquement au dbut de ma gestation dans
cet automutisme que jĠai travaill
depuis. Mais je ne peux ignorer que mon idal
de soi tait donc alors en cette fixation 61e, tant du point de
vue du dsir fminin, que dans ma rivalit masculine. Et cĠest certes ce qui a
provoqu justement dans la ville de mes 17 ans, cette anne, mon Ïdme du pied.
Et cela mĠa fait dire avec humour : Ç Cette fois, avec des pieds enfls,
je ne peux que dire mon Ïdipe. È Je ne croyais pas si bien dire. Ce nĠest
que maintenant que je peux me confronter cet idal de soi visqueux et en femme et en homme.
JĠai
le sentiment dĠavoir t tant paralys dans lĠeffort que jĠaurais pu mĠallonger
tout le reste de mes jours.
Ç Le traitement vgtothrapeutique des
attitudes musculaires È - si jĠai bien compris : celui de
lĠexprience des sensations et donc de la fixation fÏtale – Ç É ne remplace absolument pas le travail de la
caractro-analyse È WR p. 256,
que jĠassocie au noyau caractriel
propre lĠÏdipe du 3eme type.
Car, comme nous le savons, Ç É lĠidentit de la cuirasse caractrielle et de la cuirasse musculaire a
un corollaire. Les attitudes caractrielles peuvent tre dissoutes par la
dissolution de la cuirasse musculaire et, inversement, les attitudes
musculaires peuvent tre dissoutes par la dissolution des particularits
caractrielles É Mais la pratique quotidienne apprend trs vite quĠil nĠest pas
permis dĠexclure une forme de travail aux dpens dĠune autre. Chez tel type de
patient le travail sur les attitudes musculaires prdominera ds le dbut, chez
un autre, ce sera le travail sur les attitudes caractrielles. Chez un
troisime type, le travail sur le caractre aura lieu en mme temps que le
travail sur la musculature, ou bien il alternera avec lui. Toutefois, dans
chaque cas, le travail sur la cuirasse musculaire sĠaccrot en tendue et en
importance vers la fin du traitement. Son rle est de rtablir le
fonctionnement du rflexe orgastique qui est naturellement prsent dans tout
organisme, mais qui est troubl chez tous les patients. È WR p. 256.
Suite
ce texte, je dirai que Ç lĠidentit
de la cuirasse caractrielle et de la cuirasse musculaire È vient de
la greffe de lĠÏdipe caractriel et de son noyau sur le noyau dur de lĠautisme
fÏtal, ou de la greffe de lĠÏdipe caractriel et de son noyau sur le noyau dur
de la paranoa orale. Je pense que parfois, les trois noyaux se renforcent en
poupes gigognes. Maintenant, je crois que je vais venir bout de mes 125 kg
et de mes maux de gorge et trachites.
PS.
Suite mon opration de lĠarthrose de ma hanche droite, le 17 dcembre 07, et
de ma prostate le 25 mars 08, je ne pse que 104 kg.
Ç La vgtothrapie É est une Ôcaractro-analyse
dans le domaine du fonctionnement biophysiqueĠ. È WR p. 256.
Ç En sĠefforant de librer ce rflexe de
lĠinhibition, on relve beaucoup de dtails qui font saisir la diffrence entre
les mouvements naturels et les mouvements non-naturels nvrotiques. LĠimpulsion
vgtative et son inhibition vgtative peuvent tre localises dans le mme
groupe de muscles. È WR p. 257. Ainsi dans le cumul
psychopathe-dpressif social, ce qui explique le Ç slalom È (mot
norvgien pour une descente sinueuse ski) de certains.
Ç Par exemple, le geste qui consiste baisser
brusquement la tte, comme un canard, peut contenir lĠimpulsion de pousser la
tte dans lĠabdomen dĠun autre, aussi bien que lĠinhibition de cette impulsion. È
Ainsi Marie-Franoise disait avoir lĠimpulsion de pousser, comme Nicole
dĠailleurs, la tte dans lĠabdomen dĠAnnette F. et celui du Dr Bal. Mais elle
avait eu finalement, comme Betty, lĠinhibition de cette impulsion face au grand
Tout de lĠAdfi, soutenu par lĠEtat et
lĠEglise.
Ç Ce conflit entre impulsion et dfense, si
parfaitement identifi dans le domaine psychique, se retrouve dans le comportement physiologique. È WR p. 257. Elles auraient pu lcher
prise et renoncer lĠobsession de la mre. CĠest le cas de Denise H. qui
retient sa mre orale jusquĠ lĠobsit et fomente le complot de lĠAtelier
Mulhouse.
Ç En dĠautres cas, impulsion et
inhibition se distribuent sur des groupes de muscles diffrents. È Ainsi
un pre de famille claque les portes, mais il est inhib dans ses rapports avec
sa femme quand elle est enceinte.
Ç É
LĠinhibition de lĠimpulsion vgtative,
cependant, peut se trouver dans un spasme de lĠutrus. En pareil cas, lĠutrus
se laisse sentir au toucher, minutieusement pratiqu, comme une masse sphrique
bien dfinie É Lorsque le rflexe orgastique se dveloppe, cette masse
disparat. Il arrive É que la masse apparaisse et disparaisse plusieurs
reprises au cours de la mme sance É
É Il ne faut jamais oublier que le
patient ignore tout de ses inhibitions musculaires É Il serait parfaitement
inutile de tenter dĠintensifier ces impulsions vgtatives elles-mmes avant
dĠavoir liquid les inhibitions É
É La ÔplnitudeĠ de lĠharmonie et de la
motilit corporelles exige donc que les impulsions corporelles travaillent
Ôcomme une unit non trouble, comme un toutĠ. È WR p. 257.
Le
but de notre analyse existentielle fut dĠtudier le physique, le psychique et
le spirituel (libert intrieure) en tant quĠunit existentielle. CĠest cela
qui fit notre succs par la rsolution des dlires et des pulsions suicidaires.
Ç Il est frappant de voir avec quelle
ÔlogiqueĠ le corps rtablit lĠintgrit du rflexe. Ainsi quand on a dissous
une raideur dans le cou, ou un spasme dans la gorge ou le menton, une sorte
dĠimpulsion apparat presque rgulirement dans la poitrine ou les paules qui,
trs vite, est freine É Dissolvons cette inhibition, et aussitt apparat
quelque impulsion dans lĠabdomen, jusquĠau moment o son tour celle-ci
rencontrera une inhibition. De la sorte, on se convainc rapidement quĠil est
ÔimpossibleĠ dĠtablir une motilit vgtative dans le pelvis ÔavantĠ que la
dissolution des inhibitions dans les parties suprieures du corps nĠait t
accomplie. È WR p. 258.
Ç É
Trs souvent, une impulsion vgtative
nĠest que ÔsimuleĠ par un mouvement acquis, plus ou moins volontaire. Il nĠest
pas possible de mettre au jour lĠimpulsion vgtative fondamentale avant que le
mouvement de substitution nĠait t dvoil comme tel et limin. Beaucoup de
patients souffrent, par exemple, dĠune tension chronique de la musculature des
mchoires É En essayant dĠabaisser le menton, on se rend compte quĠil existe
une forte rsistance, une rigidit. Quand on demande au patient dĠouvrir et de
fermer la bouche plusieurs reprises, il sĠexcute mais seulement aprs avoir
hsit, et au prix dĠun effort visible. Cependant, il faut dĠabord que le
patient prouve cette faon artificielle dĠouvrir et de fermer la bouche, avant
quĠil ne soit possible de le convaincre que la motilit de son menton est
inhibe. È WR p. 258-259.
JĠespre
que notre premire analyste, Jocelyne G., puisse ainsi se librer de son
inhibition comme elle le fit un an durant.
Ç É Les
mouvements involontaires peuvent servir de dfense contre dĠautres mouvements
involontaires, par exemple, un tic de la paupire comme dfense contre la
fixit du regard. È WR p. 259. Ainsi chez Hubert.
Ç É
Dans la respiration naturelle, les
paules sont relaxes et se meuvent lgrement et doucement en avant la fin
de lĠexpiration É
É
Une expiration profonde et soutenue a
toujours pour effet une relaxation de la paroi abdominale auparavant trs
tendue É
É
LĠattitude du laisser-aller est la mme
que celle de lĠabandon É
É
ÔLĠexpiration profonde produit
spontanment lĠattitude de lĠabandon (sexuel).Ġ È WR p. 260.
Ç É
Pour induire lĠattitude dĠabandon, une
ouverture dtendue de la bouche sĠavre utile É
É Au cours de ce travail É furent mises au jour les mthodes que les
patients avaient pratiques lorsquĠils taient enfants pour matriser leurs É
Ôangoisses dans le ventreĠ É
É
Le fait dĠtre capable de retenir son
souffle pendant longtemps tait un acte hroque de Ôself-controlĠ É
É
Un grand garon ne pleure pas. È WR
p. 261.
Ç Ces exhortations É dĠabord rejetes
par les enfants, puis adoptes,É et enfin excutes É diminuent la rsistance
de lĠenfant, brisent sa volont, dtruisent la vie qui est en lui, et en font
une marionnette ÔbienĠ leve. È WR p. 261-262.
Ç LĠinspiration profonde (retenir son souffle)
retient lĠnergie biologique des centres vgtatifs et augmente lĠirritabilit
des rflexes. LĠexpiration profonde rpte rduit la stase, et avec elle
lĠirritabilit anxieuse. LĠinhibition de la respiration - spcifiquement de
lĠexpiration profonde - cre ainsi un conflit : lĠinhibition sert touffer
les excitations agrables de lĠappareil vgtatif central ; mais, ce
faisant, elle cre une sensibilit accrue lĠangoisse et augmente
lĠirritabilit rflexe. Un autre lment du problme de la conversion de
lĠexcitation sexuelle en angoisse devient ainsi comprhensible. Nous saisissons
galement la dcouverte clinique suivant laquelle, dans nos tentatives de
rtablir la capacit de plaisir, nous nous heurtons dĠabord des rflexes
dĠangoisse physiologiques. LĠangoisse est le ngatif de lĠexcitation sexuelle,
et en mme temps identique elle du point de vue de lĠnergie. È WR p. 263.
Le
non-moi des fausses sublimations est justement lĠvitement du dsir et de
lĠengagement sexuel et lĠannulation de son nergie.
Ç É
La prtendue Ôirritabilit nerveuseĠ
nĠest rien dĠautre quĠune srie de courts-circuits dans la dcharge de
lĠlectricit des tissus ; elle est cause par la rtention de lĠnergie
laquelle la dcharge orgastique est refuse. È
Je
pense que dans lĠÏdipe du 3eme
type, les trois castrations ncessaires sont court-circuites en effet.
Ç Beaucoup de femmes (jusquĠici je ne lĠai pas
observ chez des hommes) ont Ôpousser quelque chose dans leur abdomenĠ aprs
un acte sexuel insatisfaisant, comme une de ces patientes lĠexpliqua. DĠautres
ont la sensation dĠĠavoir quelque chose dans lĠestomac qui ne peut pas
sortirĠ. È WR p. 264-265.
Ce
serait un rflexe de grossesse nerveuse ! ?
5
– Ç La mobilisation du Ôpelvis mortĠ È
Ç Le pelvis est fix dans une position
ÔrtracteĠ É
É
LĠimmobilit du pelvis donne une
impression dĠinsensibilit. Dans la majorit des cas, cela est ressenti É comme
un Ôvide dans le pelvisĠ ou Ôune faiblesse des organes gnitauxĠÉ
É
Les patients sont incapables de bouger le
pelvis É
É
En comparant les cas de frigidit
gnitale, on relve que lĠabsence de sensation, le sentiment de vide et de
faiblesse sont dĠautant plus intenses que le pelvis a davantage perdu de sa
motilit naturelle. Ces patients-l souffrent toujours dĠun trouble grave dans
lĠacte sexuel.
Les femmes restent couches sans
mouvement, ou elles sĠefforcent de surmonter le blocage de leur motilit
vgtative par des mouvements du tronc et du pelvis tout ensemble. Chez les
hommes, le mme trouble prend la forme de mouvements rapides, htifs et
volontaires de toute la partie infrieure du corps. Dans aucun de ces cas, la
sensation orgastique vgtative de courant nĠest prsente. È WR p. 265.
Ç É
Une mention spciale : la
musculature gnitale (bulbo-cavernosus et ischio-cavernosus) est tendue, de
sorte que les contractions qui ont lieu normalement comme une rponse la
friction ne peuvent se produire. La musculature des fesses est elle aussi
tendue. La non-sensibilit de ces muscles peut frquemment tre surmonte par
les tentatives des patients en vue de produire en eux des contractions et des
relaxations ÔvolontairesĠ. È WR p. 265-266.
Ç É
Les sensations de plaisir dans les
organes gnitaux et les sensations de courant dans tout le corps qui
accompagnent maintenant les mouvements dĠune faon croissante, ne laissent pas
douter que nous avons affaire des mouvements de cots vgtatifs, naturels É
É La sensation de vide dans les organes
gnitaux est remplace, plus ou moins rapidement, par une sensation de
plnitude et dĠurgence É
La nature de ÔlĠarc de cercleĠ, ce
symptme hystrique o la poitrine et lĠabdomen sont rejets en avant, alors
que les paules et le pelvis sont tirs en arrire. ÔCĠest lĠoppos exact du
rflexe de lĠorgasmeĠ É
É La dfense contre le rflexe de
lĠorgasme cause une srie de troubles vgtatifs, la constipation chronique, le
rhumatisme musculaire, la sciatique, par exemple. È WR p. 267.
Ç É
La constipation, bien quĠinstalle depuis
des lustres, disparut avec le dveloppement du rflexe de lĠorgasme. Son plein
dveloppement est souvent prcd de nauses et de vertiges, de spasmes dans la
gorge, de contractions isoles dans la musculature abdominale, le diaphragme,
le pelvis É È WR p. 267-268.
Mes
rhumatismes musculaires prcdent mes nauses tout fait rcentes et quelques
vertiges.
Ç Le pelvis Ôraide, mort, rtractĠ est un des dsordres É les plus rpandus
chez lĠhomme. Il rend compte du lumbago tout comme des troubles
hmorrodaux. È WR p. 268. Ces derniers, je les ai eus juste aprs
lĠindpendance de lĠAlgrie quand nous tions rests squestrs dans un camp
sans ombre, lĠt 1962, au Telagh je crois.
Ç É Ce
mcanisme qui Ôrend le pelvis mortĠ a une fonction identique celui qui Ôrend
le ventre mortĠ : celle dĠviter les sensations É È WR p. 268. Ce
symptme renvoie lĠautomutisme des
dbuts de grossesse.
Ç Il devenait clair maintenant que les crises
pileptiques reprsentent des convulsions de lĠappareil vgtatif dans lequel
lĠnergie bio-psychique retenue se dchargeait exclusivement par les voies de
la musculature, celle des organes gnitaux mise part. La crise pileptique
est un orgasme musculaire, extra-gnital É
É LĠanalyse de lĠattitude musculaire de
la bouche et du menton libre une quantit incroyable de colre.
Dans dĠautres cas, on flaire la
fausset de la politesse conventionnelle du malade ; elle recouvre une
malice astucieuse qui peut sĠexprimer par une constipation remontant
plusieurs annes. È WR p. 269.
Ç É
Il est extrmement clairant de voir
comment le corps - alors quĠil peut fonctionner comme un organisme total - est
aussi capable de se diviser en parties, lĠun fonctionnant dans le sens du
parasympathique [87]
et lĠautre dans le sens du sympathique [88] É
É
Les manifestations somatiques de la
schizophrnie, surtout de la catatonie, auront tre discutes sparment É
Les strotypies, les hantises, les automatismes de toutes sortes dans la
schizophrnie rsultent du cuirassement musculaire et de la perce violente de
lĠnergie vgtative. Cela ressort avec vidence dans la crise catatonique de
rage. È WR p. 270.
Pour nous, la catatonie est une dpression limite, depuis la bisexualit du pre sublime vers la mre automutique,
ce qui touche aux racines de la sensation fÏtale. Ceci avec la violence dĠune
bisexualit transgnrationnelle.
Ç É
ÔLa ÔstaseĠ nĠest rien dĠautre quĠune inhibition
de lĠexpansion vgtative et un blocage de lĠactivit et de la motilit des
organes vgtatifs centrauxĠ. Dans ce cas, la dcharge biologique est bloque,
et lĠnergie devient lie. È WR p. 271.
Ç É
Chez les individus hystriques, les
spasmes musculaires apparaissent avec une prdilection particulire dans les
parties de lĠorganisme qui ont une musculature annulaire, spcialement Ôla
gorgeĠ et ÔlĠanusĠ. Du point de vue embryologique, ces deux endroits
correspondent aux deux ouvertures de lĠappareil gastro-intestinal
primitif !É
É Ces endroits du corps qui ont une
disposition spciale des contractions durables et qui correspondent des
niveaux trs primitifs de dveloppement, sont plus souvent le sige de spasmes
nvrotiques. LorsquĠil y a un spasme la gorge ou lĠanus, la contraction
orgastique devient impossible. È WR p. 272.
Ç É
NĠimporte quel changement induit dans le
domaine des ides psychiques est ncessairement identique aux changements de
lĠexcitation vgtative. CĠest--dire
que ce nĠest pas la prise de conscience dĠune ide en elle-mme qui gurit,
mais le changement que cette prise de conscience apporte dans lĠexcitation
vgtative.
Ainsi nous trouvonsÉ :
a) LĠexcitation psychique est identique
lĠexcitation somatique.
b) La fixation dĠune excitation psychique
rsulte de lĠtablissement dĠun tat dĠinnervation vgtative dfini.
c) Le changement de lĠtat vgtatif
modifie le fonctionnement de lĠorgane.
d) La Ôsignification psychique du symptme
organique, nĠest rien dĠautre que lĠattitude somatique dans laquelle sĠexprime
la Ôsignification psychiqueĠ. (La rserve psychique sĠexprime par une rtention
vgtative, la haine psychique par une attitude vgtative dfinie de haine,
les deux symptmes sont identiques et ne sauraient tre spars).
e)
LĠtat
vgtatif tabli agit son tour sur lĠtat psychique É.
É
Le psychique et le somatique oprent, du
point de vue de lĠnergie bio-psychique, comme deux systmes qui sont
ÔunitairesĠ aussi bien que Ôconditionns lĠun par lĠautreĠ. È WR p. 273.
Cette
unit nĠest brise quĠen cas de trop grande douleur.
Ç Une jeune femme, extrmement
jolie et sexuellement attirante É dcrivait son tat de la faon suivante :
ÔChaque partie de mon corps agit pour
elle-mme. Mes pieds sont ici et ma tte est l, et je ne sais jamais
rellement o sont mes mains. Je nĠai pas mon corps ensembleĠ. Autrement dit, elle souffrait du trouble
bien connu de lĠauto-perception dont la forme extrme est la dpersonnalisation
schizode. È WR
p. 273.
Un
congolais arriva un jour chez moi car on lui avait vol, disait-il, ses
membres, par envotement. Il vient de mĠappeler juste ce matin, mais le
tlphone tait dficient et, si jĠai reconnu sa voix, je nĠai pas compris son
message. Il va bien. Il vit Lumumbashi. PS. En fait, il se marie.
Ç Chez cette patiente, le front ÔmortĠ avait
recouvert le front ÔcritiqueĠ. La question suivante tait de connatre la
fonction de ce front Ôcritique, colreuxĠ. È WR p. 274.
Ç É
Le front avait pris la place du pre pour
mettre la patiente en garde contre la tentation de lĠabandon au dsir sexuel É
É
LĠinterprtation suivant laquelle elle
sĠtait identifie avec son pre nĠtait en aucune faon suffisante. Il fallait
maintenant savoir, premirement pourquoi lĠidentification avait eu lieu juste
cet endroit, cĠest--dire Ôsur le frontĠ et non pas ailleurs, et deuximement,
Ôce qui maintenait cette fonction dans le prsent immdiatĠ. Nous devons faire
une nette distinction entre lĠexplication historique dĠune fonction et son
explication dynamique en termes de prsent immdiat É Nous nĠliminons pas un
symptme somatique en le rendant historiquement comprhensible.
Que le front vigilant dcoule de
lĠidentification avec le pre svre, cela nĠbranlerait pas le moins du monde
le trouble orgastique É
É
LĠexpression ÔmorteĠ fut remplace par
lĠexpression ÔcritiqueĠ. Aprs quoi, lĠexpression ÔcritiqueĠ et svre se mit
alterner avec une expression joyeuse et quelque peu enfantine dans le front et
les yeux É Quand lĠattitude critique eut entirement disparu du front et fut
remplace par lĠattitude joyeuse, lĠinhibition de lĠexcitation gnitale
disparut galement. È WR p. 275.
Ceci
me fait penser ces derniers mois o je suis agress par le monde clrical
propos de Valrie, qui se forme au mtier et me demanda dĠtre parrain de
baptme en vain, puis dcida de faire baptiser ses trois enfants.
Synchroniquement me font une guerre sectaire, les bndictines du Temple
Vauhallan, dont le nom, selon M. Schlusse, vient de Wahalla, le paradis viking.
Or,
pour la premire fois de ma vie, les trois enfants de Valrie et deux autres
dĠentre nous qui se connaissent, refusent de me saluer. Cela mĠa surpris, vu
mon aisance de toujours avec les enfants.
Ils
me fuient comme si jĠtais un sorcier, comme ce que lĠAdfi et le clerg veulent
bien voir en moi.
Dimanche,
mon cur africain a dclar un de mes htes africains, philosophe, pre de
famille, quĠil fallait mĠviter. LĠvque dĠEvry lui a reproch trois fois de
nous avoir visits en septembre 2005. Il nĠavait pas, semble-t-il, t bien
accueilli alors par sa paroisse. Il venait de Fribourg o, lui et moi, avions
fait 30 ans dĠintervalle, nos tudes, et il y connaissait mon filleul
tchque.
Les
vielles dames de lĠabbaye de Limon., les bndictines, les prtres et vques,
les Ç priscopales È et les
clricaux lacs pouvaient croire les diffamations de lĠAdfi. Mais ces enfants
de mes amis ? Et les trois vques de la rgion parisienne qui mĠont
refus dĠtre parrain, moi deux fois, et Denis une É ? Ce ne sont pas des
rveurs !
Ç É
LĠattitude dfensive qui consiste
Ôtenir sa tte froideĠ, par exemple,
que cette patiente manifesta si clairement, est un phnomne banal É Comment
est-il possible, devons-nous nous demander, que des parties de lĠorganisme en
viennent fonctionner pour leur propre compte, comme si elles taient spares
de lĠorganisme lui-mme ? È WR p. 275.
En
fait, ces parties sĠalinent et agissent au compte des contempteurs. Elles
appartiennent au bouc missaire qui, lui, fait peur lĠenfant et au public
moyen, ce qui donne raison aux bourreaux.
Ç É
Il peut se produire une tension dans les
muscles des paules, et en mme temps un relchement ou mme un tat flasque
dans les jambes. È WR p. 276. De fait, je nĠarrive plus marcher sans
douleur.
Ç Cela est possible É pour lĠunique raison que
lĠappareil vgtatif nĠest pas une structure homogne É
É Ces faits assurent une base solide
pour une valuation de ce qui est ÔsainĠ et de ce qui est ÔmaladeĠ du point de
vue de lĠconomie sexuelle. È
Je
nĠai pas cach dans ce combat mon symptme de sexualit Ç 0 È. Mais
on commence dire que je suis Ç malade È avec mpris en
gnralisant, sans en dire la cause.
Ç Il nĠest pas douteux que Ôle critre de base
de la sant psychique et vgtative est la capacit de lĠorganisme dĠagir et de
ragirĠ, en tant quĠunit et totalit, Ôen termes de fonctions biologiquesĠ de
tension et de charge. È WR p. 276.
Ç É
Tout trouble dans la capacit de
ressentir É son propre corps attaque la confiance en soi aussi bien que lĠunit
du sentiment corporel. È WR p. 277.
Aprs
lĠagression des baonnettes allemandes - notons que mon cur dĠenfance est
moiti allemand dĠorigine - et la tentative de viol des jeunes blondes de la
Rouvrette, stoppe par mon pre et le jeune commis, je dus vivre les six
premiers mois coup de mon ressenti, celui de mon propre corps qui refusait le
lait, et ceci dans une rupture dĠunit de mon sentiment corporel.
Ces six derniers mois, devant le refus de parrainage du
cur de Cressely, de lĠvque de Versailles et le refus sectaire du cur de
Gif, celui des sÏurs de Limon, prs Saclay qui suivirent lĠvque dĠEvry, je ne
pus continuer ma recherche sur Reich, cela trois reprises. Je pense au
terrible orage qui, dimanche, a dferl sur Chateaufort de la paroisse de Magny,
sur Gif et sur Villiers le Bcle prs Saclay. Synchronicit ! ?
Ajoutons
que les seules bndictines que je connaissais taient les sÏurs de Mre
Marie–Josphe de Solesmes, la sÏur de mon cur dĠenfance, que jĠai connus
vers mes 10 ans.
Ç On peut saisir la dpersonnalisation comme
une Ôabsence de chargeĠ, cĠest--dire comme un trouble de lĠinnervation
vgtative dĠorganes individuels ou de systmes dĠorganes. È WR p. 276.
Si
le but de mes ennemis est ma dpersonnalisation, ils mĠont atteint plusieurs
endroits dont lĠÏdme des jambes, la douleur des genoux et dernirement lĠenvie
de vomir devant leur inceste visqueux, selon le terme de Sartre É enfin le cou,
l o je fus frapp lors de mon accident au stop de la sortie dĠautoroute.
Ç É
Les patients se rappellent la priode de
leur petite enfance, lorsque lĠunit de leurs sensations corporelles nĠtait
pas encore trouble. È WR p. 277.
De
fait, mon contact naturel la nature, aux fleurs et aux animaux fut toujours
grand. Or depuis le complot de 2000, seule lĠamiti mĠa tenu en sant et sans
doute en vie. La nature ne suffirait pas.
Ç É
Cette rupture de lĠunit des sentiments
corporels par le refoulement sexuel, et le dsir permanent de rtablir le
contact avec le moi et avec le monde, est la base subjective de toutes les
religions qui nient le sexe. ÔDieuĠ est lĠide mystique de lĠharmonie
vgtative du moi avec la nature. Et lorsque Dieu ne reprsente rien dĠautre
que la personnification des lois naturelles qui gouvernent lĠhomme et en font
un lment du processus naturel universel, alors - et alors seulement - la
science naturelle et la religion se rconcilient. È WR p. 277.
La
description de ce dieu =
Ç personnification des lois naturelles È correspond de fait un
certain bouddhisme É impermable toute psychanalyse.
Mais la science et la religion peuvent se rconcilier loin
du fanatisme religieux thocrate et loin du scientisme obsessionnel souverain.
La science et la religion peuvent tre lĠimage et ressemblance de Dieu
personnel en une et trois personnes. La science est le fruit de lĠexprience et
du jugement. La religion est la rponse intuitive Dieu et au discernement de
sa rvlation reue.
Il
y aura rconciliation des sentiments religieux et des ides thologiques par
lĠexprience matrielle, actuelle et historique et lĠintuition transcendante du
Crateur, chemin de toute exprience divine.
Ç É
La voie de lĠinvestigation scientifique
et de la matrise des questions vitales est longue et dure. È WR p. 277.
De
fait, elle est aussi longue et dure que lĠhistoire de lĠhumanit.
Ç CĠest lĠoppos exact de lĠimpertinence du
politicien fonde sur lĠignorance. È WR p. 277.
Le
politicien cherche toucher le plus grand nombre, donc le plus grand
dnominateur majeur de tous pour tre utile lĠensemble et agir efficacement.
6. Maladies psycho-somatiques
typiques : consquences de la sympathicotonie chronique.
Ç É
La caractristique fondamentale de la
sympathicotonie est lĠattitude inspiratoire chronique du thorax et la
limitation de la pleine expiration (parasympathique) É
É La fonction de cette attitude
inspiratoire sympathicotonique est essentiellement de prvenir la manifestation
de ces affects et sensations corporelles qui apparaissent dans une respiration
normale É
É Voici quelques-uns des rsultats de
lĠattitude chronique de lĠangoisse :
1. ÔHypertension cardio-vasculaireĠ.
Les vaisseaux sanguins de la priphrie sont chroniquement contracts et leur
amplitude dĠexpansion et de contraction est limite. Ainsi, pour faire circuler
le sang travers des vaisseaux sanguins rigides, le cÏur doit continuellement
accomplir un travail excessif.
La tachycardie, la
haute pression sanguine, les sentiments dĠoppression dans la poitrine, et mme
la pleine angoisse cardiaque sont aussi des symptmes dĠ ÔhyperthyrodieĠ. On
peut se demander si le trouble de la fonction thyrodienne est primaire, ou si,
et dans quelle mesure, il ne constitue quĠun symptme secondaire dĠune
sympathicotonie gnrale.
LĠÔartriosclroseĠ, o il y a
calcification des vaisseaux sanguins, apparat galement, avec une frquence
surprenante, chez les sujets qui ont souffert auparavant dĠune dj ancienne
hypertension fonctionnelle. Il est hautement probable que mme les maladies
valvulaires et les autres formes de maladies cardiaques organiques reprsentent
une raction de lĠorganisme lĠhypertension chronique du systme
vasculaire. È WR p. 278.
2. Ç ÔRhumatisme
musculaireĠ
LĠattitude inspiratoire chronique
du thorax sĠavre la longue insuffisante pour matriser les excitations
biologiques dans le systme autonome. Elle est aide par la tension chronique
des muscles, la cuirasse musculaire.
Si lĠhypertension des muscles
sĠinstalle pendant de longues annes, elle mne une contraction chronique et
la formation de nodules rhumatismaux qui rsultent dĠun dpt de substances
solides dans les faisceaux de muscles. Dans ce dernier stade, le processus
rhumatisant est devenu irrversible.
É Le rhumatisme atteint, dĠune manire
typique, ces groupes de muscles qui jouent un rle prpondrant dans la
suppression des affects et des sensations corporelles. Il est souvent localis
dans la musculature du ÔcouĠÉ et Ôentre les omoplatesĠ, o lĠaction musculaire
typique consiste redresser les paules en arrire É CĠest un geste de
Ôself-controlĠ ou de ÔretenueĠ É
É Les muscles sterno-clido-mastodiens. Ces
muscles sont dans un tat dĠhypertension chronique lorsque la rpression
inconsciente de la colre est chronique É Il faut ajouter ceux-ci les
masseters dont lĠhypertension chronique donne au bas du visage un air
dĠenttement et dĠamertume É. È
Le
lumbago Ç É chez les patients qui
tiennent les muscles fessiers en tat dĠhypertension chronique dans le but de
supprimer les sensations anales É È
Les
adducteurs de la cuisse Ç obligent
Ôpresser les jambesĠ. Leur fonction É
est de supprimer lĠexcitation gnitale É On les a dfinis comme des Ômuscles de
moralitĠ. Tandler, lĠanatomiste viennois, les appelait É Ġcustodes
virginitatisĠ È WR p. 279,
cĠest--dire les gardiens de la virginit.
Ç É
Les muscles flchisseurs du genou É sont chroniquement contracts si lĠindividu
supprime les sensations de la base pelvienne É
É Les grands muscles pectoraux sont en
tat dĠhypertension chronique, durs et prominents, si lĠattitude inspiratoire
de la poitrine est maintenue É DĠo Ç des nvralgies intercostales qui
disparaissent en mme temps que lĠhypertension musculaire du thorax È.
3. Ç Ô LĠemphysme
pulmonaireĠ È
Ç LĠemphysme pulmonaire qui
sĠaccompagne dĠune poitrine cintre est la consquence dĠune attitude inspiratoire
chronique du thorax. È WR p. 279.
4. Ç Ô LĠasthmeĠ È
Ç Les relations entre lĠasthme et la
sympathicotonie ne sont pas encore claires. È WR p. 280.
Nous
le soignons par la sortie du miroir.
5. Ç Ô Ulcre de
lĠestomacĠ È
Ç É
La muqueuse de lĠestomac est expose aux
effets de lĠacidit. LĠulcre peptique se localise typiquement É juste en face
du pancras et du plexus solaire É
É
Les nerfs vgtatifs É se rtractent É et
rduisent ainsi la rsistance de la muqueuse lĠacide. On a si souvent reconnu
que lĠulcre de lĠestomac accompagne les troubles affectifs chroniques quĠil
nĠest plus possible de douter de sa nature psychosomatique È.
6.
Ç Spasmes des muscles annulaires de
toute sorte.
a) Les attaques spasmodiques lĠentre de
lĠestomac, le ÔcardiospasmeĠ, et la sortie de lĠestomac, le ÔpylorospasmeĠ.
b) La ÔconstipationĠ chronique, rsultant
de la diminution É de la fonction de tension et de charge dans les intestins É
Une des maladies chroniques les plus rpandues. È WR p. 280. Ç Quant
au cancer du tube digestif, il a en gnral pour arrire-plan la constipation
chronique. È WR p. 281.
c) Ç Les ÔhmorrodesĠ rsultent dĠun
spasme chronique du sphincter anal. Le sang, dans les veines É est
mcaniquement endigu, et les parois des vaisseaux se dilatent par endroits.
d) Le ÔvaginismeĠ provient dĠune
concentration de la musculature annulaire du vagin.
e) Une srie de Ġmaladies du sangĠ
(chlorose, certaines formes dĠanmie) É des maladies sympathicotoniques.
f) ÔExcs dĠoxyde de carbone dans le sang
et dans les tissusĠÉ : (il)
reprsente É (une) prdisposition au
cancer É.
É Les organes, avec une respiration
chroniquement pauvre É sont plus sensibles aux stimuli cancrignes que les
organes qui respirent bien. È WR p. 280.
Ç É Chez les femmes, le cancer est
surtout localis dans les organes sexuels. Le rapport avec la frigidit est
vident. È WR
p. 281.
Ç É
Mon intention tait É de signaler un
vaste champ de pathologie qui est intimement li la fonction de
lĠorgasme È WR p. 281-282, Ç É dans la juste relation de la fonction
de vie autonome de ÔlĠorganisme totalĠ ... È
É
Alors la Ġmdecine psychosomatiqueĠÉ
deviendra ce quĠelle promet dĠtre : le Ġcadre gnral de la mdecine de
lĠavenirĠÉ Ce cadre restera hors dĠatteinte tant que la fonction sexuelle
normale de lĠorganisme vivant continuera tre confondue avec les
manifestations pathologiques des nvross et les productions de lĠindustrie
pornographique. È WR p. 282.
_____
3 – Le rflexe de lĠorgasme. Histoire dĠun cas.
Ç D |
ans la vaste majorit des personnes des
deux sexes Ôles mouvements dans lĠacte sexuel sont forcs artificiellement sans
que lĠindividu en soit conscientĠ. È"
Ç Ce qui
se meut en rgle gnrale, ce nĠest pas le pelvis lui-mme, mais lĠabdomen, le
pelvis et les cuisses comme une seule unit. Cela ne correspond pas au
mouvement vgtatif naturel du pelvis dans lĠacte sexuel. Au contraire, il y a
l une inhibition du rflexe de lĠorgasme. CĠest un mouvement volontaire, en
contraste avec le mouvement involontaire qui se dessine lorsque le rflexe de
lĠorgasme nĠest pas troubl. Ce mouvement volontaire a pour fonction de
diminuer ou de faire disparatre compltement la sensation orgastique de
courant dans les organes gnitaux. È WR p. 252.
Ce matin, je parlais deux femmes de ce texte de Reich.
Elles, pas plus que moi, nĠaimaient ce mot dĠorgasme.
Ç A partir de cette phase du traitement (o
le patient sĠest souvenu dĠune exprience datant de sa deuxime anne [90]), il prouva un degr toujours croissant
le sentiment dĠun Ôcontact particulier avec le mondeĠ. Il mĠassura que la gravit actuelle de son sentiment tait identique
la gravit de celui quĠil avait prouv autrefois avec sa mre, lors de cette
nuit-l particulirement. Il la dcrivit ainsi : ÔCĠest comme si jĠavais un contact total avec le monde. CĠest comme si
toutes les impressions sĠinscrivaient en moi plus lentement, comme des vagues.
CĠest comme une couverture protectrice autour dĠun enfant. CĠest incroyable
quel point je sens maintenant la profondeur du mondeĠ. Je nĠavais rien lui
expliquer, il comprenait spontanment : le rapprochement de la mre est
identique au rapprochement de la nature. LĠidentification de la mre et de la
terre ou de lĠunivers a un sens plus profond si on la comprend du point de vue
de lĠharmonie vgtative entre lĠindividu et le monde. È WR p. 253. Mais
cela ne se fait Ç quĠaprs la
complte dissolution de la cuirasse musculaire È. WR p. 254.
Cette cuirasse musculaire mĠinterpelle. Une de mes premires
analystes lĠavait perdue, elle lĠavait aux mchoires au dbut de son analyse.
Elle la retrouva, ce qui lĠempche dĠarticuler, de mcher, de chanter. Elle
chante si tonnamment, justement !
Le
harclement de son mari jaloux et dment explique bien cela. Mais de l lĠen
librer : nĠy a-t-il pas vingt ans de prise dĠotage ! Rflexologues,
kinsithrapeutes, ostopathes, mdecins nĠont pas pu dĠavantage que la
psychologie, lĠhypnose elle-mme et le magntisme. LĠhypnose dĠun universitaire
lui fit imaginer un grand sexe masculin faire peur É malgr ses sept enfants.
Le patient de Reich, lui, connut le grand amour : Ç sa grande surprise, son pelvis se mouvait
de lui-mme si particulirement È. WR p. 254.
Ç LĠallure dure et saccade des
contractions musculaires correspondait une attitude psychique : Ôun
homme est dur et ne sĠabandonne pas, toute espce de reddition est
fminineĠ È WR p. 254, croyait-il.
Ç Chacune de ses tendances tait
reprsente sous la forme de son rflexe orgastique. È WR p. 255.
Ç Je nĠaurais jamais pens, dit-il, quĠun
homme aussi pt sĠabandonner. Je croyais que cĠtait l une caractristique de
la sexualit fminine. È WR p.
255.
Ç Ainsi sa propre fminit dont il se
dfendait È tait son identification primaire sa mre ! Elle
Ç sĠtait trouve lie la forme naturelle dĠabandon orgastique et
troublait par consquent celui-ci È WR p. 255. CĠest comme sĠil revivait lĠorgasme parental qui lĠavait
conue !
Ç Il avait saisi les principes fondamentaux de
lĠconomie sexuelle, non pas tant cause du traitement É mais cause de la
transformation de sa structure, du sentiment quĠil prouvait de son propre
corps et de sa motilit vgtative rcupre. È WR p. 255.
tait-il
pass du narcissisme primaire au narcissisme secondaire, donc
Ç oedipien È ?
Ç Je pratique maintenant la
vgtothrapie sur des tudiants et des patients depuis environ six ans. Elle
reprsente un grand pas dans le traitement des nvroses caractrielles. Les
rsultats sont meilleurs É È WR p. 250, crit
Reich.
Le
passage du patient de Reich de Ç sa
propre fminit È dont il se dfendait Ç une surprise de constater le changement qui sĠtait opr en lui dans
le sens de lĠobjectivit et du srieux È nous corrobore notre
hypothse.
Ne
serait-ce pas l donc, le passage de la relation archaque fusionnelle qui nous
identifie la mre archaque, fÏtale ou orale, ou ici au phallus de la mre, la relation oedipienne classique, identifie
au pre, ce qui ouvrit le patient au monde du travail et de la russite. Car,
avec la naissance au dsir nat aussi lĠobjectivit, si symbolisation
oedipienne il y a.
Ç Aprs cette ralisation, un ancien conflit
infantile avec le pre fut liquid È. WR p. 254. CĠest la fin des
Ïdipes archaques, classiques et du 3eme
type. Si lĠon prend Boucle dĠor comme prototype de lĠÏdipe caractriel avec
son envie dĠidentification aux trois ours, lĠon peut aussi noter que Boucle
dĠor arrive cette cabane aprs avoir recherch et cueilli des fleurs bleues [91]
au moment o elle venait de quitter ses parents. Donc, aprs la fuite par la
fentre (porte utrine) chez les trois ours, elle est revenue la mre
archaque ! Elle lĠavait quitte dĠabord, puis rsolvant son Ïdipe
classique parental, caractriel, elle retourne chez elle.
4
– LĠtablissement de la respiration naturelle
Ç LĠidentit
de la cuirasse caractrielle et de la cuirasse musculaire a un corollaire. Les
attitudes caractrielles peuvent tre dissoutes par la dissolution de la
cuirasse musculaire et inversement les attitudes musculaires peuvent tre
dissoutes par la dissolution des particularits caractrielles. È WR p.
256.
Ç Chez tel type de patient, le travail sur les
attitudes musculaires prdominera ds le dbut, chez un autre, ce sera le
travail sur les attitudes caractrielles. Chez un troisime type, le travail
sur le caractre aura lieu en mme temps que le travail sur la musculature ou
bien il alternera avec lui. Toutefois, dans chaque cas, le travail sur la
cuirasse musculaire sĠaccrot en tendue et en importance vers la fin du traitement.
Son rle est de rtablir le fonctionnement du rflexe orgastique qui est
naturellement prsent dans tout organisme mais qui est troubl chez tous les
patients. È WR p. 256.
Ces
questions de cuirasses nous font passer des ractions musculaires de la
sensation de lĠÏdipe du 2eme
type aux ractions sentimentales de lĠÏdipe
du 3eme type ou bien se vivent en alternance ou encore en
synchronicit.
Ç Le geste qui consiste baisser brusquement
la tte comme un canard peut contenir lĠimpulsion de pousser la tte dans
lĠabdomen dĠun autre aussi bien que lĠinhibition de cette impulsion.
Ce conflit entre impulsion et dfense, si parfaitement
identifi dans le domaine psychique se retrouve dans le domaine physiologique.
En dĠautres cas, impulsion et inhibition se distribuent en des groupes de
muscles diffrents.
Chez beaucoup de patients, par exemple,
lĠimpulsion vgtative sĠexprime dans les contractions involontaires des
muscles de lĠabdomen suprieur. LĠinhibition de lĠimpulsion vgtative,
cependant peut se trouver dans un spasme de lĠutrus. En pareil cas, lĠutrus
se laisse sentir au toucher É comme une masse sphrique bien dfinie. Il sĠagit
de lĠhypertonus vgtatif de la musculature utrine. Lorsque le rflexe
orgastique se dveloppe, cette masse disparat. Il arrive mme parfois que la
masse apparaisse et disparaisse plusieurs reprises au cours de la mme
sance.
Ce phnomne est extrmement important.
Car lĠtablissement du rflexe orgastique a lieu essentiellement au moyen dĠune
intensification temporaire des inhibitions vgtatives. Il ne faut jamais
oublier que le patient ignore tout de ses inhibitions musculaires. È WR p.
257.
Question
dĠexcitation orgastique, Ç si cette
vague est bloque en quelque endroit, retarde ou arrte dans sa course, alors
tout le rflexe est ÔdisloquĠ. En gnral, nos patients prsentent non pas un
seul, mais beaucoup de ces blocages et de ces inhibitions du rflexe
orgastique È. Ceux-ci Ç se
situent en des endroits divers du corps, rgulirement en deux endroits :
la gorge et lĠanus È. WR p. 258. CĠest la fixation orale de la gorge
selon lĠÏdipe du 2eme type
et la fixation lĠanus, selon la fixation anale de lĠÏdipe du 3eme type.
Ç On peut conjecturer que le
phnomne a quelque chose voir avec le caractre embryonnaire de ces deux
ouvertures, puisque ce sont l les deux extrmits de lĠappareil digestif
primitif. È WR p.
258. Ce sont alors les fixations fÏtale du dbut de grossesse ou fÏtale de
la fin de grossesse.
Ç On se convainc rapidement quĠil est
impossible dĠtablir une motilit vgtative dans le pelvis, avant que la
dissolution des inhibitions dans les parties suprieures du corps nĠait t
accomplie. È WR
p. 258.
Ç Il nĠest pas possible de mettre jour
lĠimpulsion vgtative fondamentale avant que le mouvement de substitution
nĠait t dvoil comme tel et limin. Beaucoup de patients souffrent, par
exemple, dĠune tension chronique de la musculature des mchoires qui donne au
bas de leur visage un Ôair mesquinĠ. En essayant dĠabaisser le menton, on se
rend compte quĠil existe une forte rsistance, une rigidit, quand on demande
au patient dĠouvrir et de fermer la bouche plusieurs reprises, il sĠexcute
mais seulement aprs avoir hsit et au prix dĠun effort visible. Cependant il
faut dĠabord que le patient prouve cette faon artificielle dĠouvrir et de
fermer la bouche, avant quĠil ne soit possible de convaincre que la motilit de
son menton est inhibe. È WR p.
258-259.
Ç Alors les mouvements volontaires de certains
groupes de muscles peuvent servir de dfense contre les mouvements
involontaires. De mme, les mouvements involontaires peuvent servir de dfense
contre dĠautres mouvements involontaires, par exemple un tic de la paupire
comme dfense contre la fixit du regard. Des mouvements volontaires aussi
peuvent prendre la mme direction que des mouvements involontaires.
ĠLĠimitationĠ consciente dĠun mouvement pelvien peut introduire un mouvement
pelvien vgtatif, involontaire. È WR p. 259.
On peut passer dĠun mouvement hystrique urtral
volontaire un mouvement ustrique vgtatif automutique.
Ç Le moyen le plus efficace de produire le
rflexe orgastique est une technique respiratoire, qui se dveloppa presque
spontanment au cours de mon travail. È CĠest cette technique ou une
semblable qui nous impressionne dans le cri
primal de Janov.
Ç Il nĠest pas un seul nvros qui soit
capable dĠexpirer en un souffle unique, profondment et galement. Les patients
ont labor toutes sortes de pratiques qui empchent lĠexpiration profonde. Ils
expirent de faon ÔsaccadeĠ ou bien, aussitt que lĠair est sorti, ils
remettent rapidement leur poitrine dans la position de lĠinspirationÉ ÔCĠest
comme si une vague de lĠocan sĠtait heurte un roc. a ne peut pas
continuerĠ. È WR p. 259.
Ç Cette inhibition est localise dans
lĠabdomen suprieur ou moyen. È WR p. 259.
Ç Le patient est pri de respirer
sans effort. È WR p. 260.
Ç Ce qui est dcrit ici sous le
nom de cuirassement musculaire È est lĠeffet
du sur-moi nvrotique. Les injonctions surmoques Ç diminuent la rsistance de lĠenfant, brisent sa volont,
dtruisent la vie qui est en lui et en font une marionnette Ôbien
leveĠ. È WR p. 262.
Enfant,
je ne comprenais pas que ma mre qui mĠlevait me traitait de Ç mal
lev È. Jeune homme, je nĠai pas compris quĠelle me souhaite une femme
qui me brise. Celle-ci tait dans le lot du complot des analystes que jĠai
formes. Et mon analyste de contrle me dclara : ce nĠest pas de
lĠimpuissance qui vous arrive mais une destruction. Ma surprise fut de voir que
mon Eglise y participe secrtement dans mes deux derniers vques et jusquĠ la
Congrgation de la Doctrine de la Foi au Vatican. Leur Ç prtendue irritabilit nerveuse È WR p.
263 nĠest en fait quĠune jalousie suscite en eux par le tmoignage des
Ç personnalits È dclares mon cur par le Cardinal Lustiger. Je
ne vois pas en quoi la Confrence piscopale franaise et Mgr R du Vatican et
lĠex-Mgr Ratzinger aient pu tre concerns par ma petite vie, somme toute trs
naturelle et honnte, si ce nĠest la superftation des personnalits qui se
sont confies au Cardinal Lustiger, officiellement mfiant vis--vis de toute
psychanalyse. Et a dure.
PS.
Ce dbut janvier 08, on mĠassure quĠil nĠy a pas de dossier la Confrence
piscopale. Un vampire courant dĠair
serait pass ?!
Ma
mre avait dclar 18 ans son mdecin : Ç Est-ce que Franois sera toujours nerveux ? È Le
Docteur Petit, qui avait sauv du croup Papa et sa dernire sÏur, dclara : Ç A vingt huit ans, votre mari ne
changera plus. Et vous risquez de devenir pareille ! È Ce qui
arriva É Mais ma mre et ma sÏur mdecin iront jusquĠ dire que jĠtais pire
que mon pre. Ma mre tait une grande croyante. Et mon pre, je le crois, un
grand homme, pas seulement en taille. Serais-je plus ttu que ma propre mre ou
plus longanime que mon pre ?
Ç Chez un de mes patients, la rsistance
caractrielle centrale se manifesta longtemps par sa loquacit. Simultanment,
il ressentait sa bouche comme ÔtrangreĠ, ÔmorteĠ, comme Ône lui appartenant
pasĠ. È WR p. 263.
Ç Il se rendit compte que la joie quĠil
prouvait raconter des anecdotes constituait en fait une tentative
surmonter le sentiment quĠil prouvait dĠavoir une Ôbouche morteĠ. Quand cette fonction dfensive fut dissoute,
sa bouche commena spontanment prendre une attitude infantile É qui alterna
avec une expression mauvaise et dure É A ma grande surprise, le patient prit
immdiatement lĠattitude dĠun pendu ; sa tte retomba mollement sur le
ct, la langue fit saillie, la bouche demeura ouverte et rigide É De l, nous
parvnmes en droite ligne sa peur infantile de la mort, sa peur dĠtre
ÔpenduĠ. È WR
p. 263.
Ç JĠai beaucoup trop peur de lui (le
magicien de son spectacle dĠenfants).
CĠest quelque chose dĠautre, mais je ne sais pas quoi. È WR p. 262. Or cette jeune femme le sait ;
elle crit sa mre : Ç ÔTu
sais, quand je suis prise de peur a commence toujours dans le ventreĠ. En
disant cela, elle se pliait en deux, comme de douleur. È WR p. 262.
En
ralit sa douleur remonte lĠespace fÏtal ou la douleur fÏtale de sa propre
mre qui la pliait elle-mme en deux.
Ç Alors je ne dois plus
bouger È WR p.
262, comme elle dit, est un souvenir utrin. Le bb se retient quand la
maman, ces moments de grossesse, nĠose plus bouger.
Mais
Ç disait-elle en montrant son
clitoris É je tire comme une folle È. WR p. 262. Cet acte urtral, hystrique serait-il une substitution
Ç ustrique È du temps o
elle tirait sur le cordon ombilical dont le clitoris ou le long doigt du
magicien sont la substitution ?
Ç Le magicien est comme
Nana ; elle aussi dit tout le temps : Ne bouge pas, reste
tranquille. È WR p.
262.
Ç Parfois je
sens comme si je voulais jouer, et alors je nĠai pas envie de tirer. È
Ce doit tre en fin de grossesse ou aux moments de rsipiscence de la mre.
On
peut mme faire lĠhypothse, dans lĠÏdipe
du 3eme type, de la fixation fÏtale autiste vcue en
phallus : Ç Il me faut bouger
avec de grands mouvements È.
Ç Quand jĠai trs peur, alors jĠai
besoin de tirer et de dchirer en bas comme une folle. È
WR p. 262. CĠest sans doute peu avant
la naissance. La fixation sadique fÏtale voit se superposer la fixation
hystrique qui renvoie notre position de
lĠpouse-mre au nĦ 28. Il est
possible que la maman ait t en position masochique authentique quand la fillette
veut Ç battre le magicien È !
CĠest la fois sa mre quĠelle veut battre in utero mais aussi son propre phallus de la mre, Ç trs excite la vue de (lĠ) norme index È qui est encore son
propre noyau autiste.
Ç Cette enfant donne une bonne description de
ses sensations abdominales et des moyens par lesquels, avec lĠaide de la
fantaisie sur le magicien, elle essaie de les contrler. È WR p. 262.
Ç Parler est un des moyens utiliss le plus
frquemment en vue de supprimer les excitations vgtatives. È WR p. 264.
La parole sera lĠinstrument thrapeutique de la psychanalyse ! Pour mes
analysants, nombreux furent ceux dont lĠanalyse dura six mois, comme chez les
hystriques de Freud.
La
petite fille au magicien a deux sortes dĠexcitations vgtatives, celles
sensuelles et douloureuses de sa maman, sans doute automutique, celles intuitives, exacerbes de sa sujtion et son
sentiment dĠenfermement contre lesquelles elle se bat, en prparation la
naissance. Et de plus, elle ressent une vritable hystrie clitoridienne en
sĠidentifiant son papa chri ou au papa de la maman si cĠest un Ïdipe du 3eme type invers.
Ç ÔCĠest seulement avec cette petite
partie-l que je peux jouerĠ disait-elle en montrant son clitoris. È WR p. 262.
Evidemment
la fixation urtrale chappe la paralysie fÏtale : Ç Alors je ne dois plus bouger. È
Ç Mais alors il me faut bouger avec de grands
mouvements, et cela me fait encore plus peur. È Elle se fait peur avec
son hystrie ou sa nvrose caractrielle. Ç Ca va mieux quand je fais seulement de petits mouvements. È WR p.
262. Par retour in utero dans un
cocooning tranquille.
Ç Un autre patient souffrait dĠun Ôsentiment
dĠindignitĠ extrme. Il sentait quĠil tait un ÔcochonĠ. Sa nvrose consistait
surtout dans les efforts - toujours infructueux - quĠil dployait en vue de
surmonter ce sentiment dĠĠindignitĠ quĠil prouvait en tant importun aux
autres. Son comportement nvrotique incitait continuellement les gens
lĠhumilier, ce qui le confirmait dans son sentiment dĠindignit et aggravait
son manque de confiance en lui. È WR p. 264.
Ç Il sentait une pression dans sa
poitrine, qui devenait dĠautant plus intense quĠessayer dĠavantage de surmonter
son sentiment dĠindignit par une rumination obsessionnelle. È
Ç Il nous fallut un long moment
avant que nous ne dcouvrmes la relation entre la rumination obsessionnelle et
Ôla pression dans la poitrineĠ. È WR p. 264.
Ç ÔQuelque chose commence remuer
dans ma poitrine, puis se prcipite dans ma tte. CĠest comme si ma tte allait
clater, comme si un brouillard couvrait mes yeux. Je ne suis plus capable de
penser. Je perds le sentiment de ce qui se passe autour de moi. Je vais tre
submerg. Je vais me perdre moi-mme et toute chose autour de moi.Ġ Ces
tats-l sĠinstallent toujours lorsquĠune excitation ne passe pas par lĠorgane
gnital et quĠelle est dtourne vers le ÔhautĠ. CĠest la base physiologique de
ce que les psychanalystes nomment Ôdplacement dĠen bas vers le hautĠ. È
WR p. 264. Ce que nous appelons fausse sublimation du phallus
de la mre autiste. De fait, il y a retour in utero avec vitement du dsir Ïdipien, donc non-moi.
Ç Dans cette situation nvrotique naissent des
fantaisies sur le gnie, des rveries diurnes É dĠautant plus absurdes quĠelles
ne correspondent en rien aux ralisations vritables de lĠindividu. È WR
p. 264. CĠest le non-moi de lĠidalisation narcissique
primaire.
Ç Il y a des sujets qui prtendent nĠavoir
jamais prouv le sentiment rongeur bien connu ni le sentiment de dsir dans
lĠabdomen suprieur. Ce sont gnralement des caractres durs et froids. Chez
deux de mes patientes une obsession pathologique de nourriture sĠtait
dveloppe dans le but de supprimer des sensations abdominales. È
Ces
gens durs et froids de glace ou de neige sont dans leurs noyaux durs qui
bloquent le sentiment de la faon paranoaque des sphinx ou lĠintuition la
manire autiste des petites sirnes. LĠobsession orale est un retour la
fixation paranoaque en vue, par retrait narcissique, de ne plus ressentir son
ÔcÏur au ventreĠ, son sentiment propre car coupable de nvrose.
Ç Aussitt quĠun sentiment dĠangoisse et de
dpression se fait sentir É È Est-ce une nvrose dĠangoisse de qui est trop aim au stade de latence ou une
Ç dpression È de type nvrose
traumatique quand on nĠa pas le succs dans son cole primaire ?
Ç É elles sĠemployaient immdiatement
remplir leur estomac jusquĠau point dĠclater. Beaucoup de femmes (jusquĠici je
ne lĠai pas observ chez des hommes) ont Ôpousser quelque chose de leur
abdomenĠ aprs un acte sexuel insatisfaisant É DĠautres ont la sensation
dĠavoir quelque chose dans lĠestomac qui ne peut pas sortirĠ. È WR p.
264-265. Selon nous, elles ont leur mre sur le cÏur et nĠarrivent pas
lĠaccoucher comme si elles lĠavaient eue avec le grand-pre maternel.
5
- La mobilisation du Ç pelvis mort È
Ç Le
rflexe de lĠorgasme nĠapparat pas tout de suite sous sa forme complte, mais
se dveloppe, pour ainsi dire, par une intgration de ses parties. Au dbut il
nĠy a quĠune vague qui descend du cou travers la poitrine et lĠabdomen
infrieur. Beaucoup de patients la dcrivent ainsi : ÔCĠest comme si la
vague sĠtait brusquement arrte un certain point, l, en dessousĠ. Le
pelvis ne participe pas ce mouvement ondulatoire. En essayant de localiser
lĠinhibition, on trouve gnralement que le pelvis est fix dans une position
ÔrtracteĠ. Quelque fois, une pine dorsale arque va de pair avec cette
ÔrtractionĠ, lĠabdomen tant pouss en
avant. È WR p. 265.
Ç LĠimmobilit du pelvis donne une impression
dĠinsensibilit. Dans la majorit des cas, cela est ressenti subjectivement
comme un Ôvide dans le pelvisĠ ou une Ô faiblesse des organes gnitaux È É
Les patients sont incapables de bouger le pelvis. SĠils essaient, ils dplacent
ÔlĠabdomen, le pelvis et les cuisses en un seul tenantĠ.
É En comparant les cas de frigidit
gnitale, on relve que lĠabsence de sensation, le sentiment de vide et de
faiblesse sont dĠautant plus intenses que le pelvis a dĠavantage perdu de sa
motilit naturelle. È WR p. 265.
Selon
nous, le dsir est le seul moteur en ces cas-l et le trouble vient de la
nvrose inhibe phobique qui renvoie lĠhomme de dsir lĠabsence de sensation
primaire fÏtale et au vide ou faiblesse du sentiment primaire oral.
Ç La base pelvienne est remonte.
Ce mcanisme fait obstacle au passage dĠun libre courant vgtatif dans
lĠabdomen. È WR p. 266.
Ç Le terrain est prpar par
lĠducation brutale coutumire de la propret, lorsquĠon exige dĠun enfant en
trs bas ge de contrler ses sphincters. De mme, la punition svre du bb
qui mouille son lit conduit cette contracture du pelvis. Mais plus importante
encore est la contracture du pelvis que lĠenfant installe quand il commence
supprimer les excitations gnitales aigus qui donnent le dpart la
masturbation infantile. Car il est possible dĠtouffer toute sensation de
plaisir gnital par une contracture chronique de la musculature pelvienne É
Tant que les attitudes et actions
dfensives et caches nĠont pas t dcouvertes et limines, le mouvement
pelvien naturel ne peut pas se dvelopper. È WR p. 266.
Ç Le
pelvis Ôraide, mort, rtractĠ est un des dsordres vgtatifs les plus
rpandus dans lĠhomme É Sa relation avec une autre maladie, le cancer de
lĠutrus, sera dmontr par ailleurs. È WR p. 268.
Ç Ainsi apparaissait que ce
mcanisme qui Ôrend le pelvis mortĠ a une fonction identique celui qui Ôrend
le ventre mortĠ, celle dĠviter les sensations, en particulier les sensations
de plaisir et dĠangoisse. È WR p. 268.
Ç Il devenait clair maintenant que
les crises pileptiques reprsentent des convulsions de lĠappareil vgtatif
dans lequel lĠnergie bio-psychique retenue se dchargeait exclusivement par
les voies de sa musculature, celle des organes gnitaux mise part. La crise
pileptique est un orgasme musculaire extra-gnital. È WR p. 269.
Ici
lĠpilepsie serait lie une contraction autique in utero et pas seulement caractrielle !
Ç Il est extrmement clairant de voir comment
le corps, alors quĠil peut fonctionner comme un organisme total, est aussi
capable de se diviser en parties É È WR p. 270. Effet paranode ?
Ç Il est extrmement clairant de voir comment
le corps, alors quĠil peut fonctionner comme un organisme total, est aussi
capable de se diviser en parties, lĠune fonctionnant dans le sens du
parasympathique et lĠautre dans le sens du sympathique. È NĠest-ce pas
lĠeffet schizode ? Schizo-paranode ?
Ç Une de mes patientes manifesta le phnomne
suivant : lĠabdomen suprieur tait dj compltement dtendu, elle
prouvait les sensations typiques de courant É Il nĠy avait plus dĠinterruption
dans les sensations de lĠabdomen suprieur, de la poitrine et du cou.
Nanmoins, lĠabdomen infrieur, comme si une ligne de dmarcation avait t
trace, se comportait dĠune manire tout fait diffrente. Ici une masse dure,
de la grosseur dĠune tte de nourrisson, pouvait tre palpe. Il serait
impossible dĠtablir en termes dĠanatomie comment au juste cette masse sĠtait
constitue, quels organes avaient particip sa formation, mais il ne pouvait
y avoir le moindre doute sur la prsence de la masse elle-mme É Lors dĠune
phase ultrieure É cette masse apparaissait et disparaissait, alternativement.
Elle apparaissait toujours quand la patiente avait peur dĠune excitation
gnitale commenante et la supprimait ; elle disparaissait quand la
patiente tait capable de permettre lĠexcitation gnrale de se faire
sentir. È Il y a l certainement une somatisation de grossesse
nerveuse É !
Ç Les manifestations somatiques de
la schizophrnie, surtout de la catatonie, auront tre discutes sparment,
sur la base dĠun matriel supplmentaire. È WR p. 270. La
catatonie est ici notre dpression 48 des tats limites sur syndrome mutique, donc mre archaque automutique, et phallus tomb du faux pre sublime en position 44 face au phallus obsessionnel social en position 50.
Ce
Ç cuirassement musculaire et É la
perce violente de lĠnergie vgtative È sont plus faciles entendre
depuis notre longue investigation sur Bleuler.
Ç Cela ressort avec vidence dans la crise
catatonique de rage. È WR p. 270.
LĠexpression
la plus spectaculaire se manifeste en la rsistance hurlante des quatre animaux
de Brme, de retour au logis, affrontant les voleurs. Elle est digne dĠune
sorcire. Le problme est que ce moment de gurison est rarement compris et
accept des praticiens qui refusent dĠtre porteurs de ce transfert o on les
accuse en ralit dĠtre des voleurs.
Une
sociologue, premire de classe, enleve lĠUniversit et retrouve lĠhpital
aprs recherche et passage la Goutte dĠor, me rclame souvent des millions.
Ce
jour, avec une jolie feuille de houx entoure de quatre toiles, elle mĠcrit :
Ç Tous mes vÏux de sainte et
heureuse anne deux mille sept. Daniel, tu me dois onze millions dĠanciens
francs pour tous les É.. È
Elle
avait t demande en mariage par un banquier qui, aprs avoir puis la liste
de 25 pousables, demanda en mariage sa jumelle elle et lĠpousa.
Elle
achve sa carte actuelle en crivant : Ç Tu as suivi btement la LÉ È Elle est jalouse de son analyste
pour une collgue, comme de son beau-frre le banquier pour sa jumelle !
Elle mĠavait dclar un jour :
Ç Tu mĠas bien eue, tu sais ! Ah oui ! Oui, tu mĠas fait rire ! È
Ç DĠautres problmes qui devront
tre revus partir de l, sĠinscrivent dans une srie de maladies organiques,
telles que lĠulcre dĠestomac, le rhumatisme et le cancer. È WR p. 270.
Le
cancer mĠest apparu dans la position vindicative
nĦ 59.
PS.
Ce dbut dĠanne 2008, on me garda une semaine en ranimation ! LĠon
craignait, avec ma trop grosse prostate, un cancer É Je lĠappris quand il nĠy
avait plus de crainte !
JĠai
connu un tudiant brsilien, mort dĠun ulcre de lĠestomac sur le billard pour
É un chagrin dĠamour ! Annulation ?
Position dpressive nĦ 54 de lĠambition
obsessionnelle sociale sur syndrome
mutique, donc mre automutique ?
Ç Le rhumatisme È, cĠest mon cas, d
aux hanches, se reporte sur des genoux bien portants. Cette douleur sĠest
apaise subitement et mon tonnement quand jĠai pu lire que Mgr Dubost, avec
ses Ç taupes È, tait le corbeau principal de mes tortures auprs du
Vatican. Il est expert au Conseil pontifical des lacs. Ah, ces vques si
experts de la sexualit des lacs et si attentifs aux priscopales ! Et
moi qui avais refus la torture en Algrie au prix dĠun rgiment
disciplinaire ! Or mes parents avaient protg des soldats sauvs des
baonnettes allemandes, puis des membres de la Rsistance entre 1940 et
44 !
É
JĠai vcu ces 7 dernires annes, depuis 2000, des tortures que je nĠimaginais
pas, malgr ma spcialisation sur la douleur des psychoses et des dmences. Et
mon travail, l o je rencontrai dix meurtriers passionnels en famille, nĠavait
pas tant bless ma vie que ces violences ecclsiales. Les guerres de religion
sont bien les pires !
Par
moment, je ne pouvais situer o tait ma culpabilit. CĠest atroce. Et jĠai pu
survivre selon une parole de Jsus sans doute bout : Ç Pre, pardonne-leur, ils ne savent ce quĠils
font. È Mon frre an confront la trahison dĠun successeur mĠen
parla et retrouva la paix en essayant cette aide, cette prire !
Ç Seules demeurent deux possibilits :
une perce violente de lĠnergie vgtative, attaque de rage, qui est prouve
comme un soulagement ou la dtrioration progressive et complte de lĠappareil
vital. È WR p. 270. Certains jours, jĠai d, bout,
monter mes escaliers quatre pattes. Ma surprise, aprs des nuits dĠinsomnies,
tait de repartir le matin sans trop de difficults.
Mon
tortureur professionnel, je ne lĠai vu quĠune fois chez moi il y a 20 ans, car
ses enfants avaient suivi ceux de mon filleul Pierre le tchque [92].
De loubard, il tait devenu et reste chercheur et É focolarini. Jamais je
nĠaurais imagin alors que jĠtais responsable de ce que lĠglise me ferait. A
Frenda, les fellaghas attraprent le meilleur tireur du 2e bureau,
devant les gendarmes passifs. Ils lĠont grill vif la broche, chose que je ne
pouvais jusquĠ maintenant voquer, avant la torture mentale et le mpris
triomphant de ce Pierre Gavroche et de son vque Michel qui soulvent les
communauts de femmes religieuses et des vieilles bigotes, qui me rejettent de
facto.
Quant
la torture de la femme en couple, je nĠavais jamais imagin celle que Claude
Guimon perptue contre son pouse depuis quĠelle fait le mtier dĠanalyste avec
succs, et encore moins quĠaprs les avoir mpriss, il sduirait ses enfants
sauf la dernire [93].
Or ces deux amis encadrent ce jour 20 personnes au dire de la dernire
recrue. Et il y a parmi eux de vrais tueurs qui demandaient 5000 francs pour
une tte.
Ayant
travaill pour des victimes de toutes les guerres 1914, 1940, Algrie, Amrique
du sud, Afrique, Bukavu, Burundi, Rwanda, Vietnam, Core, Irak, Kowet, Arabie
saoudite, Isral, Liban ... je me retrouve au caf avec un chirurgien de 18
guerres. Seule lĠamiti de mes anciens amis et des nouveaux, amis de bistrot et
de restaurant, mĠaura permis de survivre. Un merci vital ! Si jĠai le prix
Nobel, je le leur devrai !
Entre
dcembre et maintenant, ces amis des quatre brasseries ou restaurants mĠont
appel lors de mes trois hospitalisations ! Quelle surprise, quelle
joie !
Ç LorsquĠil y a un spasme la gorge ou
lĠanus, la contraction orgastique devient impossible. È WR p. 272.
Ç Ce nĠest pas la prise de
conscience dĠune ide en elle-mme qui gurit, mais le changement que cette
prise de conscience apporte dans lĠexcitation vgtative. È WR p. 273.
Vronique
Lesay me rappelait hier : la prise de conscience ne suffit pas dans les
perversions, comme lĠaffirme Sartre, il faut un choix, un projet de conscience.
JĠajouterai
quĠencore il faut parfois une action sensuelle, dĠo les relaxations et autres
ostopathies voire homopathies, rflexologie, acupunctures, pour agir sur nos
cinq sens et dbloquer nos intuitions et nos sentiments bloqus ou castrs.
Ç Le psychique et le somatique oprent, du
point de vue de lĠnergie bio-psychique, comme deux systmes qui sont
ÔunitairesĠ aussi bien que Ôconditionns lĠun par lĠautreĠ. È WR p. 273.
Or
jĠai vu ainsi un mdecin faire une formation au magntisme chez un certain M.
Bataille, ainsi quĠun de nos analystes qui vient de perdre sa clientle. Le
premier a russi tonnamment ; le second est au point zro et il a failli
perdre un Ïil. Je me suis souvenu dĠun de ses rves : il allait lĠenvers
sur lĠautoroute. De fait cette heure, il se plaint de nĠtre pas entendu. Ses
klaxons et ses appels de phares ne peuvent tre entendus sĠil ne comprend pas
sa conduite errone contre-courant.
Ç Une jeune femme, extrmement jolie et
sexuellement attirante, se plaignait du sentiment quĠelle avait dĠtre laide É
Elle dcrivait son tat de la faon suivante : ĠChaque partie de mon corps
agit pour elle-mme. Mes pieds sont ici et ma tte est l et je ne sais jamais
rellement o sont mes mains. Je nĠai pas mon corps ensembleĠ. È WR p. 273.
Un Congolais se disait morcel ainsi par envotement É
Ç Elle souffrait du trouble bien
connu de lĠauto-perception dont la forme extrme est la dpersonnalisation
schizode. È WR p.
273.
Ç Elle regardait fixement dans un coin de la
pice ou par la fentre É son regard tait vide, ÔperduĠ É Le visage prit nettement une autre expression É il
apparut que la bouche et le menton taient Ġen colreĠ É les yeux et le front
restaient ĠmortsĠ.
Au cours de ce travail, se manifestrent
des ractions incroyablement violentes dĠimpulsions inhibes
ÔmordreĠ.
LĠindiffrence avait pour fonction de
prserver la patiente du danger dĠtre expose la perception douloureuse de
haine. È WR p.
274.
Ç Aprs que lĠattitude de la bouche et du
menton fut dissoute, apparurent des contractions pr-orgastiques dans tout le
corps É Cependant lĠexcitation gnitale tait inhibe en un endroit dfini.
Pendant quĠon se livrait la recherche du mcanisme inhibiteur, lĠexpression
des yeux et du front devint peu peu plus prononce. Le regard devint fixe,
colreux, observateur, attentif et critique É La patiente prit conscience de
son attitude, qui consistait paratre Ône jamais perdre la tteĠ, tre
toujours Ôsur ses gardesĠ. È WR p. 274.
Ç LĠexpression svre des yeux et du front
dcoulait dĠune identification avec le pre, homme É dĠun asctisme rigoureux. È WR p. 274-275.
Ç Le front avait pris la place du pre pour
mettre la patiente en garde contre la tentation de lĠabandon au dsir
sexuel. È WR p. 275.
Ç Nous nĠliminons pas un symptme somatique
en le rendant historiquement comprhensible. Nous ne pouvons nous passer de la
connaissance de la fonction quĠune attitude sert dans le prsent
immdiat. È
Ç Quand lĠattitude critique eut entirement
disparu du front et fut remplace par lĠattitude joyeuse, lĠinhibition de
lĠexcitation gnitale disparut aussi. È
La
patiente dont Ç lĠattitude dfensive
(consistait ) Ôtenir sa tte froideĠ
É avait le sentiment que son corps tait
divis, non intgr, non uni. ÈWR
p. 275.
Reich
parle dans ses pages dĠÇ anus
serr È WR p. 272. Or en
lisant ces pages jĠai eu mal lĠanus ! Ca me rappelle mes hmorrodes en
Algrie aprs lĠindpendance. Notre caporal OAS nous humiliait, ainsi que
lĠaumnier militaire. Celui-ci mĠobligea, moi qui chantais faux, diriger les
chants la messe sous prtexte que jĠtais sminariste et que lui avait fait
le Vietnam. Puis il tait devenu trappiste et volontaire comme aumnier en
Algrie !
Le
caporal, la nuit et le week-end partait Ç se faire du
fellagha È ! Il se vantait dĠen tuer ! Un jour, il me mit son
poignard sur le ventre car jĠavais bu dĠun trait ma part de bire. En effet, il
buvait la part des autres. Je mĠallongeai sur le lit brlant car il mĠaurait
pouss et il aurait dclar que je lĠavais attaqu. Il appuya la pointe de son
arme mais ne me pera pas.
Je
retrouve cet homme en mon tortureur Gavroche quand il ricane et se met derrire
moi lĠglise ou quand je vais communier É mme si je change dĠglise. Quant
lĠaumnier militaire, il tait fanfaron comme ce Mgr Dubost, fils de gnral.
Il a envoy son vicaire gnral Gif dire quĠil allait nous Ç botter le
cul È, sic ! A 66 ans, sĠil
le faisait, je le renverserais. Je lĠai fait il y a peu de temps quelquĠun de
40 ans et plus grand que moi qui mĠagressait et voulait sĠimposer. Il tomba sur
mon tapis et sous mes 125 kilos. Et ce fut fini !
Je
nĠarrive pas perdre mon poids malgr les rgimes. Peut-tre est-il d
lĠagression sociale de Mgr Dubost qui je nĠai pu parler. Il refuse de me
recevoir. Ou encore serait-ce le ricanement de ce cher Gavroche. Je suis mme
all une fois la messe avec le bton de montagne que mes cambrioleurs
mĠavaient pris puis rejet dans mon jardin avant de partir. Je voulais faire voir
que je me battrais.
Je
ne fus ple et blanc de colre en Algrie que le jour o le tunisien des RG,
goguenard, me dclara avoir juste viol une fille de 15 ans devant son pre
pour le faire parler. Surpris devant ma pleur subite, il sĠest enfui. Je ne lĠai
jamais revu. Ce fut la premire fois de ma vie o jĠeus envie de tuer
quelquĠun.
La
deuxime fois, ce fut quand mon voisin suisse tua et mangea le chat de Petchec,
mon filleul tchque rfugi en Suisse depuis 1968, lors du Printemps de Prague.
La
troisime fois ce fut lorsquĠune amie rigola de moi avec une certaine Francine
qui inventa un viol de ma part. Celle-ci vit revenir son mari et elle le
chassa. Elle put acqurir leur maison grce moi et sa mre quĠelle appelait
Ç Folcoche È. Elle raconta que je lĠavais force me faire une pipe,
puis le raconta un jsuite intelligent, mais trop naf et crdule devant ces
femmes qui confessent les pchs imaginaires des autres pour se faire vibrer et
faire vibrer lĠhomme qui les confesse. St Jrme les appelait les Ç agaptes È et moi les Ç priscopales È. Ces femmes
phalliques font les sous-marins chez nos piscopes la page. Tant les
progressistes que les intgristes. Le sexe nĠa pas de religion.
La
Francine en question avait Ç fait son oedipe È sur le prtre qui les
avait maris. Elle prfrait le prtre Daniel son mari, certes devenu
infidle. Et lĠanalyste doit ainsi payer de son impuissance face aux grands
ecclsiastiques tout de mme un peu suffisants ou bien encore trop faciles
chauffer.
En
tout cas, cette pas si vieille jouit beaucoup depuis quĠelle est gurie :
cĠest rapport par le Ç club des vingt È, mes ennemis, et donn comme
preuve que jĠavais mal travaill dbloquer son orgasme trop jsuite. Ah si
les prtres se contentaient de leur mtier ! Mais le sexe est bien
universel !
Ç Quand cette expression fut compltement
analyse et dissoute le visage apparut prit nettement une autre expression dont
on nĠavait jusquĠalors que souponn lĠexistence É Cette expression devint plus
discernable. È WR p. 274.
JĠai
moins mal lĠanus depuis que jĠai crit cela ! La douleur de mes
hmorrodes en Algrie me valut huit jours de permission, lĠaumnerie vide de
Sidi bel Abbes, puis un sjour de repos Arzew au bord de la mer. CĠtait donc
une somatisation ! Certes, ce caporal et cet aumnier
Ç mĠentubaient È pour ne pas dire mieux, vu que je refusais de
Ç coucher È avec eux. Dans leur violence et leurs rancoeurs, imbus de
leur aristocratie de robe et dĠpe, ils se vengeaient sur le premier 2e
classe venu volontaire, cause de la perte de lĠAlgrie !
Je
resterai toujours le rsistant comme mes parents. Et mes trois origines me
restent vrilles au corps : viking et Blanchard, juive et sfarade Bobot,
Boholt de Cadix et hongroise par mon grand-pre maternel Gaultier. Lui fut le
jockey de son rgiment en 1914, ce qui lui valut dĠavoir 3 mois de permission
puis de survivre la guerre. Tant pis pour ceux qui aiment les lches !
Mme
le Pape, le cardinal Barbarin, le cardinal Vingt-Trois et Mgr Dubost dĠvry ne
mĠobligeront pas mentir.
Cela
me rappelle que jĠai eu envie de tuer aussi, cĠtait une quatrime fois,
lĠavocat qui nous fit gagner le procs contre le fisc. Avocat de notre Syndicat convivial, il nous humilia fort
et surtout Jocelyne car il refusa de me rencontrer. Je lui envoyai cependant,
lui Matre X, une carte de Ç Matre Daniel Blanchard en thologie È.
Peut-tre suis-je un peu pour quelque chose dans sa victoire. Une grande
rsistante pense quĠil est tel que je le dis aussi. Nous lĠavons connu par M.
S., un descendant des Huns dĠAttila. Et jĠai appris que cet Attila ravagea
lĠempire romain pour une histoire dĠamour o on lĠhumilia. Il mourut lors dĠune
union sexuelle, comme le prsident normand Flix Faure. Ce fut le cas de la
jeune amie de ce diffamateur qui accuse Jocelyne G. de lĠavoir viol. Il tait
drogu, donc fut relax au Tribunal.
Mon
pre tait grand, le plus grand de notre canton normand. Et hardi dfenseur des
filles et des femmes. Si lĠEglise mĠassassine par une inquisition qui se
perptue, je vois que cĠest le cardinal allemand qui mĠa dj mis la croix de
lĠInquisition, lui que jĠadmirais comme thologien. Et cĠest un comble, il est
devenu Pape. Je ddie ce travail toutes les femmes violes. Une fois, elles
taient 11 sur 12 dans un groupe, elles qui jĠai redonn la dignit. Elles
ont, selon leur expression, retrouv leur Ç virginit È ou se sont
Ç revirginises È.
Cela,
je veux bien le dbattre en thologie morale comme en thique analytique É et
je suis sr que je ne mlangerai pas les deux ! Sans prtention de ma
part !
Car
il y a bien un lieu o lĠon ne peut tre que modeste, et cĠest en sexualit. Il
y en a un autre o lĠon nĠest quĠhumble humus face la divinit dont la
saintet ne peut que nous tomber sur la tte, le cÏur, lĠestomac ou les pieds.
Seul
notre propre poids nous fait tomber sur les fesses. Que lĠon soit Bni, soit
latin : Benedictus, soit arabe : Mohammad ce qui veut dire
pareil ! CĠest du pareil au mme sur terre comme au ciel. Quand jĠtais
Pigalle et Saint Sverin, un loubard ami venu de la zone tordit les
testicules dĠun gars de Saint Etienne. Il est devenu depuis prtre et vque
Toulon ! En a-t-il encore pour parler dĠhomme homme car depuis que je
suis attaqu, tous mes camarades amis vques ou encore prtres, sauf dbut
2008 mon vieux cur, ont oubli mon adresse et mon tlphone.
LĠAbb
Pierre et un vque se vantaient dĠavoir eu des relations amoureuses avec une
femme, bien sr ! Sans doute de Ç saintes mres de lĠEglise È.
Elles ne bloquaient pas Ç la
progression de lĠonde dĠexcitation de la poitrine vers la tte et la
musculature du pelvis qui lorsquĠelle est spastique, interrompt le cours de
lĠexcitation de lĠabdomen vers les organes gnitaux et les jambes. È WR
p. 276. Mais encore faut-il quĠil y ait eu consentement mutuel et que ces
femmes nĠaient pas t violes É avec ou sans rel consentement. La premire
fois, cĠest sans doute sans consentement selon lĠinformation. Ceci dit, 20
ans, jĠai admir lĠAbb Pierre venu parler au milieu de nos marronniers fleuris
Ses. Et jĠai travaill deux annes, le jeudi aux chantiers dĠEmmas, une
pour les plus pauvres, lĠautre pour la pauvre glise de Saint Latuin, le
fondateur du diocse.
Ç Tout trouble dans la capacit de ressentir
pleinement son propre corps attaque la confiance en soi aussi bien que lĠunit du sentiment corporel. È WR p. 277.
Pendant
les chantiers de lĠabb Pierre et dĠEmmas auxquels je participais, jĠtais un
homme libre, efficace et joyeux. Ce furent les deux plus belles annes de ma
vie, l o naquit mon dsir pour les lacs selon Isae et Luc. Car Jsus, sur
trente-trois annes, en avait bien pass trente Nazareth, simple lac !
La
premire anne 1959-60, je fis si bien que je fus choisi pour restaurer une
glise avec Emile Genissel et Gilbert Louis, cet vque qui me traite
maintenant dĠillumin auprs de Mgr de Troyes sans mĠavoir jamais revu É
CĠtait refaire lĠglise de Saint Latuin Belfonds prs Ses, lieu du premier
vque ermite du Veme sicle la belle fontaine – Belfonds -
qui existe toujours ! NĠen dplaise aux prtres suspicieux de
superstition, tel mon ami M.D. venu me corriger chez moi, alle des
Bleuets ! A Saint Latuin, les gens mettent toujours des bandes de tissus
aux grilles comme le font les Tibtains sur les lieux sacrs, sur le toit du
monde, en guise de gratitude.
JĠai
gagn alors mon premier argent avec mon bÏuf appel Nimbus qui, tout rembours
mon pre et grand-pre, me laissa 300 francs pour acheter mon scooter
dĠoccasion qui ne me lcha que juste avant mon dpart pour lĠAlgrie.
Mon
premier argent suisse seront les 100 francs ds mon service au bal de
lĠUniversit. Je sortais juste du monastre de Solesmes. Comme un valaisan
saoul tait tomb, le cou sur son couteau raclettes, tous sĠaffolrent et le
concert sĠarrta. Je leur ordonnai tous de reprendre la musique et de danser
pour ne pas bloquer les portes. A ma surprise, on sĠexcuta : jĠavais pris
la main dĠune fille au premier rang qui tait avec un tudiant en mdecine et
je donnai lĠexemple. Je nĠavais pas dans depuis mon enfance, lĠge de 12 ans
quand se mariaient les cousins de Maman.
Bernadette
qui se trouvait ainsi au premier rang tudiait alors Brecht. Et devant son
bureau, elle avait pingl Ç Le
cri È de mort de Munch, la bouche toute ronde. Elle deviendra ma
premire amie et changera ma vie. Elle tait si intelligente et fine que je
compris que je nĠtais pas si bte. Elle a pous un ami de Ble, depuis peu
doyen de sa facult, rserve alors une lite internationale, o mme le
Cardinal Journet nĠeut pas accs !
Ç Cette rupture de lĠunit des sentiments
corporels par le refoulement sexuel, et le dsir permanent de rtablir le
contact avec le moi et le monde, est la base subjective de toutes les religions
qui nient le sexe. È WR p. 277.
Je suis dĠaccord sur ce point !
Ce
Ç dieu È dont matre Eckart
demande Dieu de le dlivrer est bien Ç lĠide
mystique de lĠharmonie vgtative du moi avec la nature È. WR p. 277.
Mais cette ide est une fausse
sublimation. Si Dieu est la nature du moi unie avec la nature vgtale,
minrale, animale, nous tombons dans la hirogamie des hommes qui dominent ces
natures ou bien dans leurs manies dpressives, leurs dpressions victorieuses. Car seuls lĠhomme et la femme sont alors
divins monomanes ou Ç dmonomanes È comme les mdecins lĠont dit
Morzine, o le village de Savoie fut exorcis pour envotement collectif au
sicle dernier.
Il
nĠy a quĠune unit des sensations corporelles non trouble, profondment mue
lĠunisson avec la terre et bien vivante :
Ç Lorsque Dieu ne reprsente rien
dĠautre que la personnification des lois naturelles qui gouvernent lĠhomme et
en font un lment du processus naturel universel alors - et alors seulement -
la science naturelle et la religion se
rconcilient. È WR p. 277. Il y a l de la religion bouddhiste et
hindoue ou encore un animisme naturaliste, et cela est bien significatif du
dlire de Reich sur lĠozone.
Ç LĠhomme a fait de grands progrs dans la
construction et la matrise des machines. Mais il y a quarante ans peine
quĠil essaie de se comprendre lui-mme. È
Reich
invite ainsi une nouvelle monomanie propre Freud. Cette semaine en France,
les dputs auraient dcid que, seuls les mdecins soient psychothrapeutes et
que, seule la Ç Socit de
psychanalyse È mondiale pourrait dire qui est psychanalyste. On se
retrouve devant la monomanie de la
pense unique, gnratrice des paranoaques si adapts dj notre socit de
consommation.
Si
Dieu nĠest pas Dieu, seuls les deux sexes en hirogamie sont Dieu en doublet.
NĠest pas tout qui veut !
Ç On peut esprer quĠun jour la science pourra
manier (manie dj) lĠnergie
biologique comme elle matrise aujourdĠhui lĠnergie lectrique. CĠest alors
seulement que la peste psychique trouvera son matre. È WR p. 277.
Ni Dieu ni matre,
cĠest comme un seul matre, le biologiste de la bio-nergie.
6.
Maladies psycho-somatiques typiques : consquences de la sympathicotonie
chronique.
Ç La limitation de la pleine expiration
(parasympathique) È cre Ç lĠangoisse
dĠorgasme È ou
Ç lĠimpuissance orgastique È. WR p. 278.
1)
Ç LĠhypertension
cardio-vasculaire. È WR p. 278.
Ç Les vaisseaux sanguins de la
priphrie sont chroniquement contracts et leur amplitude dĠexpansion et de
contraction est limite. Ainsi pour faire circuler le sang travers des
vaisseaux sanguins rigides, le cÏur doit continuellement accomplir un travail
excessif.
La tachycardie, la haute pression
sanguine, les sentiments dĠoppression dans la poitrine, et mme la pleine
angoisse cardiaque sont aussi des symptmes dĠhyperthyrodie. On peut se
demander si le trouble de la fonction thyrodienne est primaire ou si et dans
quelle mesure, il ne constitue quĠun symptme secondaire É È WR p. 278.
Ç LĠartriosclrose o il y a calcification
des vaisseaux sanguins apparat galement sur une frquence surprenante, chez
les sujets qui ont souffert auparavant dĠune dj ancienne hypertension
fonctionnelle. È WR p. 278.
2)
Rhumatisme
musculaire
Ç LĠattitude
inspiratoire chronique du thorax sĠavre la fois insuffisante pour matriser
les excitations biologiques dans le systme autonome. Elle est aide par la
tension chronique des muscles. È WR p. 278.
Ç Si lĠhypertension des muscles sĠinstalle
pendant de longues annes, elle mne une contracture chronique et la
formation de nodules rhumatismaux qui rsultent dĠun dpt de substances
solides dans les faisceaux de muscles. Dans ce dernier stade, le processus
rhumatisant est devenu irrversible. È WR p. 278.
Ces
nodules sont comme de minuscules calculs qui sĠincrustent soit Ç dans la musculature du cou È, des
mchoires et Ç entre les omoplates È.
Ç CĠest un geste de Ôself contrlĠ
ou de Ôretenue. È WR
p. 279.
Ç Nous le trouvons galement dans les deux
muscles pais de la nuque qui vont de lĠocciput la clavicule. Ces muscles
sont dans un tat dĠhypertension chronique lorsque la rpression inconsciente
de la colre est chronique. È
Ç Un
patient É appela ces groupes de muscles des Ômuscles de dpitĠ. È
Ç Ceux qui tirent en arrire le pelvis (produisent) ainsi une lordose. È
Ç La rtractation chronique du
pelvis a pour fonction de supprimer lĠexcitation gnrale. Sous ce rapport, ce
syndrome du lumbago exige une investigation dtaille. On le diagnostique trs
frquemment chez les patients qui tiennent les muscles fessiers en tat
dĠhypertension chronique dans le but de supprimer les sensations anales. È
WR p. 279.
Ç Un autre groupe musculaire o le
rhumatisme apparat frquemment est celui des adducteurs au plan profond et
superficiel de la cuisse, qui obligent Ôpresser les jambesĠ. Leur fonction,
plus facile observer chez les femmes, est de supprimer lĠexcitation gnitale
É On les a dfinis comme des Ômuscles de moralit. Tandler É les appelait É
Ç custodes virginitatis È, WR p. 279,
les gardiens de la virginit.
3. Ç Il y a toutes raisons de
supposer que ÔlĠemphysme pulmonaireĠ qui sĠaccompagne dĠune poitrine cintre
est la consquence dĠune attitude inspiratoire chronique du thorax. È WR
p. 279.
4.
Ç Les
relations entre lĠasthme et la sympathicotonie ne sont pas encore
claires. È WR p. 280.
LĠasthme est toujours li, semble-t-il, au narcissisme primaire.
5.
Ç Ulcre dĠestomac È : Ç la sympathicotomie est accompagne par une prpondrance de lĠacidit,
qui se reflte aussi dans lĠexcs dĠacidit gastrique. LĠalcalisation diminue.
La muqueuse de lĠestomac est expose aux effets de lĠacidit. È WR p. 280.
CĠest ce qui mĠest arriv depuis le complot des psychothrapeutes alsaciens que
jĠavais forms. Un mdecin exigea un sondage dĠestomac qui aurait frl ou
heurt le cÏur et provoqu mon arythmie. Ceci tait concomitant avec lĠabsence
dĠrection sexuelle et devait venir de la mme cause quĠest ce vritable viol
socio-religio-sexuel que jĠai subi plus de six ans. Heureusement, quoique jĠen
t bien ulcr, jĠai bien eu assez dĠestomac pour ne pas me faire un vritable
ulcre.
6. Ç Spasmes des muscles
annulaires de toute sorte. È
- Ç La constipation chronique È
tait le problme de ma mre. Serait-ce un fait Ç rsultant de la diminution ou de la cessation de la fonction de tension
et de charge dans les intestins È ? WR p. 280.
- Ç Les hmorrodes rsultent dĠun
spasme chronique du sphincter anal. Le sang dans les veines de la priphrie de
lĠanus est mcaniquement endigu et les parois des vaisseaux se dilatent par
endroits. È
- Ç Le vaginisme provient dĠune
contraction de la musculature annulaire du vagin. È WR
p. 280.
- Ç Chez les femmes le cancer est
surtout localis dans les organes sexuels. Le rapport avec la frigidit est
vident et connu de beaucoup de gyncologues. È WR p. 281.
Et
Reich conclut :
Ç La mdecine psychosomatique, dont ne se
proccupent aujourdĠhui que des amateurs clairs et les spcialistes,
deviendra ce quĠelle promet dĠtre : le cadre gnral de la mdecine de
lĠavenir. É Ce cadre restera hors dĠatteinte tant que la fonction sexuelle
normale de lĠorganisme vivant continuera tre confondue avec les
manifestations pathologiques des nvross et les productions de lĠindustrie
pornographique. È WR p. 282.
_____
5 mai 2007
1
- La fonction bio-lectrique du plaisir et de lĠangoisse.
D |
s
Ç 1934 É il me parut absolument
essentiel dĠtablir la preuve ÔexprimentaleĠ de lĠexactitude de la formule de
lĠorgasme É
É A lĠInstitut de psychologie de
lĠuniversit dĠOslo (jĠallais) É enseigner lĠanalyse caractrielle É et É lĠoccasion mĠy fut donne
de raliser mes expriences physiologiques É È
É La grandeur des phnomnes mesurer
tait inconnue. Jamais exprimentation de ce genre nĠavait t
entreprise. È WR p. 283.
Ç Tarchanoff et Veraguth avaient
dcouvert ce Ôphnomne psycho-galvaniqueĠ: le changement dans le potentiel
lectrique de la peau comme consquence des motions. Le plaisir sexuel nĠavait
jamais t mesur É
É Nous dcidmes de construire un
appareil É LĠappareil fut termin en fvrier 1935 ...
É
Nous fmes surpris de trouver que les
courbes reprsentant lĠactivit cardiaque taient extrmement petites compares
aux changements dans les charges de surfaces É
É Les expriences durrent deux ans.
Les rsultats ont t publis dans une monographie
[94]
É
É La surface totale de lĠorganisme
forme une Ômembrane poreuseĠ. Cette membrane accuse un potentiel lectrique
dans toutes les parties du corps o lĠpiderme est arrach. Dans les
circonstances ordinaires, la peau non endommage possde un Ôpotentiel basique
ou normalĠ É
Il est symtrique des deux cts du
corps et approximativement le mme sur tout le corps É Chez les diffrents
individus, il varie dans des limites troites. È WR p. 284.
Ç É Certaines parties de la
surface manifestent une raction fondamentalement diffrente de celle du reste
de la surface. Ce sont les Ôzones rognesĠ : lvres, langue, paumes,
mamelons, lobe de lĠoreille, anus, pnis, muqueuse vaginale et, assez
curieusement, le front. La charge de ces zones peut tre au mme niveau du
potentiel que dĠautres parties de la peau ; elle peut aussi accuser un
potentiel normal beaucoup plus lev ou beaucoup plus faible que la peau
ordinaire. Chez les individus libres vgtativement, le potentiel dĠune seule
et mme zone sexuelle est rarement constant. È WR p. 284-285.
Ç É
Subjectivement, lĠexcitation des zones
sexuelles est ressentie comme un courant, comme un prurit, comme un lan, comme
une onde de plaisir, de chaleur, de douceur, ou comme une sensation ĠfondanteĠ.
Les zones de la peau qui ne sont pas spcifiquement rognes prsentent ces
caractristiques un degr bien moindre ou en sont tout fait dpourvues É
É ÔLe potentiel des zones rognes
nĠaugmente pas sans quĠil y ait la sensation dĠun courant de plaisir dans les
zones respectivesĠ É Au cours de plusieurs expriences, le sujet put nous dire
sur la base de ses propres sensations, ce quĠindiquait lĠappareil plac dans la
pice voisine. È WR p. 285.
Ç É Les substances non vivantes
nĠont aucune raction ou bien, comme dans le cas de corps chargs
lectriquement É elles produisent des bonds mcaniquement anguleux, saccads,
irrguliers dans le potentiel É
É Les stimuli agrables É mnent É
une augmentation de potentiel ; dĠautre part, les stimuli qui ont pour
effet ÔlĠangoisseĠ ou le ÔdplaisirĠ diminuent la charge de surface plus ou
moins rapidement et intensment É
ÔDes individus bloqus affectivement et
raides vgtativementĠ, comme par exemple les catatoniques, Ône montrent pas de
raction ou ont des ractions trs faiblesĠÉ
É On trouve des ractions lĠangoisse
sous la forme dĠune diminution rapide de la charge de surface dans les
muqueuses du vagin, sur la langue et dans la paume.
Parmi les meilleurs stimuli, citons un
choc inattendu, caus par un cri pouss prs du sujet, lĠexplosion dĠun ballon,
un coup de gong violent et soudain etc. È WR p. 287.
Deux
Rsistants traqus et en danger de mort se donnrent lĠun lĠautre, malgr la
rsistance du commandant sa capitaine. Ils croyaient quĠils allaient mourir
le lendemain É Ils eurent un enfant É et se marirent aprs la guerre É mais
nĠeurent jamais plus dĠenfant.
Ç É Seule, une excitation agrable
et non pas une congestion mcanique par elle-mme, sĠaccompagne dĠune
augmentation de la charge bio-lectrique É
É LorsquĠon emploie une solution
sucreÉ sur la langue, le potentiel augmente rapidement. LorsquĠimmdiatement
aprs on applique une solution sale, le potentiel tombe É Si aprs
lĠexprience avec le sel, on applique nouveau du sucre, le potentiel
nĠaugmente plus. È WR p. 287.
Ç Des organes ÔdusĠ ou ÔhabitusĠ ragissent
paresseusement mme aux stimuli agrables È É
É
Une caresse douce produit une
augmentation, une pression ou une friction violente des paumes È WR p. 288, en diminue la charge.
É
Ç Dans lĠinspiration profonde, le
potentiel de surface diminue É et il augmente É dans lĠexpiration. È WR p.
288.
Ç Dans ÔlĠinspirationĠ, le diaphragme descend,
exerant ainsi une pression sur les organes abdominaux ; elle comprime
donc la cavit abdominale É
É Dans ÔlĠexpirationĠ, le diaphragme
remonte, la pression sur les organes abdominaux diminue ; il y a ainsi
ÔexpansionĠ de la cavit abdominale. Les cavits thoracique et abdominale se
dilatent et se contractent pendant la respiration É
É
Puisque la pression diminue toujours le
potentiel, il nĠest pas tonnant que ce potentiel diminue dans lĠinspiration.
Ce qui demeure curieux toutefois, cĠest le fait que le potentiel diminue, Ôbien
que la pression ne sĠexerce pas sur la surface de la peau mais lĠintrieur de
lĠorganismeĠ.
Le fait que la pression ÔinterneĠ se manifeste extrieurement sur la
peau abdominale ne peut sĠexpliquer que par lĠhypothse dĠun champ dĠexcitation
bio-lectrique continu entre le centre et la priphrie. La transmission de la
bionergie ne saurait se limiter au systme nerveux seul, il faut É admettre
quĠelle suit toutes les membranes et tous les fluides du corps. È WR p.
293.
Ç Au moment de la ÔmortĠ les tissus perdent
leur charge ; nous obtenons des ractions ngatives, Ôla source de
lĠnergie sĠteintĠ. È WR p. 294.
A
Copenhague, en aot 1980, quand jĠintervins sur le sujet de la mort la
demande dĠAda Abraham, je fus surpris des applaudissements unanimes soudains de
lĠAssemble tout entire
Peut-tre
a-t-il fallu lĠmergence de la psychologie humaniste pour ne pas exclure
lĠextinction de notre source dĠnergie. Or, par lapsus, jĠai dĠabord
crit : Ç ne pas exclure lĠextension de notre source
dĠnergie È. Je crois en effet quĠen excluant la mort naturelle, on se prive
de cette extension de notre source dĠnergie de la É bte qui meurt É
Ç É Le concept
de Freud sur la libido en tant que mesure de lĠnergie psychique nĠest plus une
simple image littraire. Il correspond un processus bio-lectrique rel É se
dirigeant É vers le monde en dehors de soi É
É Les sensations dĠĠavoir froidĠ,
dĠÔtre mortĠ, de Ône pas avoir de contactĠ qui sont souvent prouves par les
nvross, sont lĠexpression dĠune dficience dans la charge bio-lectrique de
la priphrie du corps. È WR p. 294.
Ç ÔLa satisfaction orgastique est une
dcharge bio-lectrique suivie dĠune relaxation mcanique (dtumescence).
1.
Le
processus biologique dĠexpansion - dont nous avons un exemple dans lĠrection
dĠun organe É - est la manifestation extrieure du mouvement de lĠnergie
bio-lectrique qui va du centre de lĠorganisme la priphrie. - Ce qui se
meut ici - , dans le sens psychique autant que dans le sens somatique - cĠest
la charge bio-lectrique elle-mme É
2.
LĠexcitation
agrable doit tre considre comme le processus productif par excellence du
systme biologique É
Ainsi, le processus de plaisir sexuel
est le processus de vie, per seĠ (par soi). Cela nĠest pas une faon de parler, mais
un fait prouv exprimentalement É
É LĠangoisse, en tant quĠantithse
fonctionnelle fondamentale de la sexualit, correspond la mort. Cependant,
elle ne lui est pas identique.
É Dans la mort, la source centrale de
lĠnergie est teinte, tandis que dans lĠangoisse, lĠnergie se retire de la
priphrie et est retenue au centre, crant ainsi la sensation subjective
dĠoppression (angustiae). È WR p. 295. LĠangoisse
en effet est un trop : deux montagnes oppressant le ravin, la gorge. Qui trop embrasse mal treint :
cĠest angoissant et source dĠchec relatif.
Ç É
LĠĠconomie sexuelleĠ dsigne la faon
dont un individu manie son nergie bio-lectrique, la quantit quĠil retient et
refoule, et la quantit quĠil dcharge dans lĠorgasme É
É Maintenant les nvroses nous apparaissent
dans un clairage fondamentalement diffrent de celui des psychanalystes. Elles
ne sont pas seulement le rsultat de conflits psychiques non rsolus et de
fixations infantiles. ÔEn fait, ces fixations et conflits causent des troubles
fondamentaux dans lĠconomie de lĠnergie bio-lectrique et sĠancrent ainsi
somatiquementĠ. È WR p. 295.
Ceci
est vrai mais partiellement. En fait, cĠest lĠinverse. LĠconomie de la
bionergie la fois fÏtale et orale va dĠabord troubler les fixations anales
et urtrales qui vont suivre dans lĠÏdipe
du 3eme type. Nous pensons que la psych prcde lĠros Ïdipien.
Mais il est vrai que lĠros automutique
fÏtal du dbut de la grossesse prcde les acquisitions psychiques de
lĠintuition fÏtale, du sentiment oral, de la pense au stade du miroir et du
dsir anal vers la mre, puis urtral vers le pre.
Ç Voil pourquoi il est impossible ou
inoprant de sparer les processus psychiques des processus somatiques. È Mme
si lĠAdfi et sa psychiatre, le Dr
Bal en ses dbuts, se croient toujours matres en cette matire, voire en thique,
vu que celle-ci il y a dix ans se dclarait nĠtre pas responsable de ce que lĠAdfi fait de ses crits. Or ceux-ci, que
des personnalits blesses croient encore aprs vingt ans, viennent dĠtre
distribus encore de faon visqueuse et diffamatoire É
Ç É
ÔLa psych et le soma forment une unit
fonctionnelle, tout en ayant en mme temps des rapports antithtiquesĠ. Tous
deux fonctionnent selon des lois biologiques É
É La structure psychosomatique est la
consquence dĠun choc entre les fonctions biologiques et les fonctions
sociales. È Elles sĠexpriment ds lĠutrus.
Ç É
ÔLa fonction de lĠorgasme devient ainsi
lĠunit de mesure du fonctionnement psycho-physique, parce que cĠest en elle
que sĠexprime la fonction de lĠnergie biologique. È WR p. 295.
CĠest
vrai mais cela nĠest pas suffisant. En effet lĠunit psychosomatique nĠest pas
suffisante. Le fanatisme de lĠAdfi et
lĠerreur accusatrice du Dr Bal en tmoignent. Science sans conscience nĠest que ruine de lĠme. Or pas de
conscience sans intuition de soi, de lĠautre et de toutes vraies sublimations
dĠune vie et dĠune libert intrieure.
2
- La solution thorique du conflit entre le mcanisme et le vitalisme
Ç É
Ni la littrature ni les discussions avec
les physiciens ne rvlrent lĠexistence dĠune fonction inorganique o une
tension mcanique (par accumulation de fluide) pt mener une charge
lectrique, puis une dcharge lectrique et une relaxation mcanique (par
vacuation de fluide). Il est vrai que dans la nature inorganique on peut
trouver tous les lments physiques de cette formule. On y trouve une tension
mcanique par accumulation des fluides É È ainsi la vessie pleine
provoque lĠrection matinale, Ç É et
une relaxation par vacuation des fluides É È ainsi les pollutions
nocturnes, Ç É et la dcharge
lectrique È, savoir lĠrection elle-mme. Ç Mais on ne trouve ces lments quĠisols et non selon
lĠenchanement particulier o ils se prsentent dans la substance vivante É
É
La conclusion invitable tait que Ôla
combinaison particulire des fonctions mcaniques et lectriques est la
caractristique particulire du fonctionnement du vivantĠ. JĠtais dsormais en
mesure dĠapporter une contribution essentielle la vieille dispute entre
vitalistes et mcanistes.
Les vitalistes, dĠune part, avaient
toujours soutenu quĠil y avait une diffrence fondamentale entre la substance
vivante et la substance non vivante. Pour faire comprendre le fonctionnement du
vivant, ils avaient toujours eu recours quelque principe mtaphysique comme
lĠÔentlchieĠ [95].
DĠautre part, les mcanicistes niaient que la matire vivante diffrt si peu
que ce soit, physiquement et chimiquement, de la matire non vivante ;
selon eux, nos investigations nĠavaient simplement pas t pousses assez loin
dans ce domaine. Les mcanistes niaient la diffrence fondamentale entre la
matire vivante et la matire non-vivante. La formule de tension et de charge
montre que les deux coles ont raison, mais non de la manire dont elles le
croient É
É En effet, la matire vivante
fonctionne sur la base des mmes lois physiques que la matire non vivante,
comme le soutiennent les mcanistes [96] É
É Et cependant, elle est aussi
fondamentalement diffrente de la matire non vivante, comme le soutiennent les
vitalistes [97]
É
É Dans la matire vivante, Ôles fonctions mcaniques
(tension-relaxation) et les fonctions lectriques (charge-dcharge) sont
combines dĠune manire spcifique qui nĠexiste pas dans la matire
non-vivante.Ġ Cependant, cette particularit de la matire vivante ne doit pas
tre attribue - comme lĠimaginent les vitalistes -, quelque principe
mtaphysique qui se situerait au-del de la matire et de lĠnergie. È WR
p. 296-297.
Ç ÔLe vivant
est dans sa fonctionĠ en mme temps Ôidentique avec le non-vivant et diffrent
de lui.Ġ
Peut-tre les vitalistes et les
spiritualistes argumenteront-ils contre cet expos en faisant ressortir que les
phnomnes de la conscience et de la perception demeurent inexpliqus. Ce qui
est exact. È WR p. 297.
3
- ÔLĠnergie biologiqueĠ est lĠnergie de lĠorgone atmosphrique (cosmique)
Ç ÔLe mouvement
de lĠnergie bio-lectrique est, dans sa manire et dans sa vitesse,
fondamentalement diffrent du mouvement connu de lĠnergie lectro-magntiqueĠ.
Le mouvement de lĠnergie bio-lectrique est extrmement ÔlentĠ É La forme du
mouvement de lĠnergie biologique est celle dĠune ondulation lente qui rappelle
les mouvements de lĠintestin ou dĠun serpent. È WR p. 297.
Je ne sais si cĠest le lieu. Mais jĠai remarqu que les
allergies sont des dmangeaisons bases sexuelles de par des manations trop
fortes, la fois psychiques et somatiques.
N.B. : Dans
Super sexualit conjugale, Paul
Pearsall, dit. Correrre 1989, vient corroborer lĠobservation de Reich.
Ç Je comprends
maintenant que le psychasme nĠest pas un gadget. CĠest rel. On a des orgasmes
et des psychasmes cĠest vident. È p. 40.
Master et Johnson affirment aussi : Ç LĠjaculation sans orgasme peut se
produire dans certains cas de maladies neurologiques. È
Ç En revanche
jĠappellerai : ÔpsychasmeĠ une raction plus globale au niveau corporel
motionnel et conscient. Les hommes
peuvent connatre les deux sparment et simultanment. È p. 41.
Ç Le psychasme
nĠimplique pas forcment une tension mais peut impliquer une relaxation. È
p. 43.
Ç Le psychasme
est la rponse globale une intimit mentale, motionnelle et physique cre
avec le temps avec un partenaire et ne se limite pas une raction
neurologique initie au niveau gnital. È p. 43.
Ç Le moment
idal pour les rapports sexuels, cĠest en dbut de matine. È p. 46.
Ç En fait,
moins vous ferez lĠamour, moins vous en ressentirez le besoin. È p. 50.
Ç Les rections
ne sont en fait que des rflexes neurologiques qui nĠont pas grand chose voir
avec la jouissance sexuelle. È p. 52.
Ç La
masturbation ne cause aucun trouble quiconque. È p. 53.
Ç Les moments
les plus agrables de notre existence sont le fruit de la similitude, de la
rptition et la tradition. È p. 55.
Ç Montrez-moi
un hros et je vous cris une tragdie. È p. 57. Scott Fitzgerald.
Ç Le monsieur
muscle du sexe. On le reconnat aux chanes en or É cĠest un fragile qui sĠest
coll un masque de super talon. È
Il parat quĠÇ aux XVIeme et XVIIeme
sicles, neuf millions de femmes ont t brles, pendues et tortures parce
quĠelles taient censes tre possdes par des dmons rotiques. È p. 64-65.
9
mai 2007
1 - La fonction bio-lectrique du
plaisir et de lĠangoisse.
Ç L |
e physiologiste, se fondant sur mes donnes thoriques, conut un
appareil. È WR p. 283.
Ç Le fait mme quĠon put
enregistrer une charge lectrique sur la surface du corps tait gnralement
ignor É en dcembre 1934. È WR p. 283.
Ç Au
dbut du sicle, Tarchanoff et Veraguth avaient dcouvert ce Ôphnomne
psycho-galvaniqueĠ : le changement dans le potentiel lectrique de la peau
comme consquence des motions. Le plaisir sexuel nĠavait jamais t
mesur. È WR p. 284.
Ç Nous fmes surpris de trouver que les
courbes reprsentant lĠactivit cardiaque taient extrmement petites,
compares aux changements dans les charges de surface. È WR p. 284.
Ç La
surface totale de lĠorganisme forme une Ômembrane poreuseĠ. Cette membrane
accuse un potentiel lectrique dans toutes les parties du corps o lĠpiderme
est arrach.
Dans les circonstances ordinaires, la
peau non endommage possde un Ôpotentiel basique ou normalĠ. Il reprsente le
potentiel normal biologique de la surface du corps. Il est symtrique des deux
cts du corps et approximativement le mme sur tout le corps É Chez les
diffrents individus, il varie dans les limites troites, entre 10 et 20 M.V.
Dans lĠlectrogramme, il apparat sous la forme dĠune ligne horizontale. On
voit en surimpression, des intervalles rguliers, les sommets de
lĠlectrocardiogramme.
Les sommets cardiaques correspondent
un changement dans le potentiel normal de la peau induit par les pulsations
lectriques du cÏur. È WR p. 284.
Ç Certaines parties de la surface
manifestent une raction fondamentalement diffrente de celle du reste de la surface.
Ce sont les Ôzones rognesĠ : lvres, langue, paumes, mamelons, lobe de
lĠoreille, anus, pnis, muqueuse vaginale et, assez curieusement, le
front. È WR p. 284. Ce que savent toutes les mres pour le
front de lĠenfant.
Ç La charge de ces zones peut tre au mme
niveau de potentiel que dĠautres parties de la peau ; elle peut aussi
accuser un potentiel normal beaucoup plus lev ou beaucoup plus faible que la
peau ordinaire. Chez les individus libres vgtativement, le potentiel dĠune
seule et mme zone sexuelle est rarement constant. È WR p. 284-285.
Ç Les zones sexuelles sont caractrises par
une intensit extrmement variable dans la sensation et la capacit
dĠexcitation. È WR p. 285. CĠest cette variation qui fait Ç lĠlan È, le Ç courant È, Ç lĠonde de
plaisir È, de
Ç douceur È ou Ç comme
une sensation ÔfondanteĠ. Les zones de la peau qui ne sont pas spcifiquement
rognes prsentent ces caractristiques un degr bien moindre ou en sont
tout fait dpourvues. È WR p. 285.
Ç Le potentiel des zones rognes É augmente
ou diminue. È
Ç Une augmentation de potentiel
dans une zone sexuelle est toujours accompagne dĠune augmentation de la
sensation de plaisir. È
Ç ÔLĠintensit psychiqueĠ de la sensation de
plaisir correspond la Ôquantit physiologiqueĠ de potentiel
bio-lectrique. È
Ç Cette Ô erranceĠ organique lente, du
potentiel est une caractristique particulire la substance vivante. È
WR p. 285.
Ç Appelons le potentiel dĠerrance ascendante,
le Ôpotentiel pr-orgastiqueĠ. Il varie des moments diffrents dans un seul
et mme organe. Il correspond lĠexcitation pr-orgastique ou
jaillissante. È WR
p. 286. Les boute-en-train, les renifleurs et les souffleurs sont dresss
capter chez les juments ces moments favorables la monte pour la fcondation.
Ç LĠaugmentation du potentiel dans
une zone sexuelle dpend de la douceur du stimulus. È WR
p. 286-287.
Ç Parmi les meilleurs stimuli, citons un choc
inattendu, caus par un cri pouss prs du sujet, lĠexplosion dĠun ballon un
coup de gong violent et soudain etcÉ È WR p. 287.
Ç Autant que lĠangoisse et la pression, la
contrarit diminue la charge bio-lectrique dans les zones sexuelles. È
LĠangoisse
se partage en deux dsirs, coupables de surcrot. La pression est vcue comme
une rpression du dsir et la contrarit comme un arrt, un barrage.
Ç Dans un tat dĠattente anxieuse, toutes les
ractions lectriques diminuent et on nĠarrive mme pas obtenir une
augmentation de potentiel. È WR
p. 287. CĠest que lĠon est partag entre deux ples de dsir aussi dont
lĠun, de surcrot, est dans la toute-puissance.
Ç En gnral, il est plus facile de provoquer
des ractions dĠangoisse que des ractions de plaisir. La plus grande
diminution de charge se prsente lors dĠune grande peur È, donc dans
les psychoses !
Ç Le pnis, lĠtat de repos, peut accuser un
potentiel beaucoup plus faible que le reste de la peau. È
Ç Aprs une raction de peur, des
ractions de plaisir sont beaucoup plus difficiles obtenir É
LorsquĠon emploie une solution sucre concentre
comme fluide de lĠlectrode sur la langue, le potentiel augmente rapidement.
LorsquĠimmdiatement aprs on applique une solution sale, le potentiel
tombe. È WR p. 287.
Ç Dans lĠinspiration, le diaphragme descend,
exerant ainsi une pression sur les organes abdominaux ; elle comprime
donc la cavit abdominale. DĠautre part, dans lĠexpiration, le diaphragme
remonte, la pression sur les organes abdominaux diminue ; il y a ainsi
expansion de la cavit abdominale. Les cavits thoracique et abdominale se
dilatent et se contractent pendant la respiration É Puisque la pression diminue
toujours le potentiel, il nĠest pas tonnant que ce potentiel diminue dans
lĠinspiration. Ce qui demeure curieux toutefois, cĠest le fait que le potentiel
diminue, bien que la pression ne sĠexerce pas sur la surface de la peau mais
lĠintrieur de lĠorganisme. È WR p. 293.
Ç Le fait que la pression interne se manifeste
extrieurement sur la peau abdominale ne peut sĠexpliquer que par lĠhypothse
ÔdĠun champ dĠexcitation bio-lectrique continu entre le centre et la
priphrieĠ. È WR p. 293.
Ç LĠaugmentation de la charge bio-nergtique
se produit seulement lorsque le plaisir biologique sĠaccompagne dĠune sensation
de courant. Toutes les autres excitations : douleur, peur, angoisse,
pression, contrarit, dpression sĠexpriment par une diminution dans la charge
de la surface de lĠorganisme. È WR p. 293.
Ç Ainsi Ôle processus de plaisir sexuelĠ est
le processus de vie, per se. Cela nĠest pas une faon de parler mais un fait
prouv exprimentalement. È WR p. 295.
Ç Maintenant les nvroses nous
apparaissent dans un clairage fondamentalement diffrent de celui des
psychanalystes. Elles ne sont plus seulement le rsultat de conflits psychiques
non rsolus et de fixations infantiles. En fait ces fixations et conflits
causent des troubles fonctionnels É et sĠancrent ainsi somatiquement. Voil
pourquoi il est impossible ou inoprant de sparer les processus psychiques des
processus somatiques. È WR p. 295. Cela est vrai en
tout cas dans lĠÏdipe du 3eme
type. NĠen dplaisent ces apprentis sorciers, ces Drs Beal et Lambert qui
salissent encore ma rputation travers la bance caverneuse de lĠUnadfi. Ils
offrent Îdipe-Roi sa dpression
victorieuse Colone en vue de le Ç suicider È au karcher social.
Ç La structure psychosomatique est la
consquence dĠun choc entre les fonctions biologiques et les fonctions
sociales. È WR p. 295. Ce choc est la perversion sociale qui gnre
les psychoses et donc leurs dysfonctionnements psycho-somatiques.
2. La solution thorique du conflit
entre le mcanisme et le vitalisme.
Ç La formule de tension et de
charge montre que les deux coles ont raison, mais non pas de la manire dont
elles le croient.
En effet, la matire vivante fonctionne
sur la base mme des mmes lois physiques que la matire non vivante, comme le
soutiennent les mcanistes. Et cependant, elle est aussi fondamentalement
diffrente de la matire non vivante, comme le soutiennent les vitalistes.
Dans la matire vivante, les fonctions
mcanistes (tension-relaxation) et les fonctions lectriques (charge-dcharge)
sont combines dĠune matire spcifique qui nĠexiste pas dans la matire non
vivante. Cependant cette particularit de la matire vivante ne doit pas tre
attribue, comme lĠimaginent les vitalistes quelque principe mtaphysique
ÔlĠentlchie Ġ[98]
qui se situerait au-del de la matire et de lĠnergie. Elle fait plutt partie
elle-mme des lois de la matire et de lĠnergie. Le vivant est dans sa
fonction en mme temps identique avec le non-vivant et diffrent de lui. È
WR p. 296-297.
Selon Ç les vitalistes et les
spiritualistes È, dit Reich,
Ç les phnomnes de la conscience et de la perception demeurent
inexpliqus. Ce qui est exact. Mais cela ne justifie pas lĠhypothse dĠun principe
mtaphysique. È WR p. 297. Ni lĠinverse ! Non ?
Sur
ce terrain, ma recherche mĠa men par contre couter et lire les
publicits ! Ainsi celles du Reader
Digest, offrant les adresses de milliers de voyants, sorciers, magntiseurs
dont les objets ou talismans sont Ç chargs È et
Ç miraculeux È mais matriels et non-vivants ! ! CĠest loin
dĠtre neutre. LĠon use alors de parapsychologies et de magntismes
symboliques. Ce fut toujours sans succs, pour moi.
PS.
La dernire, Maranda, trouve quĠen mon organisme un lment refuse
lĠargent !
3.
LĠnergie
biologique est lĠnergie de lĠorgone atmosphrique (cosmique)
Ç Je suis arriv la fin de ma description de
la thorie de lĠorgasme. È
Voici
Ç un aperu du vaste champ o cette
investigation de lĠorgasme devait me conduire. Les expriences bio-lectriques
posrent un problme inattendu dont lĠimportance se montra de premire
grandeur : quelle tait la nature de premire grandeur : quelle tait
la nature de lĠnergie bio-lectrique qui se manifestait dans ces expriences.
Il devint clair quĠelle ne pouvait se rduire aucune des formes connues
dĠnergie. È
Ç Par exemple la vitesse de lĠnergie
lectromagntique est celle de la lumire, qui est value trois cent mille
kilomtres par seconde É Le mouvement de lĠnergie bio-lectrique est, dans sa
manire et dans sa vitesse, fondamentalement diffrent du mouvement connu de
lĠnergie lectromagntique. Le mouvement de lĠnergie bio-lectrique est
extrmement lent, mesurable en millimtres par seconde É La forme du mouvement
de lĠnergie biologique est celle dĠune ondulation lente É È
On
pourrait penser que Ç la haute
rsistance des tissus animaux É rduit la vitesse de lĠnergie lectrique dans
lĠorganisme. Cette explication est fausse car si un stimulus lectrique est
appliqu au corps, il est peru immdiatement et la raction est immdiate
aussi. È WR p. 297-298.
Ç DĠune manire
tout fait imprvue, la connaissance de
la fonction biologique de tension et de charge me conduisit la dcouverte de
processus dĠnergie inconnus jusque l dans les ÔbionsĠ, aussi bien dans
lĠorganisme humain que dans les radiations du soleil. È WR p. 298.
Ç JĠappelai ÔorgoneĠ cette nergie
qui est capable de charger les substances non conductrices. È WR p. 298.
Nous
en restons l sans aborder cette nergie
de
lĠorgone dont Reich en lĠt 1939
publia
une courte communication.
Reich
conclut ainsi son livre :
Ç La psychologie est devenue une
Ôbio-physiqueĠ et une science naturelle exprimentale, authentique. Son point
central demeure toujours le mme : lĠnigme de lĠamour, auquel nous devons
notre vie. È WR p. 301.
NB.
Une cole – la Bionergie – natra des expriences de Wilhelm
Reich.
_____
[1] Wilhelm Reich, La fonction de lĠorgasme, lĠArche, 1952,
1970.
[2] Prface la deuxime dition. New York, fvrier 1947, WR
p. 9.
[3] Ç Il est accus dĠescroquerie pour avoir
commercialis des accumulateurs dĠorgone. È Roland Chemmama, Bernard
Vandermersch, Dictionnaire de la Psychanalyse, 2005, Larousse.
[4] Reich le dfinit comme Ç la peur de lĠexcitation de
plaisir È p. 14.
[5] La diffrence est apparemment reprable dans les trois
dmences ou dpressions victorieuses (59, 60, 61). La terre brle de la
virilit et de la paternit et du phallisme atteint les vindicatifs (59). La
terre brle de la fminit et de la maternit et des Ç papas
poules È atteint les adhsifs (60), mais la terre brle de la dit, de
son ontologie et de son acte crateur en position 61 atteint les visqueux, les
pdophiles, les nymphomanes et tout le cr vou la pollution et la
corruption. La position 61 de lĠathisme pratique ou thorique touche lĠtre
de Dieu et donc la mort de Dieu. Les positions 59 et 60 touchent, elles,
lĠimage et ressemblance dĠamour de Dieu virile et fminine. Toute exprience
dĠamour reste sacre. 18 juin 2007.
[6] Page de garde, p. 7.
[7] Le 3 juin 2007, aprs avoir reu les deux fiancs le 29 mai, Mgr Pican de Lisieux - Bayeux a repouss chaque jour sa dcision de baptme, confirmation, communion et mariage pour finalement les refuser : Ç QuĠelle se fasse copte comme son poux Ayman È. Malheur qui travaille avec moi.
[8] Sage vient de sapidus, Ç qui a du got, de la saveur È, Le Robert, Dictionnaire historique de la langue franaise.
[9] Descartes, Ç Principes de la philosophie È, II, 14 cit dans lĠarticle Ç Lieu È du Vocabulaire technique et critique de la philosophie dĠAndr Lalande, PUF, 10e dition, 2002, p. 567.
[10] Le Robert, Dictionnaire historique de la langue franaise.
[11] En dcembre 2007, nous avons dcid dĠajouter 3 aires passionnelles 62-65, 66-69, 70-72 dont les deux premires sont celles des mres inconditionnelles : en premier lieu du genre sirnes herbivores et en second lieu du genre vampires masochiques de lĠespace fÏtal.
[12] Ce noyau triphallique caractriel peut pousser sa domination jusquĠ la perversion de la Trinit chrtienne, comme nous lĠavons circonscrit en dcembre 2007 avec la dernire aire passionnelle en les 70-71-72, positions antichristiques.
[13]
Le 3 juin 2007, Mgr de Lisieux refuse cette fois le
baptme et le mariage un mdecin qui a grandi parmi nous. CĠest de la manie
dpressive. Monseigneur semble ignorer que par ces refus, il corrobore la
justification des mois de sursis par complicit lĠabus de domination sexuelle
dĠun de ses curs. LĠamour religieux nĠest autre quĠune sublimation du dsir.
P.S. Accord ! Le 5 fvrier 2008, les coptes lui donnent le mariage religieux.
[14] Ce 1er septembre 2008, un jeune d'Aigrefoin demande pourquoi nous sommes rejets. Je rponds que Jean Vanier et l'vque semblent croire l'accusation de Mme Le Her. J'ai droit un clat de rire. PS. 2010. Valrie qui nous a transmis les foudres de cette dame a rejoint son cur et M. J.P. B., le pre de ses enfants. La diffamation continue au collge.
[15] Article Ç Economique È, du Vocabulaire de la psychanalyse,
de J. Laplanche et J.-B. Pontalis, PUF, 1967, p. 126.
Ce terme conomique
Ç qualifie tout ce qui se rapporte lĠhypothse selon laquelle les
processus psychiques consistent en la circulation et la rpartition dĠune
nergie quantifiable È, p. 125 du mme livre.
[16] Vocabulaire de la Psychanalyse de J. Laplanche et J.-B. Pontalis, p. 127.
[17] Cette introduction signe W. R. (1940) date donc du dbut de la 2e guerre mondiale.
[18] Entlchie : Ç toute ralit parvenue son tat dĠachvement, selon Aristote È. Larousse.
[19] A. Lalande, Vocabulaire technique et historique de la philosophie, article Ç Mcanisme È p. 603.
[20] Rasse-heirat Institut.
[21] A. Lalande, Vocabulaire technique et historique de la philosophie, article Ç Finalit È p. 355.
[22] A. Lalande, Vocabulaire technique et historique de la philosophie, Ç La finalit peut tre dfinie Ôla causalit de lĠide È, article Ç Finalit È p. 355-356.
[23] A. Lalande, Vocabulaire technique et historique de la philosophie, article Ç Finalit È p. 355.
[24] De mme Andr Loupiac sera dclar schizophrne ou maniaco-dpressif par sa femme.
[25] E. Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la Psychanalyse, article Ç W. Reich È, p. 889.
[26] Ç Delirare signifie proprement Ôsortir du sillonĠ; il est compos de de- et de lirare, labourer en billons È Le Robert, Dictionnaire historique de la langue franaise.
[27] Il aurait, pendant que je me faisais oprer de la hanche, attrap un cancer de la prostate É ce qu'on a craint pour moi ! Mon mdecin, le Dr J.L lui a propos de l'aide, en vain.
[28] Reich rvle t-il ici le petit Poucet quĠil tait, le petit ver quĠil fut au dbut de son stade fÏtal ?
[29] J'ai crit et fait jouer encore ÔLes enfants de l'eau et du ventĠ en 2007et le 14 juillet 2008.
[30] Reich dfinit ainsi les Babbits : ils Ç nĠont aucune ide de cette harmonie. Ils ressentent leur moi bien-aim, rigoureusement circonscrit, comme le centre de lĠunivers È p. 41-42.
[31] Le Dr Orfila, passionn par la schizophrnie, mĠenvoya
pour me tester certain postier. Il devint narque, fit une bouffe dlirante en
voulant me tuer É et partit plus tard en diffamant.
[32] Reich ou son traducteur dit fantaisie pour fantasme.
[33] Fond Vienne en 1922, selon lÔide de Reich de crer Ç un sminaire technique È pour Ç perfectionner la technique par lĠtude systmatique de chaque cas È, qui soit aussi Ç un Ôsminaire de jeunesĠ É o chacun pourrait É surtout apprendre parler librement È WR p. 54.
[34] La blessure de l'accouchement donne l'image d'un organe fminin chtr.
[35] Pour Freud, dit Reich Ç les symptmes des psycho-nvroses avaient toujours un contenu psychique et Ôtoujours aussi un contenu de nature sexuelleĠ. È WR p. 75-76. Les nvroses actuelles, dfinies comme des Ç nvroses qui rsultaient de troubles rcents (actuels) dans la vie sexuelle È, Ç ne trahissaient aucun contenu psychique, quel quĠil ft È WR p. 75.
[36] PS. le 15 septembre 08 : Ce n'est que fin dcembre 2007 et dbut 2008 que sont apparues les stades de majorits silencieuses uniques, tant orales et foetales, les schizocunes et les mutocunes. Je ne semble commencer ma convalescence que maintenant, tant de mon opration de l'arthrose de la hanche et de la prostate avec cinq virus successifs.
[37] Ce ct scientifique vient de ma mre dont jĠai hrit, ceci dit Anne Brenier ! Mais 26 ans plus tard, je crois que lĠart et la science, lĠintuition et la pense vont rpondre de la sensation et du sentiment, du dsir viril et du dsir fminin É aprs six ans de torture, et maintenant deux de plus 2000-2006 puis 2006-2008.
[38] PS. le 15 sept 08 : Ce n'est que fin dcembre 2007 et dbut 2008 que sont apparues les stades de majorits silencieuses uniques, tant orales et foetales, les schizocunes et les mutocunes. Je ne semble commencer ma convalescence que maintenant, tant de mon opration de l'arthrose de la hanche et de la prostate avec cinq virus successifs.
[39] Cette fin 2007, hospitalis Saint Saulve prs de Valenciennes pour une prothse la hanche droite arthrose, je me retrouvai avec un blocage de la vessie par 6 litres et demi d'urine. Cela arrive, parat-il, aux porteurs de fortes hormones mles. DĠo de plus grandes frustrations en lĠtat.
[40] Dire ce que lĠon pense et lĠcrire nĠest pas forcment condamner. Par contre jĠai t condamn sur pure diffamation au Rfr de Versailles 5 000 Fr. dĠamende, au bnfice de la Soceval-France de la Ç France Catholique È. Tiens, elle quitte la valle de la Mrantaise prs de Chateaufort.
[41] Il s'agit du principe de subsidiarit, rappelons-le.
[42] Ou bien cĠest l'glise qui ne peut pas Ç nous encadrerÈ. Mais laquelle, quelle glise ?
[43] LĠun dĠeux prsent comme Normand sĠentend dire : Ah ! un Normand impnitent ! Il me demande encore : Il ne me connat pasÉ en quoi les Normands sont-ils impnitents ?
[44] Le 2 fvrier 2008 sĠachve par un mariage copte
Saint-Ouen celui qui fut inaugur la mairie dĠArgences en Normandie le 23
juin 2007. La marie, fille de Myriam, fut baptise, confirme, communie par
Mgr Stenger, sacrements que les coptes ont redonn. Mdecin, elle faisait
partie des jeunes que rencontra cet vque des amitis judo-chrtiennes. .
LĠoccasion fit que Mgr Stenger et Daniel se sont serr la main au baiser de
paix.
[45] Pour moi, Anne Brenier me dira : Ce nĠest pas une
Ç impuissance È, cĠest une Ç destruction È. Ce samedi soir
1er fvrier 2008, lĠAtelier de psychanalyse existentielle se runit
chez Mireille R., sans moi, les jeunes analystes et des jeunes apprentis. En
effet je suis arrt et immobilis nouveau aprs lĠopration de la hanche car
ma vessie sous sonde est habite par une bactrie, le Proteus mirabilis, depuis
Saint Saulve. A la fin, ils sont venus me rendre visite. Agression de la
secrtaire gnrale et dĠun mdecin du CA. Je suis renvoy mes sirnins,
lamentins, aux vampires, mon petit nuage et coups de vents oraux et foetals
par la majorit actuelle de lĠAtelier.
[46] Petit Larousse illustr.
[47] PS septembre 2008 : Elle n'est pas encore retrouve.
[48]
Le 19 juin 2007, suite au 3 septembre 2004, Mgr a tenu parole et honneur !
QuĠil soit remerci ! Ci-joint la lettre qui, synchronicit ! est
arrive hier, la veille de ce jour o nous relisons cette recherche.
[49]
Stase : Ç terme de mdecine, stase dsigne un arrt ou un ralentissement
de la circulation ou de lĠcoulement dĠun liquide organique. Le mot a t
repris en psychanalyse dans stase libidinale. È Le Robert, Dictionnaire
historique de la langue franaise. G.G.
[50]
Cela saute obligatoirement une gnration ! G.G.
Oui, dans lĠanorexie, il
y a cumul des deux oedipes, archaque avec noyau autiste et classique mature
mais paraphrnique. Ainsi, il y aura deux passages de castration pour la
symbolisation : la coupure du cordon et le risque de dlire paraphrnique.
Grce un mdecin et une psychiatre, nous avons pu mener gurison une jeune
Delphine. D.B.
[51] NB Son pre Henri, Acadmicien, lors de l'Assemble
europenne de la Philosophie existentielle de Gabriel Marcel Paris dbut 1980
qu'il prsidait, nous fit donner la parole. Ce fut une premire et, avant
Copenhague, pour la psychothrapie de groupe, ce fut le baptme du feu. Je
connus alors Alain Cuny au bar. C'tait beau.
[52] En 2010, je me demande ainsi si vraiment tous les vques
dĠIrlande convoqus Rome par le Pape ont affaire la pdophilie É et
pourquoi ce mme Pape tait ce problme, comme les dizaines dĠvques et
quelques cardinaux focolarini sur cette question Paris et Loppiano É quitte
maintenir notre sujet injure et injustice criminelle.
[53]
N.B. : Hier jĠai perdu mes lunettes et il est 1 h 30 du matin ce 16
janvier. Or 6 h 15, je repars travailler Paris.
[54] PS : Cet automne nous prenons de plein fouet, avec les
masochismes schizocunes et mutocunes, la lutte contre les idoltries
messianiques et chrtiennes qui ne sont pas rduire de l'idlatrie paenne
comme le fait, trop complaisante, l'Eglise chrtienne.
[55] Notons que la premire bndictine que jĠai connue est la
sÏur de mon cur dĠenfance. Ils taient fils et fille de mre allemande et
orphelins dĠun pre normand bniste.
[56] Je serais Ç lpreux È et donnerais Ç la
lpre È ou Ç la peste È et jĠattaque les focolarini, selon son
cur de Gif, ce qui est faux. JĠai dfendu Jean-Michel Merlin en tmoignant par
crit quĠil ne mĠa jamais parl dĠhomosexualit, ce qui est vrai !
[57] NB : Ces auto-analyses lĠexercice nĠont rien de
dfinitif.
[58] Motilit : Ç Le mot a t form en physiologie
pour dnommer la facult de se mouvoir dĠun corps ou dĠune partie du corps. Il
a pris place ct de motricit, mais renvoie une fonction globale de
lĠorganisme. È Le Robert, Dictionnaire historique de la langue
franaise.
[59] Qui est Boucle d'or pour Nanna Maria ? G.G.
C'est elle ! Boucle d'or serait pour la jeune psychiatre
le phallus de la mre de son Ïdipe elle. De mme Ç la Julienne È
encore adolescente, lors de mon enfance, a d tre ma Boucle d'or, tandis que
ma mre aurait t une Maman-ourse archaque ? D.B.
[60] PS. Sous accusation de pdophilie.
[61] Donc celle des fonctions de lĠme qui relvent de lĠamour
de soi !
[62] Par hasard, cĠest le prnom de notre prsidente de
lĠAtelier. Et celle-ci tait la belle-sÏur de la prostitue chez qui le Cardinal
Danilou est mort dĠaccident. Hasard encore !
[63] PS. Sbastien qui me disait : Ç Tu es la chance
de ma vie È a enfin lĠautorisation de son tuteur de revoir les Ç amis
de sa mre È, nĠen dplaise aux Ç gens pieux È
dĠAigrefoin !
[64] Ç Le Ômasochisme primaireĠ ou Ôinstinct de mortĠ
tait considr comme une force biologique primaire É masochisme dirig au
dehors ; et quand il retournait vers le moi, il apparaissait comme un
Ômasochisme secondaireĠ. È WR p. 121.
[65] Fin 2009 - dbut 2010, elle nous a quitts pour tre
libre.
[66] PS et NB. Je reprends ma recherche laisse le 15 dcembre
07, trois mois plus tard.
[67] Cette
Ç volont de mourir È, dit Reich, serait Ç un instinct de mort
en tant que pulsion primaire, correspondant l'instinct sexuel ou au besoin de
nourriture. È Et il ajoute : Ç Toutes les manifestations psychiques
qui auraient pu tre interprtes comme Ôinstinct de mortĠ se trouvrent tre,
en dernire vrification, des Ôproduits de la nvroseĠ. È WR
p. 125-126. G.G.
[68] Ce mois de mars, jĠai rencontr deux fois le
polytechnicien spcialiste de Ç Science et Foi È. Il a refus de me
parler la premire. Ë la seconde, il me tournait le dos et lĠvque dĠvry
dclarait ne pas accuser les autres catholiques mais que les assistants, dont
notre ami, taient la fine fleur des catholiques de lĠEssonne. Allons
donc !
[69] Une de mes filleules la mort de sa mre adoptive fut
mise la DASS. Or, revue 5 ans aprs sa majorit, elle me dit que la famille
o elle tait place taient des Ç pervers narcissiques È.
[70] Mi-mai 2009. La semaine dernire, un lectricien qui est
intervenu chez moi pour raliser la mise aux normes de lĠEdf vit mon chque de
rglement refus indment. A cette occasion, il apprit que, selon des
renseignements suprieurs, ma recherche tait sous haute surveillance car nous
ferions partie dĠun rseau pdophile dĠArgentine en France. Il, selon ses
dires, Ç tomba sur le derrire È car il mĠapprciait et
rciproquement.
[71] Les Ç personnalits È qui ont tmoign de
mes Ç pratiques inacceptables È, ont fait croire ce mardi 12 mai
la Banque de France, que cĠtait celles dĠun rseau de pdophilie reliant
lĠArgentine et la France. CĠest de la dmence. Mais ce rseau doit bien exister
et bien couvert par les Ç personnalits È du Cardinal Lustiger.
[72] Reich parle des vitalistes qui Ç avaient toujours
soutenu quĠil y avait une diffrence fondamentale entre la substance vivante et
la substance non vivante. Pour faire comprendre le fonctionnement du vivant,
ils avaient toujours eu recours quelque principe mtaphysique comme
lĠentlchie È WR p. 296 cĠest--dire Ç lĠtat de parfait
accomplissement de lĠtre È (Petit Robert).
[73] NB : Ce dbut d'anne 2008, on a rapport mon accord avec
ce grand jsuite l'vque de Verdun qui l'avait not pour m'en faire grief.
[74] Mais l, je ne me crois pas faire le hros, ni lĠtre.
[75] Mais l, je ne sais pas faire le hros, ni lĠtre.
[76] Nous venons dĠapprendre le 11 mai 2009, par le secret de
la Banque de France, que Ç les personnalits ayant tmoign È auprs
de Mgr le Cardinal Lustiger de nos Ç pratiques inacceptables È ont
projet sur nous un rseau pdophile Argentine-France.
[77] Paul Boucher, Ç Morzine lĠinsolite È, imp.
Ç Portes de Soleil È., Morzine.
[78] Rsum et extraits du livre de Paul Boucher, Ç Morzine
lĠinsolite È, par Alain D. de Savoie.
[79] Weltanschunung : conception du monde, vision du monde,
philosophie, idologie.
[80] Nologisme inconscient ? D.B.
[81] En 2009, la tour des Emirats arabes est plus haute que le
projet de Dozul et la mosque du Vendredi Rome plus que Saint Pierre de
Rome, et le futur sanctuaire de la Rconciliation.
[82] Voir les deux lettres en Annexe.
[83] Le Vatican lui aussi, avril 2010, se prononce sur
homosexualit, pdrastie, pdophilie. Ce dimanche 18 avril, jĠcris une
synthse ce sujet É paratre.
[84] Reich pose la question suivante : Ç Comment se
comporterait une vessie si on la gonflait dĠair de lÔintrieur et si elle ne
pouvait clater ? È
[85] NB. Cette anne 2009, jĠai tenu en refaisant mon
lectricit, mes faades et mon toit.
[86] Septembre 2009. LĠangoisse castrante est celle de vouloir
tuer lĠanalyste plutt que de renoncer tre lui. Un analysant avanc rvait
de me couper la tte avec mon Ç vouge È dĠlagage. Il chappe en
arrtant lĠanalyse et part avec son identification ce que je reprsente pour
lui et Jacqueline, la seule autre du rve.
[87] Parasympathique : Ç se dit de la partie du
systme nerveux vgtatif qui agit par lĠintermdiaire de lĠactylcholine et
met lĠorganisme au repos. È (Le Petit Larousse)
[88] Sympathique : Ç se dit de lĠun des deux systmes
nerveux vgtatifs (É) dont le rle est de prparer lĠorganisme
lĠactivit È. (Le Petit Larousse).
[89] Relecture du
chapitre VIII partir du 3e point.
[90] Ç Il est seul avec sa mre en villgiature dĠt. La nuit est
claire et toile. Sa mre dort profondment. Il entend le bruit rythm du
ressac sur la plage. È WR p. 255.
[91] Mre inconditionnelle archaque.
[92] Jean-Marie Pierre David eut un demi-frre Jean-Franois
David, aprs mon dpart de Suisse, de Hanif Baker, Kurde, qui tudia en
Tchquie. Olga ne voulut pas lui faire reconnatre son fils car il avait dit
quĠil lĠenlverait et le ramnerait au Kurdistan (iraquien ? ou
iranien !)
[93] PS. Elle lĠa suivi finalement, rejetant sa mre, en 2007.
[94] Ç Exprimentelle Ergebnisse ber die elektrische
Funktion von Sexualitt und AngstĠ, Sexpol-Verlag, 1937 È.WR
p. 284.
[95] Andr Lalande, Vocabulaire de la philosophie, PUF, parle
dĠentlchie, un terme dĠAristote qui dsigne lĠacte accompli par opposition
lĠacte en train de se faire et la perfection qui rsulte de cet
accomplissement.
[96] Selon les mcanistes et leur thorie philosophique on
peut dterminer par lĠanalyse une classe de faits ou mme tout lĠensemble des
phnomnes É un systme de dterminations mcaniques. È A. Lalande,
ibid.
[97]
Selon les vitalistes du XVIIIe sicle, il existe en chaque individu
un principe vital distinct la fois de lĠme pensante et des proprits
physico-chimiques du corps et gouvernant les phnomnes de la vie. È A.
Lalande, ibid.
[98] LĠentlchie dĠaprs le Petit Robert :
Ò1Ħ chez Aristote, tat de perfection, de parfait
accomplissement de lĠtre par opposition lĠtre en puisance, inachev et
incomplet.
2Ħ principe mtaphysique qui dtermine un tre une
existence dfinie. LĠme, entlchie du corpsÒ.